Œuvres de Denis Diderot: Essai sur les règnes de Claude etde Néron, etcJ.L.J. Brière, 1821 |
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Œuvres de Denis Diderot: Essai sur les règnes de Claude etde Néron, etc Denis Diderot Affichage du livre entier - 1821 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 278 - ... témoignage suffit-il seul, et est-il permis de négliger jusqu'à certain point celui des autres hommes ? Au reste, mon ami, c'est pour m'acquitter avec vous et avec moi que je vous écris ce billet. S'il vous déplaît, jetez-le au feu, et qu'il n'en soit non plus question que s'il n'eût jamais été écrit. Je vous salue, vous aime, et vous embrasse.
Page 301 - Elle sera peut-être un peu longue , mais elle ne vous ennuiera pas. « Un jour, au fond d'une forêt, il s'éleva une contestation sur le chant entre le rossignol et le coucou. Chacun prise son talent. « — Quel oiseau, « disait le coucou , a le chant aussi facile , aussi « simple, aussi naturel et aussi mesuré que moi ? » « — Quel oiseau , disait le rossignol , l'a plus « doux , plus varié , plus éclatant , plus léger, plus « touchant que moi ?» ..-.'»• ', « Le coucou : « Je...
Page 264 - Il n'ya qu'une sorte de causes, à proprement parler ; ce sont les causes physiques. Il n'ya qu'une sorte de nécessité ; c'est la même pour tous les êtres, quelque distinction qu'il nous plaise d'établir entre eux, ou qui y soit réellement.
Page 253 - ... de ces insectes , si , prenant pour des êtres réels les rapports des lieux qu'ils habitent avec leur organisation, ils s'extasiaient sur la beauté de cette architecture souterraine , et sur l'intelligence supérieure du jardinier qui a disposé les choses pour eux?
Page 93 - Si i'ay employé une heure à le lire, qui est beaucoup pour moy, et que ie ramentoive ce que j'en ay tiré de suc et de substance , la plus part du temps ie n'y treuve que du vent ; car il n'est pas encores venu aux arguments qui servent à son propos , et aux raisons qui touchent proprement le nœud que ie cherche. Pour moy, qui ne demande qu'à devenir plus sage , non plus sçavant ou éloquent , ces ordonnances logiciennes et aristotéliques ne sont pas à propos...
Page 254 - Je crois en Dieu, quoique je vive très -bien avec les athées. Je me suis aperçu que les cliarmes de l'ordre les captivaient malgré qu'ils en eussent; qu'ils étaient enthousiastes du beau et du bon , et qu'ils ne pouvaient, quand ils avaient du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert , ni souffrir dans leur cabinet un mauvais tableau , ni faire une mauvaise action : en voilà tout autant qu'il m'en faut ! Ils disent que tout est nécessité.
Page 322 - Le théâtre est un tableau ; mais c'est un tableau mouvant dont on n'a pas le temps d'examiner les détails. Ce n'est pas dans un premier moment, au lever de la toile. Alors, s'il règne du silence entre les personnages, mes regards se répandront sur leurs mouvements et je n'en perdrai rien. Dans le monde, tout s'aperçoit. Au travers d'une conversation tumultueuse, un mot équivoque, un geste, un coup d'œil devient souvent une indiscrétion.
Page 310 - Vous vous êtes plaint, à ce qu'on m'a dit, que vous n'aviez pas entendu parler de moi au milieu de l'aventure scandaleuse qui a tant avili les gens de lettres et tant amusé les gens du monde; c'est, mon cher maître, que j'ai pensé qu'il me convenait de me tenir tout à fait à l'écart; c'est que ce parti s'accordait également avec la décence et la sécurité; c'est qu'en pareil cas il faut laisser au public le soin de la vengeance...
Page 293 - J'aurai perdu quinze ans de mon temps : mon ami D'Alembert aura jeté par la fenêtre une quarantaine de mille francs , sur lesquels je comptais et qui auraient été toute ma fortune ; mais je m'en consolerai , car j'aurai le repos. Adieu mon cher maître , portez-vous bien et aimez-moi toujours.
Page 358 - Voilà donc ce qui résulte de vingt-cinq ans de travaux, de peines, de dépenses, de dangers, de mortifications de toute espèce ! Un inepte, un ostrogoth détruit tout en un moment : je parle de votre boucher, de celui à qui vous avez remis le soin de nous démembrer. Il se trouve à la fin que le plus grand dommage que nous ayons souffert, que le mépris, la honte, le discrédit, la ruine, la risée nous viennent du principal propriétaire de la chose ! Quand on est sans énergie, sans vertu,...