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Quinte-Curce (liv. VIII, chap. 1x) a parlé de cet usage, qui, chez les Grecs et les Romains, était réservé aux esclaves. Balhara est le titre que les écrivains arabes des premiers temps donnent au prince qui régnait dans la partie occidentale de l'Inde, aux environs du Guzarate et du golfe de Cambaye.

(53) Thatherya me paraît être une altération du mot grec statère, servant à désigner une monnaie d'argent. Les Indiens avaient des monnaies, frappées au coin du pays, comme le prouvent les médailles qu'on y découvre chaque jour. Ici il est parlé de monnaies thatheriennes, frappées aux environs du Guzarate; Ibn-Haucal, témoin oculaire, dit que ces monnaies étaient aussi en usage dans la vallée de l'Indus. (Voy. le recueil de M. Gildemeister, intitulé De rebus indicis, pag. 28 du texte. Voy. aussi Edrisi, tom. Ier de la trad. franç. p. 162.) Le mot latin denarius, appliqué surtout à une monnaie d'or, s'était également introduit dans le sanscrit, sous la forme dinara; on le trouve avec cette acception dans l'Amara-cocha, vocabulaire qui paraît avoir été composé dans le Ve siècle de notre ère. (Notes de M. Troyer, Histoire de Cachemire, tom. Ier, pag. 435.) Sur les monnaies d'or, voy. ci-après, pag. 153.

goût fait en Arabie, avec du riz et du poisson, ou bien avec du gras-double.

(46) Autre espèce de concombre.

(47) C'est la liqueur nommée arack. Sur cette liqueur, qui a le goût de notre vin blanc, voy. la Description de la Chine, par Davis, tom. Ier, pag. 308.

(48) Nabyd se dit, en arabe, des liqueurs fermentées, en général, principalement du jus de palmier. Sur ce jus, nommé, dans la presqu'île de l'Inde, toddy, et, dans les îles de la Malaisie, touah et nira, comparez l'abbé Dubois, Mœurs de l'Inde, tom. I, pag. 7, et M. Dulaurier, Recueil des lois maritimes, par M. Pardessus, tom. VI, pag. 462.

(49) Ce papier est fait avec des matières végétales. (Voy. la Description générale de la Chine, par Davis, trad. franç., tom. II, pag. 158.)

(50) Voy. la description de la ville de Quinsaï, par Marco-Polo, description qui a été reproduite dans le Discours préliminaire.

(51) Chez les musulmans, on coupe la main droite au filou. Pour le voleur proprement dit, il perd la main droite et le pied gauche.

(52) Dans l'Inde, tout le monde, même les statues des Dieux, portent des pendants d'oreille. (Dubois, Mœurs de l'Inde, t. I°, p. 469).

(36) Le mot bár est écrit ailleurs már. On le retrouve dans Malabar, etc.

(37) L'empire du Zâbebj avait pour centre les îles de Java et de Sumatra.

(38) Le pagne est une étoffe rayée avec laquelle on se couvre le milieu du corps. (Comp. la Chrest. arab. de M. de Sacy, t. I, p. 195, et l'abbé Dubois, Moeurs de l'Inde, tom. Ier, pag. 455.)

(39) Kalah-bâr me semble répondre la partic méridionale du Coromandel. (Voy. le Discours préliminaire.)

(40) Edrisi (tom. Ier, pag. 82) a écrit Tenoumah.

(41) Sur ces différents lieux, voyez le Discours préliminaire.

(42) Probablement Kalah-bar.

(43) Voyez ci-après, extrait de Massoudi, page 14A. Cette pierre est encore employée dans la médecine chinoise. (Voy. l'Encyclopédie japonaise, liv. LXI, fol. 30.) Cette indication m'est fournie par M. Édouard Biot.

(44) On a signalé plusieurs volcans dans les îles de la Malaisie. (Voy. ci-après, pag. 14 et les relations modernes.)

(45) On lit, dans le dictionnaire heptaglotton de Castel, que le mot kouschan se dit d'un ra

mais, peu à peu le concours des navires lui donna de l'importance, et à la fin Sahar se trouva en partie abandonné. (Voy. ci-après, pag. 1A, et le Discours préliminaire.)

(32) Koulam est la ville nommée aussi Quillon; pour le mot malay, il entre dans la dénomination vulgaire de Malabar ou pays de Mala. Le manuscrit et le texte imprimé portent Koukam-malay; mais Koukam est une faute de copic, et le copiste lui-même a pris la peine d'écrire en marge qu'il fallait lire Koulam. Il est surprenant que ni Renaudot, ni M. Langlès n'aient fait attention à la note marginale qui est de la même main que la relation entière. Du reste, la différence, en arabe, est légère; c'est

au lieu de Edrisi a adopté la bonne leçon. (Voyez le tom. Ier de la trad. française, pag. 160 et 172:)

(33) Le mot arabes, que je traduis par «péage,» signifie proprement un lieu où l'on entretient des hommes armés.

(34) Mille dirhems faisaient à peu près mille francs de notre monnaie actuelle. Quant au dinar, il valait un peu plus de vingt francs. (35) Voy. tom. I, pag. 8, et le Discours préliminaire.

Description de la Chine, par Davis, tom. Ier, pag. 111 et 376; tom. II, p. 87.)

(29) C'est-à-dire le khalife de Bagdad. La même expression se retrouve dans divers endroits de l'ouvrage de Hamza d'Ispahan, notamment aux pag. 201 et suiv. Le mot sulthan signifie en arabe «puissance, » et il fut, dans l'origine, appliqué au khalife, comme équivalent de souverain. Mais, vers le milieu du iv siècle de l'hégire, x° siècle de notre ère, lorsque les khalifes de Bagdad eurent été dépouillés, par des soldats heureux, de la puissance temporelle, et qu'ils furent réduits à la puissance spirituelle, le mot sulthan devint le titre exclusif de l'émir qui dominait tous les autres. (Voyez à ce sujet mes Extraits des historiens arabes des croisades, Paris, 1829, pag. 177.) Le mot sulthan servit même à désigner d'une manière générale l'homme investi du pouvoir civil. (Voyez le traité d'Ibn-Haucal, intitulé: Description de Palerme, traduit par M. Amari, dans le Journal asiatique, cahier de janvier 1845, pag. 93, 98 et 99.)

(30) Voy. sur cet endroit, le Discours préliminaire.

(31) Mascate signifie, en arabe, «un lieu de descente. » Ce n'était d'abord qu'un mouillage;

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