Histoire de l'impératrice Joséphine

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Amyot, éditeur des œuvres de Naploéon III, 1857
 

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Fréquemment cités

Page 180 - Sont réputés gens suspects : 1" ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie et du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 270 - Je me porte à merveille; j'ai déjà engraissé depuis mon départ; cependant je fais, de ma personne, vingt et vingt-cinq lieues par jour, à cheval, en voiture, de toutes les manières. Je me couche à huit heures, et suis 1.
Page 380 - La politique de ma monarchie, l'intérêt et le besoin de mes peuples, qui ont constamment guidé toutes mes actions, veulent qu'après moi je laisse à des enfants, héritiers de mon amour pour mes peuples, ce trône où la Providence m'a placé. Cependant, depuis plusieurs années, j'ai perdu l'espérance d'avoir des enfants de mon mariage avec ma bien-aimée épouse l'impératrice Joséphine : c'est ce...
Page 381 - Avec la permission de notre auguste et cher époux, devait-elle dire, je dois déclarer que, ne conservant aucun espoir d'avoir des enfants qui puissent satisfaire les besoins de sa politique et l'intérêt de la France, je me plais à lui donner la plus grande preuve d'attachement et de dévouement qui ait jamais été donnée sur la terre. Je tiens tout de ses bontés ; c'est sa main qui m'a couronnée et, du haut de ce trône, je n'ai reçu que des témoignages d'affection et d'amour du peuple...
Page 389 - ... aux nouvelles prospérités qui nous attendent , et ce sera avec une satisfaction mêlée d'orgueil qu'elle verra tout ce que ses sacrifices auront produit d'heureux pour sa patrie et pour son Empereur.
Page 364 - Paris ou en Bourgogne. Je compte y passer l'hiver et m'y enfermer. Je suis ennuyé de la nature humaine ! J'ai besoin de solitude et d'isolement. Les grandeurs m'ennuient, le sentiment est desséché, la gloire est fade.
Page 153 - ... jamais se laver, qu'il avait cédé aux conseils perfides de ses propres ennemis, enchantés de pouvoir ternir l'histoire de sa vie par une page si horrible. Le premier consul se retira dans son cabinet, et, peu d'instants après, arriva Caulaincourt, qui revenait de Strasbourg. Il fut étonné de la douleur de ma mère, qui se hâta de lui en apprendre le sujet. A cette fatale nouvelle, Caulaincourt se frappa le front et s'arracha les cheveux, en s'écriant : « Ah ! pourquoi faut-il que j'aie...
Page 380 - Cependant, depuis plusieurs années, j'ai perdu l'espérance d'avoir des enfans de mon mariage avec ma bien-aimée épouse , l'Impératrice Joséphine : c'est ce qui me porte à sacrifier les plus douces affections de mon cœur, à n'écouter que le bien de l'État , et à vouloir la dissolution de notre mariage. « Parvenu à l'âge de quarante ans , je puis concevoir l'espérance de vivre assez pour élever, dans mon esprit et dans ma pensée, les enfans qu'il plaira à la providence de me donner.
Page 287 - J'ai reçu un courrier de Paris. Il y avait deux lettres pour toi; je les ai lues. Cependant, bien que cette action me paraisse toute simple et que tu m'en aies donné la permission l'autre jour, je crains que cela ne te fâche, et cela m'afflige bien. J'aurais voulu les recacheter: fi! ce serait une horreur. Si je suis coupable, je te demande grâce; je te jure que ce n'est pas par jalousie; non, certes, j'ai de mon adorable amie une trop grande opinion pour cela. Je voudrais que tu me donnasses...
Page 305 - C'est bien méchant, bien mauvais, bien traître à vous. Que vous reste-t-il pour me rendre bien à plaindre? Ne plus m'aimer? Eh! c'est déjà fait. Me haïr? Eh bien, je le souhaite. Tout avilit, hors la haine. Mais l'indifférence au pouls de marbre, à l'œil fixe, à la démarche monotone!... Mille, mille baisers bien tendres, comme mon cœur.

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