Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783

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A. Sauton, 1872 - 237 pages
 

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Fréquemment cités

Page 34 - From the nations' airy navies grappling in the central blue; Far along the world-wide whisper of the south-wind rushing warm, With the standards of the peoples plunging thro' the thunderstorm; Till the war-drum throbb'd no longer, and the battle-flags were furl'd In the Parliament of man, the Federation of the world.
Page 63 - Le monarque pourrait même parvenir à rendre la nation grave, s'il l'avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la cour, la cour à la ville, la ville aux provinces. L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.
Page 66 - Paris par la loi du 17 mars 1792, et par le second tribunal établi par la loi du 10 mars 1793, pour juger les ennemis de la patrie. Vous qui faites tant de victimes, Ennemis de l'égalité, Recevez le prix de vos crimes, Et nous aurons la liberté.
Page 213 - Ce qu'il y avait au reste de plus singulier et de plus remarquable à l'époque dont je parle, c'est que, à la cour comme à la ville, chez les grands comme chez les bourgeois, parmi les militaires comme parmi les financiers, au sein d'une vaste monarchie, sanctuaire antique des...
Page 100 - C'est toujours bien fait, mon « cher marquis, de croire les Français invincibles ; mais je « vais vous confier un grand secret d'après une expérience « de quarante ans : Il n'y en a pas de plus aisés à battre, « quand ils ont perdu la confiance en leur chef; et ils la « perdent tout de suite, quand ils ont été compromis à la suite « de l'ambition particulière et personnelle.
Page 99 - ... compte de nos Rhode-Island, annonça le n juillet l'arrivée de l'escadre française au général Washington, qui se trouvait alors avec son état-major à Bergen. M. de Lafayette partit presque aussitôt , muni des instructions du général en chef en date du i5 , pour se rendre auprès des généraui français et se concerter avec eux.
Page 100 - Permettez , mon cher marquis , à un vieux père , de vous répondre comme à un fils tendre qu'il aime et estime infiniment. Vous me connaissez assez pour croire que je n'ai pas besoin d'être excité , qu'à mon âge, quand on a pris un parti fondé sur la raison militaire et...
Page 102 - ... démonstrations d'attaque. Cette manœuvre retint le général anglais, qui se hâta de débarquer ses troupes et renonça à son projet. Arbutnoth mit à la voile et parut devant Rhode-Island avec onze vaisseaux de ligne et quelques frégates peu de jours après notre arrivée. M. de Rochambeau n'avait pas perdu un instant. Il avait reconnu lui-même les principaux points de défense, fait élever le long de la passe des batteries de gros calibre et de mortiers, établi des grilles pour rougir...
Page 138 - Il voulut profiter de l'occasion pour faire une reconnaissance de très-près sur New- York. Je l'accompagnai avec une centaine de hussards ; nous essuyâmes beaucoup de coups de fusil et de coups de canon, mais nous vîmes tout ce que nous voulions voir. Ce détachement dura trois jours et trois nuits, et fut excessivement fatigant, car nous fûmes jour et nuit sur pied et nous n'eûmes rien à manger que les fruits que nous rencontrâmes le long du chemin. Le général Washington écrivit à M....
Page 15 - Ces mémoires, écrits avec l'humour et presque le style d'une nouvelle de Sterne, ne sont pas seulement curieux par ce qui a rapport à la guerre de 1777 à 1782, mais aussi parce que l'auteur, émigré de France à Hambourg, ayant appris que le Congrès américain payait l'arrérage de solde dû aux officiers qui avaient été à son service, retourna aux États-Unis vers cette époque, et qu'il a fait un tableau aussi caustique qu'intéressant...

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