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tions. L'empereur Napoléon I avait eu la pensée de faire imprimer aux frais de l'État le livre du Trésor, avec des commentaires, et il avait désigné une commission à cet effet. Les préoccupations des dernières années de son règne ne lui permirent point de donner suite à ce projet, qui, repris plus tard, se réalise aujourd'hui. M. Chabaille a donné à cette importante publication tous les soins qu'on devait attendre de son érudition éprouvée. Le texte français du Trésor a été établi par la comparaison attentive des nombreux manuscrits que nous en possédons. Les rectifications des leçons défectueuses ou incorrectes ont été scrupuleusement indiquées. L'éditeur a complété son travail par une table analytique et alphabétique trèsétendue, et il a placé en tête du volume une ample introduction, dans laquelle il donne, avec des détails biographiques sur Brunetto Latini, une analyse instructive de l'œuvre capitale du savant Florentin, le Trésor, qui eut au moyen âge tant de célébrité. Ce curieux ouvrage est un composé sommaire des différentes branches de la philosophie, que l'auteur divise en trois livres et subdivise en un certain nombre de parties et de chapitres. Le premier livre traite de l'origine du monde, de l'histoire tirée de l'Ancien et du Nouveau Testament, de la fondation des premiers gouvernements, de l'astronomie, de la géographie, de l'histoire naturelle. On trouve des détails, intéressants pour l'époque, sur la rondeur de la terre, sur le mouvement du sang, sur le double pôle de l'aimant. Parmi les traits de l'histoire des animaux que Brunetto Latini a puisés chez les anciens, il s'en rencontre quelquesuns qui, après avoir passé pour des fables, ont été confirmés par des observations modernes; telle est, par exemple, comme l'a déjà remarqué M. Fauriel, l'opinion de l'accouplement productif de notre chien domestique et du loup; telle est encore celle qui attribue aux cétacés l'instinct de donner un refuge à leurs petits au moment du danger. Cette partie traitant de l'histoire naturelle est empruntée à Aristote et à Pline, mais, plus généralement, à nos anciens Bestiaires; quelques extraits d'anciens textes provençaux et français, cités par M. Chabaille, en fournissent la preuve. Le second livre du Trésor, entièrement consacré à la morale, comprend deux traités distincts. Le premier est un extrait de la Morale d'Aristote, le second, plus étendu que le premier, est une sorte de commentaire. A part un petit nombre de sentences de son propre fonds, que Brunetto y a jointes, ce n'est guère que la copie d'un recueil de passages tirés des moralistes, traduits en vieux français et connus sous le titre de Moralité des Philosophes. L'auteur ne fait point mystère de cet emprunt, et donne pour raison que plus on réunit de bonnes choses, plus il en résulte de bien. Le troisième livre du Trésor, où Brunetto traite spécialement de la politique ou du gouvernement de la cité, commence par un long traité de rhétorique, science qu'il place au-dessus de toutes les autres. Tout ce qui touche à cette partie du sujet est tiré principalement du premier livre du traité De Inventione, de Cicéron. A ce fonds, l'auteur ajoute beaucoup de passages d'autres écrivains de l'antiquité, et mêle à tout cela ses propres idées, cherchant parfois à expliquer les doctrines anciennes par des exemples pris dans la littérature française, et ces exemples sont choisis avec goût et discernement. Le dernier des traités dont se compose le Trésor, celui de la politique, est un des plus courts et, sans contredit, le plus intéressant de tous. Ce n'est pas de la politique en général que s'occupe l'auteur; son objet est plus restreint et purement historique; il s'agit d'un aperçu du gouvernement des républiques italiennes vers la fin du XIII siècle. On y trouve de précieuses indications de nature à compléter ce que les histoires locales font connaître. M. Chabaille signale particulièrement, dans cette partie de l'ouvrage, un passage remarquable sur la torture. L'auteur n'admet ce moyen violent que pour les grands crimes

accompagnés d'un commencement de preuves, et indique en faveur du prévenu le mode à suivre dans l'interrogatoire. Le style de Brunetto Latini est régulier, clair, peu orné; les comparaisons dont il se sert sont empruntées aux ouvrages qu'il copie ou qu'il analyse, et sont tirées, pour la plupart, de l'ordre naturel, à l'imitation de celles des trouvères. M. Chabaille n'a pas cru que sa tâche allât jusqu'à discuter ou rectifier les idées émises ou les faits racontés par Brunetto Latini; mais il a rempli avec beaucoup de sagacité son rôle d'éditeur, et on lui saura gré de nous avoir donné enfin le texte complet et correct d'un monument si important au point de vue de la philologie et de l'histoire littéraire.

Histoire des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, appelés depuis Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui Chevaliers de Malte, par Elizé de Montagnac. Paris, imprimerie de Bonaventure et Ducessois, librairie d'Auguste Aubry, 1863, in-12 de XXIV-158 pages. L'Histoire des Chevaliers de Malte de l'abbé de Vertot s'arrêtait à l'année 1725; M. de Montagnac l'a complétée par un livre intéressant, où l'on remarquera surtout le récit des efforts faits par l'ordre de Malte depuis l'année 1800, d'abord pour rentrer en possession de ses anciens domaines, ensuite pour obtenir une organisation nouvelle qui lui permît de continuer, sur un autre théâtre, les services qu'il avait autrefois rendus à la chrétienté. L'auteur donne le texte des pièces diplomatiques qui se rattachent au sujet qu'il a traité, et termine son travail par une notice sur deux fractions séparées de l'ancien ordre de Saint Jean-de-Jérusalem, existant aujourd'hui en Espagne et en Prusse, sous la grande maîtrise des souverains de ces pays.

Essai typographique et bibliographique sur l'histoire de la gravure sur bois, par Ambroise Firmin Didot, servant d'introduction aux Costumes anciens et modernes de César Vecellio. Paris, imprimerie de Firmin Didot frères et fils, 1863, in-8° de XIV-315 pages. - C'est à l'histoire de la gravure sur bois considérée surtout comme auxiliaire de la typographie que cette remarquable étude est consacrée. Après de curieuses recherches relatives à l'origine de cet art et aux principaux livres à gravures sur bois antérieurs à Albert Durer, M. Didot apprécie les travaux de ce maître el son influence; il énumère ensuite les œuvres les plus importantes des écoles allemande, hollandaise, flamande, suisse, italienne, française, espagnole et anglaise, depuis le xva siècle jusqu'à la fin du xvm1o, et termine par de précieux détails sur la rénovation toute récen'e de la xylographie, sur la différence entre les procédés anciens et les nouveaux, et sur les améliorations introduites de nos jours dans les moyens d'impression et dans la fabrication du papier. Aujourd'hui que les productions de cet art, de plus en plus recherchées, sont devenues l'un des principaux ornements des bibliothèques de choix, un travail de ce genre était nécessaire. Tous ceux qui ont fait des études spéciales savent combien cette tâche présentait de difficultés; ils féliciteront avec nous M. Didot d'avoir résolu, dans ce résumé plein d'aperçus nouveaux, plusieurs des questions bibliographiques que les essais de ses devanciers avaient laissées indécises.

Dictionnaire topographique de la France, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, publié par ordre du ministre de l'instruction publique et sous la direction du comité des travaux historiques et des sociétés savantes. Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées, rédigé par M. Paul Raymond, correspondant du ministère de l'instruction publique, archiviste de ce département. Paris, Imprimerie impériale, 1863, in-4° de xx-208 pages. — Le plan général du grand Dictionnaire topographique de la France, entrepris par ordre du ministère de l'instruction publique, comprend tous les renseignements que l'érudit, l'historien, l'administrateur,

peuvent souhaiter de trouver dans une publication de ce genre; et le Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées, rédigé par M. Paul Raymond, nous paraît un spécimen très-satisfaisant des ressources variées qu'offrira aux recherches cet utile recueil. L'introduction comprend la description physique et la géographie historique du département à l'époque gauloise et sous la domination romaine, suivie du tableau de ses anciennes divisions ecclésiastiques et de son organisation civile et judiciaire jusqu'en 1789. Vient ensuite la nomenclature des communes, divisées par arrondissements et par cantons. Une liste alphabétique des sources où ont été puisés les renseignements contenus dans ce Dictionnaire atteste que plus de cent cinquante ouvrages, pour la plupart manuscrits, ont été consultés par l'auteur. Chaque nom de commune, de hameau, de fief, etc. cité dans le Dictionnaire, est suivi de l'indication des diverses mentions qui ont été faites de ce lieu dans les documents anciens et des altérations que le nom a subies. Une table des formes anciennes des noms de lieux termine le volume. Les Dictionnaires topographiques des départements d'Eure-et-Loir, de la Meurthe et de l'Yonne ont également paru. Ils sont conçus d'après le même plan que celui dont nous venons de parler, et n'offrent pas un moins grand nombre de notions utiles.

Répertoire archéologique de la France, publié par ordre du ministre de l'instruction publique et sous la direction du comité des travaux historiques et des sociétés savantes; Répertoire archéologique du département de l'Aube, rédigé sous les auspices de la société d'agriculture, sciences et belles-lettres du département, par M. d'Arbois de Jubainville; Répertoire archéologique du département de l'Oise, rédigé sous les auspices de la Société académique d'archéologie, sciences et arts, de ce départe ment, par M. Emmanuel Woillez, Paris, Imprimerie impériale, 2 volumes in-4° de 146 et 213 pages. En entreprenant de publier une série de Répertoires archéologiques qui contiendront des indications sommaires, mais précises et exacles, sur les monuments de toutes les époques qui subsistent en France, le Gouvernement a rendu un service signalé aux historiens et aux artistes. Les deux volumes qui concernent les départements de l'Aube et de l'Oise permettent de juger toute l'importance de cette nouvelle source d'informations ouverte aux recherches archéologiques. Des notions descriptives sont disposées par arrondissements et par communes, et les monuments décrits sont rangés sous trois titres époque celtique, époque romaine, moyen âge. Une bibliographie du département, placée en tête de chaque volume, renvoie aux ouvrages qui peuvent fournir des renseignements plus

étendus.

Les Fastes de Sargon, roi d'Assyrie (721 à 703 avant J. C.), traduits et publiés, d'après le texte assyrien de la grande inscription des salles du palais de Khorsabad, par MM. J. Oppert et J. Ménant. Paris, Imprimerie impériale, librairie de Benjamin Duprat, 1863, in-folio de 50 pages. L'histoire de Sargon, roi d'Assyrie, dont la Bible ne nous avait conservé que le nom (Isaïe, chap. xx), nous est connue aujourd'hui, en grande partie, par les inscriptions du palais de Khorsabad. Le docuwent dont MM. Oppert et Ménant publient le texte, la transcription et la traduction, est le récit le plus étendu qui soit parvenu jusqu'à nous sur ce règne. Il forme un ensemble dont les éléments ont été copiés et reproduits avec précision par M. Bolta dans le Monument de Ninive. Il existait plusieurs copies de cette même inscription dans le palais assyrien; c'est en les comparant que les savants éditeurs ont pu restituer le texte complet. Nous recommandons l'excellent travail de MM. Oppert et Ménant à tous ceux qui s'intéressent au progrès des études orien

tales.

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Histoire de France, par M. Auguste Trognon, ancien professeur d'histoire. I" partie la France au moyen âge, 481 à 1483, 2 vol. gr. in-8°, 11-651 et 588 pages, librairie de L. Hachette. Paris, 1863. La lecture de l'ouvrage de M. Trognon est aussi instructive qu'agréable. C'est un excellent résumé, qui n'est ni trop concis ni trop long, et qui ne rappelle dans le vaste cercle de notre histoire que les choses les plus importantes et les plus dignes d'intérêt. L'auteur, bien connu pour avoir professé l'histoire durant de longues années, ne veut pas se piquer d'originalité, et sa modestie ne prétend guère qu'à suivre les traces des historiens les plus illustres et les plus autorisés de notre temps. Mais pourtant on sent dans tout son travail une intelligence des faits vive et profonde, qui atteste que M. Trognon a eu recours directement aux sources, tout en ne les citant que fort rarement, et qu'il a longtemps médité son sujet pour le posséder si bien et l'exposer avec tant de clarté. Les deux volumes que nous avons sous les yeux s'étendent du règne de Clovis à la mort de Louis XI. L'auteur promet que les autres ne se feront pas attendre, et il semble que c'est une œuvre dès longtemps terminée. A mesure que notre histoire se développe et qu'elle se rapproche davantage de nous, elle devient de plus en plus difficile à traiter; mais les qualités solides que nous trouvons dans ces deux premiers volumes répondent de celles qu'offriront les suivants, et il aura peu de livres aussi utiles que celui-ci sur l'ensemble de notre histoire nationale.

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Scriptorum de musica medii ævi novam seriem a Gerbertina alteram collegit nuncque primum edidit E. de Coussemaker. Paris, librairie de Durand, in-4°. Cette collection d'écrivains sur la musique du moyen âge, destinée à faire suite à celle de Gerbert, est sous presse et paraîtra prochainement. Elle formera un volume in-4° comprenant des traités inédits du x11 et du XIII° siècle, c'est-à-dire les œuvres de Jérôme de Moravie, de Jean de Garlande, de Francon de Cologne, de Pierre Picard, de Walter Dington, du musicien Aristote, de Jean Balloce, d'un anonyme de Saint-Victor, de deux anonymes de Saint-Dié et d'un anonyme de Bruxelles, plus trois commentateurs, Robert de Handlo, John Hamboys et Jean de Muris.

Les Antonins (ans de J. C. 69-180), par le comte de Champagny, suite des Césars et de Rome et la Judée. Paris, imprimerie de Simon Raçon, librairie d'Ambroise Bray, 1863, trois volumes in-8° de 463, 506 et 424 pages. - Dans deux précédents ouvrages qui ont obtenu un légitime succès, M. le comte de Champagny a écrit l'histoire de l'empire romain sous les premiers Césars. Il complète aujourd'hui ce grand travail par une œuvre non moins considérable, comprenant, en trois volumes, une histoire très-développée de l'époque Antonine, depuis l'avénement de Vespasien jusqu'à la mort de Marc-Aurèle, suivie d'un coup d'œil sur les temps postérieurs, de Commode à Constantin. Le nouveau livre de M. de Champagny ne se recommande pas seulement par un remarquable talent d'exposition et de brillantes qualités de style; l'auteur a fait une étude approfondie des sources contemporaines: il a su en tirer un tableau complet et très-intéressant du règne des Antonins. Mais ce qui mérite surtout d'être signalé, ce sont les considérations morales, philosophiques et religieuses, qui dominent partout le récit en s'y mêlant à propos, et qu'on trouvera exposées, avec un caractère plus général, dans un chapitre préliminaire servant d'introduction, et dans la conclusion qui termine le troisième volume. L'esprit de l'ouvrage est profondément chrétien. M. de Champagny s'attache à suivre les progrès de l'Église naissante, à cette époque des Antonins où les vertus païennes sont sur le trone; il nous montre, dans l'ordre politique, les empereurs s'efforçant

de combattre l'œuvre si avancée de la décadence; dans l'ordre moral, le christianisme, à leur insu, leur venant en aide par la loi de la famille, qu'il purifie, par la loi sociale, qu'il rend plus humaine et plus vraie. «Tout le bien de ce siècle, dit «l'auteur, est chrétien, et c'est à l'Église qu'est due cette époque, qui n'est pas « tout à fait un âge d'or, mais qui est l'époque honnête, l'époque sensée, l'époque « incontestablement la plus honorable de l'empire romain. »

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Buffon, sa famille, ses collaborateurs et ses familiers; Mémoires, par M. HumbertBazile, son secrétaire, mis en ordre, annotés et augmentés de documents inédits par M. Henri Nadault de Buffon, son arrière-petit-neveu. Paris, librairie de veuve Renouard, 1863, in-8° xv1-432 pages, avec portraits. — M. Humbert-Bazile, le secrétaire bénévole et l'ami de Buffon, avait rédigé, de souvenir, des mémoires, restés malheureusement incomplets, qui nous font connaître cet homme illustre dans l'intimité de sa vie et au milieu de ses collaborateurs, de sa famille, de ses amis. Quoique composés sans ordre et écrits d'un style négligé, ces mémoires ont un intérêt trèsréel. M. Nadault de Buffon a ajouté beaucoup à leur valeur en les disposant avec plus de méthode et en les complétant par des remarques judicieuses et de nom

breux documents inédits.

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Mémoires inédits du comte Leveneur de Tillières, ambassadeur en Angleterre, sur la cour de Charles I" et son mariage avec Henriette de France, recueillis, mis en ordre et précédés d'une introduction, par M. C. Hippeau, professeur à la Faculté des lettres de Caen. Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1863, in-12 de XLII-264 pages. Tanneguy Leveneur, comte de Tillières et de Carrouges, issu d'une des premières familles de Normandie, ambassadeur de Louis XIII, en 1619, près de Jacques I", fut chargé, comme on le sait, de négocier le mariage de Charles Stuart, prince de Galles, avec Henriette de France, fille de Henri IV. Il mourut en 1652 après l'apaisement des troubles de la Fronde, auxquels il avait pris une part active. Ses mémoires, inédits jusqu'à ce jour, ont été tirés par M. Hippeau des archives du château d'Harcourt. On y trouve de précieux détails sur la jeune princesse de France, sur les circonstances qui précédèrent et accompagnèrent son mariage et sur l'état de la cour d'Angleterre dans les premières années du règne de Charles I". Les récits de l'auteur, témoin des faits qu'il raconte, répandent de nouvelles lumières sur les luttes politiques qui préparèrent alors, d'une façon lointaine, la mort tragique de cet infortuné monarque.

Le vrai chroniqueur de la Régence. Mathieu Marais, avocat au parlement de Paris, sa vie et ses ouvrages (1665-1737), par M. de Lescure. Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1863, in-8° de 102 pages. L'avocat Mathieu Marais, le biographe de La Fontaine, l'ami de Bayle, du président Bouhier et de d'Olivet, a laissé de curieux mémoires sur la Régence, qui vont être prochainement publiés par les soins de M. de Lescure. En attendant l'impression de cet ouvrage, qui pourra fournir un sujet de comparaison avec le journal de Barbier, l'éditeur nous donne la biographie, fort peu connue, de Marais, avec une appréciation intéressante de ses mémoires et de sa correspondance avec les poëtes et les littérateurs de son temps.

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L'Espagne religieuse et littéraire, pages détachées, par M. Antoine de Latour. Paris, librairie de Michel Lévy, 1863, in-12 de vIII-360 pages. Ce nouvel ouvrage de M. de Latour, dont on a pu déjà apprécier l'érudition et le goût dans ses précédentes publications sur l'Espagne, est divisé en deux parties bien distinctes dans la première, l'auteur retrace, avec beaucoup de charme, des scènes pittoresques et des scènes de mœurs principalement empruntées à la vie religieuse dans le midi

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