Collection des mémoires relatifs à la Revolution française, Volume 44,Page 21823 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
2º édit Académie Académie française amis assemblées assez avez Beccaria besoin Boufflers cause cent Charnois Chénier chose citoyen classe compères condamnés conseil des Cinq-cents conserver Convention Convention nationale coup à refaire crime d'Alembert décret Dieu dire discours donner Dreux écrit électeurs enfans enfin esprit établi eût force genre gens goût gouvernement Grimm Helvétius homme j'ai j'avais j'étais jours jugement justice l'abbé Godard l'abbé Morellet l'Académie française l'assemblée l'auteur l'esprit l'Institut l'ouvrage laissé législation lettres liberté littéraire lois long-temps Majesté Malesherbes malheureux Marmontel membres mémoire ment mille ministre monarchie morale mort Naigeon nation nationale nombre observations ouvrage parler passer penser pères personne peuple philosophie politique pourrait pouvait premier prêtres principes prison projet propos public publique raison religion réponse république reste révolution rien Rulhières section sentimens sentiment serait seul société sorte Suard sujet surtout talens teurs Thomas Paine tion toyen traité trouve Turgot vérité Voltaire
Fréquemment cités
Page 252 - vanité que la risée ; et c'est proprement à la vérité qu'il « appartient de rire, parce qu'elle est gaie, et de se jouer « de ses ennemis , parce qu'elle est assurée de la victoire.
Page 433 - Eh bien ! monsieur de Malesherbes , je vous le jure dans toute la sincérité de mon cœur, comme un homme qui va paraître devant Dieu , j'ai constamment voulu le bonheur de mon peuple , et n'ai pas formé un seul vœu qui lui fût contraire.
Page 433 - Ce fut moi qui le premier annonçai au roi le décret de mort : il était dans l'obscurité , le dos tourné à une lampe placée sur la cheminée, les coudes appuyés sur la table, le visage couvert de ses mains ; le bruit que je fis...
Page 429 - Tacite ouvert devant lui sur une petite table ; il me serra dans ses bras; ses yeux devinrent humides , et il me dit : « Votre sacrifice est d'autant plus généreux que vous exposez votre vie , et que vous ne sauverez pas la mienne.
Page 337 - Ensuite sont arrivées toutes les infortunes auxquelles nous n'avions de part que celle de l'affliction. Il regardait notre affliction comme un jeu et ses infortunes comme notre ouvrage. Il s'imagina que nous armions le parlement, Versailles, Genève, la Suisse , l'Angleterre , l'Europe entière contre lui. Il fallut renoncer, non à l'admirer ni à le plaindre, mais à l'aimer ou à le lui dire. L'homme le plus éloquent s'est rendu ainsi l'homme le plus anti-littérateur, et l'homme le plus sensible...
Page 117 - XII, qui, en donnant des prix considérables à diflerens travaux de tous les autres genres, n'en décerne à aucun ouvrage philosophique. Pour reconnaître dans les deux décrets l'uniformité des principes qui les ont dictés , il faut se rappeler que l'Institut , dans sa première organisation , du 3 brumaire de l'an IV, était divisé en trois classes , la première, des sciences physiques et mathématiques ; la seconde , des sciences morales et politiques; la troisième;, de la littérature...
Page 431 - Desèze et Tronchet ne me doivent rien ; ils me donnent leur temps , leur travail , et peut-être leur vie. Comment reconnaître un tel service ? Je n'ai plus rien ; quand je leur ferais un legs , il ne serait pas acquitté ; d'ailleurs , ce n'est pas la fortune qui acquitte une telle dette.
Page 464 - Académie française qu'illustrèrent tant de noms fameux depuis cent cinquante ans, et que vient de rétablir un grand homme, si supérieur à celui qui l'a fondée! »• TOME SECOND. Sur Loménie de Brienne , archevêque de Sens. Pag. i5. « Telle a été la fin de cet infortuné...
Page 435 - ... jouissent tranquillement de la plus grande latitude de liberté possible. Si j'aperçois ce caractère dans l'état monarchique , il est clair que je dois le vouloir par-dessus tout autre. Voilà tout le secret de mes principes , et ma profession de foi bien faite. J'aurai peut-être bientôt le temps de développer cette question.
Page 436 - ... j'en connais plusieurs que j'honore et que j'aime de tout mon cœur ; mais je leur donnerai des raisons, et j'espère prouver, non que la Monarchie est préférable dans telle ou telle position , mais que dans toutes les hypothèses on y est plus libre que dans la République.