Oeuvres, Volume 7d'Expilly, 1739 |
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... j'ai bien la mine , pour moi , de payer plus cher vos folies , & je vois fe former , de loin , un nuage de coups de bâton , qui crévera fur mes épaulés . OCTAV E. O ciel ! Par où fortir de l'embarras où je me trouve ? SILVESTRE . C'est ...
... j'ai bien la mine , pour moi , de payer plus cher vos folies , & je vois fe former , de loin , un nuage de coups de bâton , qui crévera fur mes épaulés . OCTAV E. O ciel ! Par où fortir de l'embarras où je me trouve ? SILVESTRE . C'est ...
Page 7
... J'ai fans doute reçû du ciel un génie affez beau pour tou- tes les fabriques de ces gentilleffes d'efprit , de ces ga- lanteries ingénieufes à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; & je puis dire , fans vanité , qu'on n ...
... J'ai fans doute reçû du ciel un génie affez beau pour tou- tes les fabriques de ces gentilleffes d'efprit , de ces ga- lanteries ingénieufes à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; & je puis dire , fans vanité , qu'on n ...
Page 12
... j'ai pour vous ? HIACINTE . Oui , Octave , je fuis fûre que vous m'aimez ; mais je ne le fuis pas que vous m'aimiez toujours . OCTAVE . Hé , peut - on vous aimer , qu'on ne vous aime toute fa vie ? HIACINTE . J'ai oui dire , Octave ...
... j'ai pour vous ? HIACINTE . Oui , Octave , je fuis fûre que vous m'aimez ; mais je ne le fuis pas que vous m'aimiez toujours . OCTAVE . Hé , peut - on vous aimer , qu'on ne vous aime toute fa vie ? HIACINTE . J'ai oui dire , Octave ...
Page 13
... J'ai déjà pris , fans l'avoir vue , une averfion effroyable pour celle que l'on me deftine ; & , fans être cruel , je souhaiterois que la mer l'écartât d'ici pour jamais . Ne pleurez donc point , je vous prie , mon aimable Hiacinte ...
... J'ai déjà pris , fans l'avoir vue , une averfion effroyable pour celle que l'on me deftine ; & , fans être cruel , je souhaiterois que la mer l'écartât d'ici pour jamais . Ne pleurez donc point , je vous prie , mon aimable Hiacinte ...
Page 14
Molière. SCAPIN . J'ai fait de grands fermens de ne me mêler plus du monde ; mais , fi vous m'en priez bien fort tous ... j'ai une timidité naturelle que je ne faurois vain- cre . SCAPIN . Il faut pourtant paroître ferme au premier choc ...
Molière. SCAPIN . J'ai fait de grands fermens de ne me mêler plus du monde ; mais , fi vous m'en priez bien fort tous ... j'ai une timidité naturelle que je ne faurois vain- cre . SCAPIN . Il faut pourtant paroître ferme au premier choc ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affurément AGENOR AGLAURE aime ainfi Allons amant amour appas ARGANTE fe croyant ARISTE ARMANDE auffi avez beauté beaux befoin BELISE c'eft C'eſt ceffe charmes chofe choſe CHRISALE CIDIPPE ciel cinq cens écus CLEOMENE CLITANDRE confentement connoître courroux danfans danfantes deftin Dieu Dieux dire douceurs doux efprit Eft-ce encens ENTRÉE DE BALLET eſt étes fans fauroit favez favoir fe croyant feul fecours fecret FEMME défolée fens fenti fervir fille fœur foins foit fommes fongez font fouffrir foupirs FOURBERIES DE SCAPIN fouvent fuis GERONTE grace HENRIETTE HIACINTE HOMME affligé INTERMEDE j'ai L'AMOUR l'efprit laiffer LEANDRE loix m'en Madame MARTINE Monfieur Triffotin n'eft n'eſt NERINE OCTAVE paffe pere perfonne Pfiché PHILAMINTE philofophie plaifant plaifirs plaire pluftôt preffe PSICHE puiffe raifon réfolu refte rien s'eft SCAPIN SCENE PREMIERE Seigneur Géronte Sieurs SILVESTRE tendreffe théatre TRISSOTIN VADIUS Vénus veut veux vœux voilà vois yeux Zéphire ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 215 - De pas mis avec rien tu fais la récidive, Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. MARTINE Mon Dieu! je n'avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous.
Page 219 - M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
Page 219 - C'est à vous que je parle, ma sœur. * Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite.
Page 221 - Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse; Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse, Je n'aime point céans tous vos gens à latin Et principalement ce monsieur Trissotin : C'est lui qui, dans des vers, vous a tympanisées; Tous les propos qu'il tient sont des billevesées.
Page 220 - L'autre rêve à des vers, quand je demande à boire : Enfin, je vois par eux votre exemple suivi, Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi.
Page 218 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 215 - Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien.