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Dieu du goût, ton divin palais

Eft un féjour qu'il abandonne.

Quand mes conducteurs s'en retournérent, le dieu leur parla à-peu-près dans ce fens; car il ne m'eft pas donné de dire fes propres mots.

Adieu, mes plus chers favoris,
Comblez des faveurs du Parnaffe;
Ne fouffrez pas que dans Paris
Mon rival ufurpe ma place.

Je fai qu'à vos yeux éclairez
Le faux-goût tremble de paraître;
Si jamais vous le rencontrez,
Il eft aifé de le connaître.

Toujours accablé d'ornemens,
Compofant fa voix, fon visage;
Affecté dans fes agrémens,
Et précieux dans fon langage.

Il prend mon nom, mon étendard:
Mais on voit affez l'impofture;
Car il n'est que le fils de l'art,
Moi, je le fuis de la nature.

Tom.III.

13021:

Page 313.

MARIAM NE TRAGEDIE.

Bernigeroth Lips. 1752

MARIAM NE,

TRAGEDIE

VOLT. Tom. III.

Dd

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