Principes supérieurs de la morale adressés a tous les hommes, Volume 11859 |
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... infini , voilà que nous sommes tous autant de Dieux ( 3 ) . Le temps des sophistes est revenu ai - je écrit quelque part , et cette appréciation de notre épo- que n'est malheureusement que trop vraie . Or , ( 1 ) Nous citerons à ce ...
... infini , voilà que nous sommes tous autant de Dieux ( 3 ) . Le temps des sophistes est revenu ai - je écrit quelque part , et cette appréciation de notre épo- que n'est malheureusement que trop vraie . Or , ( 1 ) Nous citerons à ce ...
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... infini du bien , et que la terre ne peut pas l'assouvir ; parce que toute loi veut une sanction ; parce que le devoir apprécié par mon intelligence produit le jugement du mérite et du démérite , et que la raison , lumière de Dieu en ...
... infini du bien , et que la terre ne peut pas l'assouvir ; parce que toute loi veut une sanction ; parce que le devoir apprécié par mon intelligence produit le jugement du mérite et du démérite , et que la raison , lumière de Dieu en ...
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... infini . Car , de quoi s'agissait - il ? D'un acte de Dieu , et non pas de l'homme . Il fallait comparer cette idée d'infini , four- nie par la raison , à l'idée de fini fournie par notre conscience ; voir qu'il y avait un abîme entre ...
... infini . Car , de quoi s'agissait - il ? D'un acte de Dieu , et non pas de l'homme . Il fallait comparer cette idée d'infini , four- nie par la raison , à l'idée de fini fournie par notre conscience ; voir qu'il y avait un abîme entre ...
Page 25
... infini est tout entière un acte de foi au té- moignage de la conscience ; mais en même temps que je crois à l'infini , qui est au - dessus de moi , et que je me distingue de lui , je me distingue aussi du fini qui est hors de moi ; le ...
... infini est tout entière un acte de foi au té- moignage de la conscience ; mais en même temps que je crois à l'infini , qui est au - dessus de moi , et que je me distingue de lui , je me distingue aussi du fini qui est hors de moi ; le ...
Page 26
... infini . Nous nous sen- tons bornés , et cependant nous avons l'idée de l'ab- solue perfection . Cette idée , où la puisons - nous ? Evidemment elle dépasse notre nature ; elle nous vient donc de l'être infini , et l'être infini , c'est ...
... infini . Nous nous sen- tons bornés , et cependant nous avons l'idée de l'ab- solue perfection . Cette idée , où la puisons - nous ? Evidemment elle dépasse notre nature ; elle nous vient donc de l'être infini , et l'être infini , c'est ...
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Principes supérieurs de la morale adressés à tous les hommes, Volume 1 André Pezzani Affichage du livre entier - 1859 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 313 - ... compte de la douleur : en sorte que si la faute qu'on a faite mérite des coups de fouet, on se présente pour les recevoir; si les fers, on...
Page 82 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 324 - J'ai, d'ailleurs, cela de commun avec les sages-femmes, que par moi-même je n'enfante rien en fait de sagesse, et quant au reproche que m'ont fait bien des gens, que je suis toujours disposé à interroger les autres, et que jamais - moi-même je ne réponds à rien, parce que je ne sais jamais...
Page 23 - En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent : mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux , qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison , est naturellement égale en tous les hommes...
Page 41 - A la vérité, ma raison est en moi : car il faut que je rentre sans cesse en moi-même pour la trouver. Mais la raison supérieure qui me corrige dans le besoin, et que je consulte, n'est point à moi, et elle ne fait point partie de moi-même.
Page 180 - L'ancien paganisme enfanta des dieux abominables, qu'on eût punis ici-bas comme des scélérats, et qui n'offraient pour tableau du bonheur suprême que des forfaits à commettre et des passions à contenter. Mais le vice armé d'une autorité sacrée descendait en vain du séjour éternel, l'instinct moral le repoussait du cœur des humains. En célébrant les débauches de Jupiter, on admirait la continence de Xénocrate ; la chaste Lucrèce adorait l'impudique Vénus.
Page 164 - ... autre société, à la loi de l'intérêt personnel. Quel autre motif pourrait déterminer un homme à des actions généreuses? Il lui est aussi impossible d'aimer le bien pour le bien, que d'aimer le mal pour le mal.
Page 291 - ... ajoute ne fait que limiter ce qui était dans sa première simplicité sans restriction. Qui dit l'Être sans restriction emporte l'infini ; et il est inutile de dire l'infini , quand on n'a ajouté aucune différence au genre universel, pour le restreindre à une espèce, ou à un genre inférieur. Dieu est donc l'Être; et j'entends enfin cette grande parole de Moïse : Celui qui est m'a envoyé vers vous.
Page 42 - Si je cherche maintenant où et en quel sujet elles subsistent éternelles et immuables comme elles sont, je suis obligé d'avouer un être où la vérité est éternellement subsistante et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la vérité même, et doit être toute vérité ; et c'est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui s'entend hors de lui.
Page 182 - S'il parle de l'intérêt réfléchi, calculé, par lequel l'homme se compare aux autres et se préfère, il est faux que les hommes même les plus corrompus se conduisent toujours par ce principe. Il est faux que les sentiments moraux n'influent pas sur leurs jugements, sur leurs actions, sur leurs affections.