Lettres persanes1755 - 499 pages |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi Alcoran amour apelle auffi auroit avoient avoit ayent Bétique c'eft c'eſt c'étoit caufe Chalval cher chofe choles cœur Déeffe Dervis Dieu Dieux difoit dis-je dit-il Efclaves efprit enfans enfuite eſt étoient étoit Eunuques facré faifoit faint fans ceffe fçais fecret femble femmes fens fent feroit fervir feul févére fociété fœur foient foit fommes font fous foutenir fouvent fuis fujet gens Gnide graces homme inftant j'ai j'avois j'étois jaloufie jamais jour jufqu'à juftice l'efprit laiffe LETTRE loix long-tems lorfque Lune de Chabban Lune de Gemmadi Lune de Rebiab maniére mille Monfieur n'eft Nation paffer paffion penfer Perfe perfonne Peuples plaifir plaifirs prefent prefque premiére Prince Prophête puiffance puiffe raifon refpect refte Religion reux Rica à Usbek rien Roxane s'eft Serrail d'Ifpahan Smirne TEMPLE DE GNIDE tems terre Thémire Troglodites trouve Usbek à Ibben Usbek à Rhedi Venife Vénus vertu
Fréquemment cités
Page 78 - Si j'étais aux spectacles, je trouvais d'abord cent lorgnettes dressées contre ma figure; enfin, jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui n'étaient presque jamais sortis de leur chambre, qui disaient entre eux : • II faut avouer qu'il a l'air bien persan ». Chose admirable!
Page 60 - ... lui-même de celui des autres. Ce magicien s'appelle le pape : tantôt il lui fait croire que trois ne font qu'un ; que le pain qu'on mange n'est pas du pain, ou que le vin qu'on boit n'est pas du vin ; et mille autres choses de cette espèce.
Page 156 - La religion juive est un vieux tronc qui a produit deux branches qui ont couvert toute la terre , je veux dire le mahométisme et le Christianisme; ou plutôt c'est une mère qui a engendré deux filles qui l'ont accablée de mille plaies; car, en fait de religion , les plus proches sont les plus grandes ennemies.
Page 111 - La république fe réparoit fans ceffe , & recevoit dans fon fein de nouvelles familles, à mefure que les anciennes fe détruifoient. J'aurai peut-être , dans mes lettres fuivantes...
Page 8 - La fociété eft fondée fur un avantage mutuel : mais , lorfqu'elle me devient onéreufe , qui m'empêche d'y renoncer ? La vie m'a été donnée comme une faveur ; je puis donc la rendre , lorfqu'elle ne Peft plus : la caufe cefle, l'eflet doit donc cefler auffi.
Page 29 - On était dans le mois où l'on ensemence les terres. Chacun dit : "Je ne labourerai mon champ que pour qu'il me fournisse le blé qu'il me faut pour me nourrir: une plus grande quantité me serait inutile; je ne prendrai point de la peine pour rien.