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guerre; ces droits existent pour l'autorité locale à bord des
navires de commerce, I, 300.

STRATAGÈMES de guerre, II, 29.

SUISSE. Constitution fédérale, 1, 33.

SUND (détroit du). Anciens droits de péage et aboliton de ces droits,
I, 147.

UNION. États-Unis de l'Amérique du Nord, I, 29.

VENTE des prises en pays neutre ou en pays allié, II, 310, 313. VIOLATION de blocus, II, 348, 352, 357.

VISITE (droit de). Ce droit n'existe pas en temps de paix, I, 235; II, 258. Les belligérants ont en haute mer le droit de monter à bord de tout navire marchand, d'y examiner les papiers de bord et de vérifier la nature de la cargaison, II, 250. Fondement de ce droit; où les bâtiments de guerre et les corsaires réguliers peuvent-ils l'exercer, et quelle est l'étendue à donner, suivant les circonstances, aux actes d'investigation à bord? II, 252. L'expression française droit de visile est l'équivalent exact de celle right of visit and search des Anglais, II, 255. - Formes à employer dans l'exercice de la visite pour amener le navire marchand à s'arrêter à l'effet de la subir, II, 256. Le droit de visite n'appartient qu'aux belligérants et n'admet pas de réciprocité entre les belligérants et les neutres, II, 279.

VISITE des navires marchands convoyés. Voy. Convois.

FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE.

ET

DIPLOMATIE

DE LA MER.

LIVRE PREMIER.

NOTIONS GÉNÉRALES ET PRÉLIMINAIRES.

CHAPITRE PREMIER.

DE L'ORIGINE DES NATIONS.

Sociabilité de l'homme.

SOMMAIRE.

L'homme à l'état d'isolement n'existe pas. Mais il existe des états d'association grossière et mal réglée. — La succession du temps y amène le progrès.

Progrès des éléments de la richesse matérielle.

Progrès des richesses intellectuelles :

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Dans les sciences physiques;

les sciences morales; Dans les lettres et les beaux-arts; sciences sociales, et enfin dans l'économie politique.

Dans Dans les

Il a été longtemps en usage, surtout parmi les philosophes et les publicistes du dix-huitième siècle, et jusque dans les premières années du siècle actuel, d'ouvrir les traités de morale, de législation, de gouvernement intérieur ou extérieur des États, par une description plus ou moins conjecturale de l'origine et du premier développement des sociétés humaines.

Convaincu que pour faire progresser les sciences morales il faut y appliquer, autant que possible, le procédé qui a

fait le succès des sciences physiques, c'est-à-dire l'exacte observation des faits, avec exclusion de ce qui n'est qu'œuvre d'imagination, nous nous abstiendrons de remonter à des époques où ne peut pénétrer la certitude des documents historiques.

Nous partirons uniquement de cette vérité, reconnue aujourd'hui par les meilleurs esprits, que l'homme, par la loi même de sa création, de son organisation, est essentiellement sociable..

L'homme isolé, qui forme le point de départ de l'école du dix-huitième siècle, est une utopie. Jamais vous ne le rencontrerez, si ce n'est par suite de quelque accident, de quelque exception extraordinaire, ayant renversé le cours naturel des choses.

L'homme véritable, l'homme en sa condition normale, ne se conçoit, et, si haut que les documents historiques puissent remonter, ne s'est jamais vu qu'à l'état d'association.

Mais si l'homme isolé est une rêverie philosophique, ce qui est une réalité, c'est l'homme barbare, c'est-àdire l'homme à l'état d'association encore inculte et grossière.

C'est une conséquence même de la loi de perfectibilité, apanage glorieux de notre espèce, qu'en toutes choses humaines les commencements soient informes; mais le temps, avec l'expérience qui marche à sa suite, amène successivement les améliorations.

L'état d'association grossière et mal réglée, loin d'être une conjecture, est signalé partout par les traditions; notre propre histoire nous le montre dans les hordes du Nord et de l'Asie, dont les invasions ont formé les peuples modernes de l'Europe; enfin le marin, dans ses navigations, le voyageur, dans ses explorations des continents,

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