lacz les céréales de la Moldavie et de la Valachie. En est-il de même de Paris, de Lyon, de Rouen, de SaintQuentin, de Sédan, d'Amiens, de Mulhouse, de tous les grands centres de fabrication de la France auxquels les chemins de fer, le Rhin et le Danube fournissent des moyens plus directs, plus rapides de correspondre avec Galacź, sans s'occuper d'un chargement de retour? Cela dit, entrons dans Galacz où je vais m'in staller à l'Hôtel de Paris, tenu par des Français, M. et madame Simond, chez lesquels j'ai retrouvé ce souvenir toujours vivant du pays natal qui nous ac compagne sur la terre étrangère, et forme un des traits distinctifs de notre caractère national. Bot On a be les princi revenu bie On a beaucoup écrit, depuis quelques années, sur es principautés danubiennes, et le nom de Galacz est evenu bien souvent dans les articles de journaux et de evues ; c'était inévitable avec les différents épisodes e la guerre de Crimée, et surtout avec le traité de aris préparant la solution du double problême qui téressé à un si haut degré tous les États civilisés ; a' libre navigation du Danube ; l'organisation défitive de la Moldavie et de la Valachie. Mais au-dessus de ces considérations générales, il t une question qui survivra aux circonstances, et qui it fixer sur Galacz l'attention de tous les hommes lairés. C'est la situation topographique de cette ville pautes danubiennes peuvent exporter. If est montré aujourd'hui par les savants calculs de M. Michel Chevalier que les contrées les plus riches, les plus florissantes, le mieux cultivées de l'Europe coudoient de bien prés une demi-disette. Depuis 1845, nous avons vu se reproduire plusieurs crises alimentaires qui ont eu, pour premier résultat, de provoquer des crises financières et commerciales. En effet, la population s'accroit dans une proportion géométrique, tandis que la production du sol n'augmente que dans une proportion arithmétique : il en résulte un défaut d'équilibre qu'il importe de rétablir à l'aide des relations commerciales; c'est alors que les États-Unis de l'Amérique du Nord, la Volhinie, la Podolie, l'Égypte, la Moldavie et la Valachie remplissent à notre égard une mission providentielle et deviennent nos greniers d'abondance, le prin pris l'e lina à l passage So avait to comme herses a haut et Un des généraux et des hommes d'État les plus distingués de l'empire d'Autriche, M, le comte de Ficquelmont, a même soutenu que Galacz était la cause réelle de la guerre, dont l'ambassade du prince Menschikoff n'aurait été que le prétexte. Voici ce que dit à cet égard M. de Ficquelmont (1) : La Russie, par une convention signée à Saint-Pé '(Ì) Examen de conscience à l'occasion de la guerre d'Orient par le le principe de la libre navigation du Danube, avait pris l'engagement formel de maintenir le canal de Sulina à la profondeur d'eau nécessaire pour le libre passage de tous les bâtiments marchands. "Sous la domination des Turcs, cette profondeur avait toujours été maintenue entre 16 et 12 pieds comme minimum. Ils employaient à cela de grandes herses armées de longues dents de fer qui, remorquées haut et bas par des bâtiments qui n'avaient pas d'autre office à faire, labouraient continuellement le sable des barres, le rendaient mobile, de manière que chaque crue d'eau et même la seule agitation soulevée par le vent qui règne d'ordinaire à l'embouchure du fleuve, suffisaient toujours pour entraîner le sable à la mer. Sous la domination turque, la libre navigation du fleuve, comme voie commerciale, était empêchée par les impositions arbitraires que les pachas établis dans les places prélevaient sur les bâtiments de passage. La Porte ne soignait que l'embouchure du fleuve pour assurer à Constantinople le transport régulier des grains des Principautés, indispensables à sa consommation. Après la convention signée, le gouvernement russe chargea l'administration maritime d'Odessa de comte de Ficquelmont; une brochure in-8°, publiée à Bruxelles par Meline, Cans et Comp,, 1856. Depuis cette publication, l'auteur est mort à Venise, régime un accroissement rapide. La Hongrie, toute l'Allemagne s'en servirent beaucoup. Le port de Ga lacz gagna de l'importance; il devint l'entrepôt de l'exportation des céréales des principautés. a C'est alors que naquit la rivalitë jalouse du port d'Odessa. L'administration maritime, circonvenue par de nombreux intéressés, ne donna plus les mêmes soins à l'œuvre qu'elle avait à remplir. Mai recte qu long du « Le port d'Odessa compte peu de maisons russes; la plus grande partie des maisons qui s'y trouvent établies sont dirigées par des Anglais, des Français, des Génois; de sorte que, si l'on avait la possibilité de rechercher sur les lieux les causes qui ont paralysé l'administration maritime d'Odessa dans l'accomplissement de son devoir, on trouverait probablement que les négociants dont nous parlons ont lutté de tout! leur pouvoir en faveur d'Odessa contre la rivalité de Galacz. Ceci ne serait pas un des côtés les moins pi quants de cette grande conflagration.ee Pop préposés tion, dev si pérille A p mencé à stantino « De même que luttaient les négociants d'Odessa, luttaient aussi les propriétaires fonciers dont les terres sont comprises dans le rayon qui peut encore avec bénéfice transporter ses denrées à Odessa, contre les boyards de Moldavie et de Valachie, qui tous avaient l'avantage d'un trajet plus court jusqu'au Danube; 1 sur pied S'établir à tous passer la saient au pas à fai avait pu de payer employe fleuve. L l'adminis Curage n beales, que c'éta Les commerc |