tendra avec les autres puissances contractantes pour les mesures à prendre pour maintenir ou rétablir l'ordre légal. Une intervention armée ne pourra avoir lieu sans un accord préalable entre ces puissances. » Pour la première fois, je le répète, les principautés danubiennes se trouvent sous la protection d'une garantie en quelque sorte européenne. Les principes généreux qui dirigent la Sublime Porte depuis la promulgation du hatti-chériff de Gul-Hané, ces principes sont de nature à rassurer tout à fait les Moldo-Valaques. La suzeraineté de la Turquie ne peut plus désormais leur inspirer la moindre inquiétude; les nouvelles réformes émanées du cœur du sultan Abdul-Medjid, les droits des chrétiens solennellement reconnus dans l'empire ottoman, les intentions bienveillantes du Divan tout se réunit pour inspirer confiance et sécurité. Maintenant il appartient aux Moldaves et aux Valaques de consolider eux-mêmes leur avenir; ils en sont les arbitres; il dépend de leur sagesse, de leur patriotisme d'asseoir sur des bases indestructibles l'édifice de leur prospérité. Au poi en me pr lés, les h qui conce l'intérêt Pesth, c' sur le pa Ce pa Lloyd au lous poin Danube, Durant c Au point de vue spécial qui me faisait quitter Paris, en me proposant pour but d'étudier de près les localités, les hommes, les institutions, en un mot, tout ce qui concerne la question des principautés danubiennes, l'intérêt de mon voyage ne commence réellement qu'à Pesth, c'est-à-dire au moment où je me suis embarqué sur le paquebot à vapeur qui m'a transporté à Galacz : Ce paquebot, qui appartient à la compagnie du Lloyd autrichien, est parfaitement aménagé, digne en Lous points d'un service aussi important que celui du Danube, ce roi des fleuves, qui unit l'Europe à l'Orient. Durant cette navigation trop lente encore, quand on la Marc Girardin par ce fleuve, dont il a parfaitement caractérisé la mission civilisatrice. « Né dans la forêt noire, dit M. Saint-Marc Girardin, les Alpes de la Souabe semblaient pousser le Danube au Midi, mais les Alpes de la Suisse le repoussent au Nord; et, entre ces deux chaînes de montagnes qui se le rejettent de l'une à l'autre, il se fait à grand' peine une route vers l'Orient, car c'est là son but. Il arrive à Vienne, toujours contenu et pressé dans son cours, d'un côté par les Alpes de la Bohême et de l'autre par les Alpes du Tyrol et de la Styrie, et toujours allant vers l'Orient. C'est en Cours du D en anticipa tout le rôle je négliger ne parlera grade, de se rattach cription de Construisit Tere quelq es lignes » Près de Pesth, heurté par une des saillies méridionales des monts Krapacks, il cède au choc et descend en droite ligne à travers la Hongrie, courant vers le Sud et parfois vers l'Ouest, comme s'il allait se jeter dans l'Adriatique, quand vers l'embouchure de la Drave, les Alpes de la Croatie et de l'Esclavonie le ramènent à l'Orient. A Orschowa, une dernière branche des Krapacks le repousse encore vers le midi. Mais le Balkan est là pour le maintenir et le pousser toujours de plus en plus vers l'Orient; car c'est là qu'il doit aboutir, dans la Mer Noire, en face, pour ainsi dire, de Trébizonde, une des portes de l'Orient, après un cours de sept cents lieues, toujours tourmenté, con s'agit de l' le résultat Je cite d la navigati C'est en 1836 que M. Saint-Marc Girardin suivait le ours du Danube, dont il décrivait si bien la vocation, n anticipant un peu sur les faits, en devinant d'avance out le rôle que ce beau fleuve est appelé à remplir. Aussi, è négligerai les détails pittoresques de mon voyage ; je e parlerai pas de Bude, de Pesth, de Semlin, de Belade, de Nicopoli, de Silistrie, etc. Aux souvenirs qui è rattachent à ces différentes villes, même à une desiption des débris du pont que l'architecte Apollodore onstruisit sur le Danube, par ordre de Trajan, je prére quelques lignes du traité de Paris. Il est vrai que es lignes impliquent l'avenir même du Danube. Il agit de l'union intime de l'Europe avec l'Orient. C'est résultat le plus direct de la guerre de Crimée. Je cite donc les articles du traité de Paris relatifs à navigation du Danube : « Art. 15. L'acte du congrès de Vienne ayant établi s principes destinés à régler la navigation des fleuves i séparent ou traversent plusieurs États, les puisnces contractantes stipulent entre elles, qu'à l'avenir s principes seront également appliqués au Danube à ses embouchures. Elle déclarent que cette dispoion fait désormais partie du droit public de l'Europe, la prennent sous leur garantie. « La navigation du Danube ne pourra être assujettie articles suivants. En conséquence, il ne sera perçu aucun péage basé uniquement sur le fait de la navigation du fleuve, ni aucun droit sur les marchandises qui se trouvent à bord des navires. Les règlements de police et de quarantaine à établir, pour la sûreté des États séparés ou traversés par ce fleuve, seront conçus de manière à favoriser, autant que faire se pourra, la circulation des navires. Sauf ces règlements, il ne sera apporté aucun obstacle, quel qu'il soit, à la libre navigation. à la cond Sous tous seront tr «Art. posera de Sublime ces puissa des trois tion aura sion, qui de naviga «Art. 16. Dans le but de réaliser les dispositions de l'article précédent, une commission dans laquelle la France, l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse, la Russie, la Sardaigne et la Turquie seront chacune représentées par un délégué, sera chargée de désigner et de faire exécuter les travaux nécessaires, depuis Isatcha, pour dégager les embouchures du Danube, ainsi que les parties de la mer y avoisinantes, des sables et autres obstacles qui les obstruent, afin de mettre cette partie du fleuve et lesdites parties de la mer dans les meilleures conditions possibles de navigabilité. entraves que qui s'op dispositio « Pour couvrir les frais de ces travaux, ainsi des établissements ayant pour objet d'assurer et de faciliter la navigation aux bouches du Danube, des exécuter du fleuv commissi des emb y avoisin Art. péenne riveraine ticle pre deux ans ference. |