Compendium philosophiæ ad usum seminariorum, auctore M***. Sti Sulpitii presbytero, Volume 3

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Page 65 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non 2 , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet.
Page 268 - Diligite inimicos vestros, benefacite eis qui oderunt vos, et orate pro persequentibus et calumniantibus vos, ut sitis filii Patris vestri qui in cœlis est, qui solem suum oriri facit super bonos et malos, et pluit super justos et injustos.
Page 206 - Dieu ce que les marques de > respect sont pour un père que ses enfants saluent , embrassent , et servent avec empressement ; ou pour un roi qu'on harangue, qu'on met sur un trône , qu;on environne d'une certaine pompe , pour frapper l'imagination des peuples, et devant qui on se prosterne. N'est-il pas évident que les hommes...
Page 52 - Ainsi, il ne reste que mon hypothèse, c'est-àdire que la voie de l'harmonie préétablit par un artifice divin prévenant, lequel, dès le commencement, a formé chacune de ces substances d'une manière si parfaite et réglée avec tant d'exactitude , qu'en ne suivant que ses propres lois qu'elle a reçues avec son être, elle s'accorde pourtant avec l'autre...
Page 110 - L'homme qui a fait réflexion sur lui-même, a connu qu'il y avait dans son âme deux puissances ou facultés principales, dont l'une s'appelle entendement, et l'autre volonté ; et deux opérations principales, dont l'une est entendre, et l'autre vouloir. Entendre se rapporte au vrai, et vouloir au bien. Toute la conduite de l'homme dépend du bon usage de ces deux puissances. L'homme est parfait, quand, d'un côté, il entend le vrai, et que, de l'autre, il veut le bien véritable, c'est-à-dire...
Page 392 - Et certe id, quo majus cogitari nequit, non potest esse in intellectu solo. Si enim vel in solo intellectu est, potest cogitari esse et in re : quod majus est. Si ergo id quo majus cogitari non potest, est in solo intellectu, idipsum quo majus cogitari non potest, est quo majus cogitari potest : sed certe hoc esse non potest.
Page 126 - ... faveur de sa liberté. Cette idée nous représente qu'un homme n'est coupable que quand il fait ce qu'il peut s'empêcher de faire, c'est-à-dire ce qu'il fait par le choix de sa volonté, sans y être déterminé inévitablement et invinciblement par quelque autre cause distinguée de sa volonté. Voilà , dit saint Augustin ' , une vérité pour l'éclaircissement de laquelle on n'a aucun besoin d'approfondir les raisonnements des livres.
Page 80 - Dire que la religion n'est pas un motif réprimant, parce qu'elle ne réprime pas toujours, c'est dire que les lois civiles ne sont pas un motif réprimant non plus.
Page 161 - Cum enim gentes, quae legem non habent, naturaliter ea, quae legis sunt, faciunt, eiusmodi legem non habentes, ipsi sibi sunt lex: qui ostendunt opus legis scriptum in cordibus suis...
Page 58 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit.

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