Les origines de la civilisation: état primitif de l'homme et moeurs des sauvages modernes

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Germer-Baillière & Cie, 1881 - 601 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 397 - Le brave enfant faisait de la géométrie sans le savoir, car il avait trouvé, à lui tout seul, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre.
Page 440 - Soon will come a man, a white man,'* Erirola began, after the proper pause. "He is a missionary man, and he will come to-day. Ra Vatu is pleased to desire his boots. He wishes to present them to his good friend, Mongondro, and it is in his mind to send them with the feet along in them...
Page 368 - ... pa« rents et amis lui dire tendrement adieu; les fils lui « passèrent autour du cou une corde de tapa, saisirent « les deux bouts de la corde et l'étranglèrent; après « quoi on l'enterra avec les cérémonies ordinaires (1).» Cette coutume était si générale que, dans une ville contenant plusieurs centaines d'habitants, le capitaine Wilkes ne vit pas un seul homme ayant plus de quarante ans, tous les vieillards avaient été enterrés. Le roi de Dahomey envoie souvent des nouvelles...
Page 1 - L'étude des races humaines dans un état de civilisation peu avancé, outre l'importance qu'elle présente dans un empire comme le nôtre, offre, à plusieurs points de vue, un grand intérêt. En effet, la condition sociale, les coutumes des peuples encore sauvages rappellent, sous bien des rapports, quoique non pas absolument, celles de nos propres ancêtres, à une...
Page 402 - ... plus infaillible qu'elle révèle, en ses éléments primordiaux, le fond dernier de la conscience. « Le langage, écrit un juge peu suspect, lord Lubbock, tel qu'il existe, à peu d'exceptions près, chez tous les peuples, est bien loin d'être parfait; et cependant toutes ces langues (sauvages) sont si riches en expressions, elles possèdent des formes grammaticales si complexes, qu'il n'ya guère lieu de s'étonner que quelques penseurs aient attribué au langage une origine divine et miraculeuse...
Page 401 - ... extrémités de mes deux pouces et de mes deux index ; puis, étendant mes deux mains en avant, j'imprime à mes poignets un mouvement qui indique des roues qui tournent: cela signifie voiture. Un signe de la main à chaque côté de la tête simule des cornes, par conséquent des bœufs. Je lève trois doigts et plaçant la main droite à ma lèvre inférieure, je l'abaisse graduellement jusqu'à la poitrine pour signifier la barbe ou les Mexicains. Levant de nouveau trois doigts, je passe ma...
Page 101 - ... sements, quand le jour des noces est arrivé, l'inexo« rable loi de l'opinion publique l'oblige à se déli« vrer, s'il est possible, en se débattant, en criant, « jusqu'à ce qu'elle soit transportée dans la hutte de « son futur maître; là elle cesse gaiement le combat « et prend possession de sa nouvelle demeure. » Au Groenland, selon Egede, « quand un jeune « homme aime une jeune fille, il va trouver ses pa
Page 335 - Une heure s'écoula de cette façon avant que le magicien pût forcer le torngak ou esprit, à obéir à son appel. Cependant il vint enfin, annonçant son arrivée par un bruit étrange.-, ressemblant beaucoup au bruit que ferait un gros oiseau en volant au-dessous du toit. L'angekok chantant toujours, lui fit des questions auxquelles l'esprit répondit d'une voix tout à fait étrangère à mes oreilles, mais qui semblait provenir du passage à l'entrée duquel l'angekok était assis >. (LUBBOCK,...
Page 210 - II est difficile, dit-il, de supposer que des sauvages assez grossiers pour ne pas pouvoir compter leurs propres doigts, aient des conceptions intellectuelles assez avancées pour posséder un système de croyances digne du nom de religion. » Laissons de côté ce que l'auteur dit ici de la numération qui repose pour moi sur une appréciation inexacte. Ces mots « digne du nom de religion » ne nous apprennent-ils pas que, comme MB Saint-Hilaire, sir John Lubbock prend ses propres conceptions en...

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