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cède, partie qui occupe le côté verso du premier feuillet du manuscrit, me paraît apocryphe, et elle a été probablement imaginée pour dissimuler la lacune. Cette partie présente quelques expressions dont j'ai rendu le sens un peu au hasard.

(4) Le mot arabe

ناق وس

au pluriel

, dérive du syriaque la oos,

terme qui s'applique à tout objet avec lequel on fait du bruit, en le frappant. Il se dit des cloches et des sonnettes, et c'est le sens qu'il a ici. On s'en est ensuite servi pour désigner les crécelles avec lesquelles, dans les églises, on annonce les différentes parties de l'office. En effet, dans les États musulmans, l'usage des cloches est maintenant interdit, excepté dans les montagnes du Liban, dans lesquelles la population est nniquement composée de chrétiens.

(5) On trouve un récit analogue dans la relation de Néarque, probablement à l'occasion de l'apparition de quelque baleine. Néarque rapporte que ses compagnons étant saisis de frayeur à l'aspect d'un poisson d'une grandeur monstrueuse, il les engagea à pousser tous à la fois un grand cri et à sonner des trompettes,

DES

CHRONIQUES.

NOTES

DE LA TRADUCTION.

(1) C'est-à-dire une série de faits historiques. (2) Il s'agit ici de la mer qui baigne les côtes occidentales de la presqu'île de l'Inde, depuis l'embouchure de l'Indus jusqu'aux environs de la ville de Goa. C'est la mer que les écrivains arabes appellent mer Larevy ou mer du pays de Lar. Comme les navires des Arabes partaient des bouches du Tigre et suivaient d'abord les côtes de Perse, la mer Larevy était précédée par la mer appelée mer de Perse. Il n'est point parlé ici de la mer de Perse, à cause de la lacune qui se trouve au commencement du volume.

(3) Ici commence la deuxième page du manuscrit arabe, et ce n'est qu'à partir de là que le récit devient authentique. La partie qui pré

DES VOYAGES

FAITS

PAR LES ARABES ET LES PERSANS

DANS L'INDE ET À LA CHINE

DANS LE IX SIÈCLE DE L'ERE CHRÉTIENNE
TEXTE ARABE IMPRIMÉ EN 1811

PAR LES SOINS DE FEU LANGLÈS

PUBLIE

AVEC DES CORRECTIONS ET ADDITIONS

ET ACCOMPAGNé d'une traduCTION FRANÇAISE
ET D'ÉCLAIRCISSEMENTS

PAR M. REINAUD

MEMBRE DE L'INSTITUT

TOME II

NOTES DE LA TRADUCTION
ET TEXTE ARABE

PARIS

IMPRIMÉ PAR AUTORISATION du roi

A L'IMPRIMERIE ROYALE

SE TROUVE

CHEZ A. FRANCK, LIBRAIRE Éditeur,

A PARIS, RUE de richelieu, n° 69;
A LEIPZIG, KÖNIGSTRASSE, N° 1.

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