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ruiné par la découverte du cap de Bonne-Espérance, 318. Loi contraire au bien du commerce dans quelques états d'Italie, 342. La liberté sans bornes qu'y ont les enfans de se marier à leur goût y est moins raisonnable qu'ailleurs, 357. Etait pleine de petits peuples, et regorgeait d'habitans avant les Romains, 362. Les hommes et les femmes y sont plus tôt stériles que dans le nord, 368. L'usage de l'écriture s'y conserva, malgré la barbarie qui le fit perdre partout ailleurs c'est ce qui empêcha les coutumes de prévaloir sur les lois romaines dans les pays de droit écrit, 446. L'usage du combat judiciaire y fut porté par les Lombards, 456. On y suivit le code de Justinien, dès qu'il fut retrouvé, 488 et suiv. Pourquoi ses lois féodales sont différentes de celles de France, 515. Ivrognerie. Raisons physiques du penchant des peuples du nord pour le vin, 192. Est établie par toute la terre en proportion de la froideur et de l'humidité du climat, 197. Pays où elle doit être sévèrement punie; pays où elle peut être toiérée, ibid.

Jugemens. Comment se prononçaient

à Rome, 64. Comment se pronon-
cent en Angleterre, ibid. Manières
dont ils se forment dans les diffe-
ibid et suiv.
rens gouvernemens,
Ceux qui sont rendus par le prince
sont une source d'abus, 66 et suiv.
Ne doivent être, dans un état libre,
qu'un texte précis de la loi; incon-
véniens des jugemens arbitraires,
130. Détail des différentes espèces
de jugemens qui étaient en usage à
Rome, 149. Ce que c'était que
fausser le jugement, 466 et suiv. En
cas de partage, on prononcait au-
trefois l'accusé, ou pour le dé-
biteur, ou pour le défendeur, 469.
Quelle en était la formule dans les
commencemens de la monarchie,
529. Ne pouvaient jamais, dans les
commencemens de la monarchie,
être rendus par un homme seul,
ibid.

pour

Jugement de la croix. Établi par

Charlemagne, limité par Louis-le-
Débonnaire, et aboli par Lothaire,
457.
Juger. C'était, dans les moeurs de
nos pères, la même chose que com-
battre, 469.

Juger. puissance de ). Dans les
états libres, doit être confiée au

68.

peuple avec quelques précautions, 65 et 149; ou à des magistrats momentanés, tirés du peuple, 131. Peu importe à qui la donner, quand le principe du gouvernement est corrompu, 101. Le despote peut se la réserver, 66. Le monarque ne doit point se l'attribuer, ibid. Elle doit être donnée, dans une monarchie aux magistrats exclusivement, Motifs qui en doivent exclure les ministres du monarque, ibid. Il n'y a point de liberté dans les états où elle se trouve dans la main qui a la puissance exécutrice et la puissance législative, 229 et suiv. Comment peut être adoucie, ibid. et suiv. Dans quel cas peut être unie au pouvoir législatif, 135 et suiv. Juges. A qui cette fonction doit être attribuée dans les différens gouvernemens, 65. Voyez Juger (puissance de). La corruption du principe du gouvernement, à Rome, empêcha d'en trouver dans aucun corps qui fussent intègres, 101 et suiv., 149 et suiv. De quels corps doivent être pris dans un état libre, 131. Doivent, dans un état libre, être de la condition de l'accusé, ibid. Ne doivent point, dans un état libre, avoir le droit de faire emprisonner un citoyen qui peut répondre de sa personne exception, ibid. Se battaient, au commencement de la troisième race, contre ceux qui ne s'étaient pas soumis à leurs ordonnances, 458. Terminaient les accusations intentées devant, en ordonibid. nant aux parties de se battre, Quand commencèrent à juger seuls, contre l'usage constamment observé dans la monarchie, 490. N'avaient autrefois d'autre moyen de connaître la vérité, tant dans le droit que dans le fait, que par la voie des enquêtes comment on a suppléé à une voie si peu sûre, 491. Etaient les mêmes personnes que les ratimburges et les échevins, 529. Juges de la question. Ce que c'était à Rome, et par qui ils étaient nom

més,

152.

Juges royaux. Ne pouvaient autrefois entrer dans aucun fief pour y faire aucunes fonctions, 536.

Juifs (anciens). Loi qui maintenait l'égalité entre eux, 37. Quel était l'objet de leurs lois, 129. Leurs lois sur la lèpre étaient tirées de la pratique des Egyptiens, 197. Leurs lois sur la lèpre auraient du nous servic de modèle pour arrêter la communi

cation du mal vénérien. 198 La férocité de leur caractère a quelquefois obligé Moïse de s'écarter, dans ses lois, de la loi naturelle, 198. Comment ceux qui avaient plusieurs femmes devaient se comporter avec elles, 220. Etendue et durée de leur commerce, 292. Leur religion encourageait la propagation, 370. Pourquoi mirent leurs asiles dans les villes plutôt que dans leurs tabernacles ou dans leurs temples, 396. Pourquoi avaient consacré une certaine famille au sacerdoce, 397. Ce fut une stupidité de leur part de ne pas vouloir se défendre contre leurs ennemis le jour du sabbat, 411. Juifs. (modernes) Chassés de France sous un faux prétexte, fondé sur la haine publique, 161. Pourquoi ont fait seuls le commerce en Europe dans les temps de barbarie traitemens injustes et cruels qu'ils ont essuyés sont inventeurs des lettres de change, 317. L'ordonnance qui, en 1745, les chassait de Moscovie, prouve que cet état ne peut cesser d'être despotique, 342. Pourquoi sont si attachés à leur religion, 394. Réfutation du raisonnement qu'ils emploient pour persister dans leur aveuglement, 402. L'inquisition commet une très-grande injustice en les persécutant, ibid. et suiv. Les inquisiteurs les persécutent plutôt comme leurs propres ennemis que comme ennemis de la religion, 404. La Gaule méridionale était regardée comme leur prostibule leur puissance empêcha les lois des Wisigoths de s'y établir, 444. Traités cruellement par les Visigoths, 506.

:

Julia (la loi). Avait rendu le crime de lèse-majesté arbitraire, 165. JULIEN l'apostat. Par une fausse combinaison, causa une affreuse famine à Antioche, 330. On peut, sans se rendre complice de son apostasie, le regarder comme le prince le plus digne de gouverner les hommes, 383. A quel motif il attribue la conversion de Constantin, 384. JULIEN (le comte). Son exemple prouve qu'un prince ne doit jamais insulter ses sujets, 176. Pourquoi entreprit de perdre sa patrie et son roi, 201.

Jurisconsultes romains. Se sont trom

pés sur l'origine de l'esclavage, 303. Juridiction civile. C'était une des maximes fondamentales de la monarchie française, que cette juridic

tion résidait toujours sur la même tête que la puissance militaire; e c'est dans ce double service que l'auteur trouve l'origine des justion seigneuriales, 528 et suiv. Juridiction ecclésiastique. Néces saire dans une monarchie, Nous sommes redevables de s établissement aux idées de Com tantin sur la perfection, 370. Se entreprises sur la juridiction lae. 487. Flux et reflux de la juridictin ecclésiastique et de la juridiction laie, 452 et suiv. Juridiction laie. Voyez Juridictin ecclésiastique.

Juridiction royale. Comment elle re cula les bornes de la juridiction ecclésiastique et de celle des seigneurs biens que causa cette révolution, 487.

Jurisprudence. Causes de ses variations dans une monarchie : inconvéniens de ces variations: remèdes, 61. Est-ce cette science ou la theologie qu'il faut traiter dans les livres de jurisprudence? 618 et suiv. Jurisprudence française. Consistait en procédés au commencement de la troisième race, 458. Quelle étai celle du combat judiciaire, 461 suiv. Variait du temps de saint Louis selon la différente nature des tribunaux, 474 et suiv. Comment on en conservait la mémoire da temps où l'écriture n'était point en usage, 478 et suiv. Comment saint Louis en introduisit une uniforme par tout le royaume, 485 et suiv. Lorsqu'elle commença à devenir an art, les seigneurs perdirent l'usage d'assembler leurs pairs pour juger, 489 et suiv. Pourquoi l'auteur n'est pas entré dans le détail des changemens insensibles qui en ont formé le corps, 492.

Jurisprudence romaine. Lagnelle, de celle de la république ou de celle des empereurs, était en usage en France du temps de saint Lous, 484.

Justice. Ses rapports sont antérieurs an lois, 2. Les particuliers ne doivent jamais être autorisés à punir euxmêmes le crime qu'ils dénoncent, 79. Les sultans ne l'exercent qu'en f'outrant, 425. Précautions que daivent prendre les lois qui permettent de se la faire à soi-même, 502 Nos pères entendaient par rendre la justice, protéger le coupable contre la vengeance de l'offense, 534. Ce que nos pères appelaient rendre la jus

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:

tice ce droit ne pouvait appartenir qu'à celui qui avait le fief, à l'exclusion même du roi: pourquoi, 536. Justice divine. A deux pactes avec les hommes, 414.

Justice humaine. N'a qu'un pacte avec les hommes, ibid. Justices seigneuriales. Sont nécessaires

dans une monarchie, 417. De qui ces tribunaux étaient composés : comment on appelait des jugemens qui s'y rendaient, 467. De quelque qualité que fussent les seigneurs, ils jugeaient en dernier ressort, sous la seconde race, toutes les matières qui étaient de leur compétence : quelle était cette compétence, 470. Ne ressortissaient point aux missi dominici, 471. Pourquoi n'avaient pas toutes, du temps de saint Louis, la même jurisprudence, 475. L'auteur en trouve l'origine dans le double service dont les vassaux étaient tenus dans les commencemens de la monarchie, 527 et suiv. L'auteur, pour nous conduire comme par la main à leur origine, entre dans le détail de la nature de celles qui étaient en usage chez les Germains, et chez les peuples sortis de la Germanie pour conquérir l'empire romain, ibid. et suiv. Ce qu'on appelait ainsi du temps de nos pères, 534. D'où vient le principe qui dit qu'elles sont patrimoniales en France, 535 et suiv. Ne tirent point leur origine des affranchissemens que les rois et les seigneurs firent de leurs serfs, ni de l'usurpation des seigneurs sur les droits de la couronne: preuves, 536 et suiv., 538 et suiv. Comment et dans quel temps les églises commencèrent à en posséder, 537 et suiv. Etaient établies avant la fin de la seconde race, 538 et

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suiv. Où trouve-t-on la preuve, au défaut des contrats originaires de concession, qu'elles étaient originaire ment attachées aux fiefs, 540. JUSTINIEN. Maux qu'il causa à l'empire en faisant la fonction de juge 67. Pourquoi le tribunal qu'il établit chez les Laziens leur parut insupportable, 253. Coup qu'il porta à la propagation, 371. A-t-il raison d'appeler barbare le droit qu'ont les mâles de succéder au préjudice des filles? 409. En permettant au mari de reprendre sa femme condamnée pour adultère, songea plus à la religion qu'à la pureté des moeurs, 412. Avait trop en vue l'indissolubilité du mariage, en abrogeant une loi de Constantin touchant celui des femmes qui se remarient pendant l'absence de leur mari, dont elles n'ont point de nouvelles, 413. En permettant le divorce pour entrer en religion, s'éloignait entièrement des principes des lois civiles, ibid. S'est trompé sur la nature des testamens per ces et libram, 428. Contre l'esprit de toutes les anciennes lois, accorda aux mères la succession de

leurs enfans, 434. Ota jusqu'au moindre vestige du droit ancien touchant les successions: il crut suivre la nature, et se trompa, en écartant ce qu'il appela les embarras de l'ancienne jurisprudence, ibid. et suiv. Temps de la publication de son code, 489. Comment son droit fut apporté en France autorité qu'on attribua dans les différentes provinces, ibid. et suiv. Epoques de la découverte de son Digeste ce qui en résulta: changemens qu'il opéra dans les tribunaux, ibid. Loi inutile de ce prince, 504. Sa compilation n'est pas faite avec assez de choix,506.

Kur. C'est le seul fleuve, en Perse, qui soit navigable, 392.

tre cette république et celle d'Athènes, quant à la subordination aux magistrats, 41. Les éphores y maintenaient tous les états dans l'égalité, 50. Vice essentiel dans la constitution de cette république, 64. Ne subsista long-temps que parce qu'elle 'étendit point son territoire, 104. Quel était l'objet de son gouvernement, 129. C'était une république

que les anciens prenaient pour une monarchie, 140. C'est le seul état où deux rois aient été supportables, ibid. Excès de liberté et d'esclavage en même temps dans cette république, 155. Pourquoi les esclaves y ébranlèrent le gouvernement, 211. Etat injuste et cruel des esclaves dans cette république 213. Pourquoi l'aristocratie s'y établit plutôt qu'à Athènes, 234. Les moeurs y donnaient le ton, 254. Les magistrats seuls y réglaient les mariages, 356. Les ordres du magistrat y étaient totalement absolus, 498. L'ignominie y était le plus grand des malheurs, et la faiblesse le plus grand des crimes, ibid. On y exercait les enfans au larcin, et l'on ne punissait que ceux qui se laissaient surprendre en flagrant délit, 500 et suiv. Ses usages sur le vol avaient été tirés de la Grèce, et furent la source des lois romaines sur la même matière, ibid. Ses lois sur le vol étaient bonnes pour elle, et ne valaient rien ailleurs, 501. Lacédémoniens. Leur humeur et leur caractère étaient opposés à ceux des Athéniens, 255. Ce n'était pas pour invoquer la Peur que ce peuple belliqueux lui avait élevé un autel, 378.

Lamas. Comment justifient la loi qui

chez eux permet à une femme d'avoir plusieurs maris, 218 et suiv. LAOCKIUM. Sa doctrine entraîne trop dans la vie contemplative, 383. Larcin. Pourquoi on exerçait les enfans de Lacédémone à ce crime, 500.

Latins. Qui étaient ceux que l'on nommait ainsi à Rome, 348. LAW. Bouleversement que son ignorance pensa causer, 14. Son système fit diminuer le prix de l'argent, 329. Danger de son système, 338. La loi par laquelle il défendit d'avoir chez soi au-delà d'une certaine somme en argent était injuste et funeste. Celle de César, qui portait la même défense, était juste et sage, 496.

Laziens. Pourquoi le tribunal que Justinien établit chez eux leur parut insupportable, 253.

Législateurs. En quoi les plus grands se sont principalement signalés, 8 et suiv. Doivent conformer leurs lois au principe du gouvernement, 34. Ce qu'ils doivent avoir principalement en vue, 69. Suites funestes de leur dureté, 71. Comment doivent

ramener les esprits d'un peuple que des peines trop rigoureuses ont renda atroce, 73. Comment doivent user des peines pécuniaires et des peines corporelles, 8. Ont plus besoin de sagesse dans les pays chauds, et surtout aux Indes, que dans nos climats, 193. Les mauvais sont cear qui ont favorisé le vice du climat; les bons, ceux qui ont lutte contre le climat, ibid. et suiv. Belle règle qu'ils doivent suivre, 213. Doivent forcer la nature du climat, quand il viole la loi naturelle des deux sexes, 224. Doivent se eonformer à l'esprit d'une nation, quand il n'est pas contraire à l'esprit du gouvernement, 255. Ne doivent point ignorer la différence qui se trouve entre les vices moraux et les vices politiques, 258. Règles qu'ils doivent se prescrire pour un état despotique, ibid. Comment quelques-uns ont confondu les principes qui gouvernent les hommes, 260 et suiv. Devraient prendre Solon pour modèle, 264. Doivent, par rapport à la propagation, régler leurs vues sur le climat, 360 et suiv. Sont obligés de faire des lois qui combattent les sentimens naturels même, 432. Comment doit introduire les lois utiles qui choquent les préjugés et les usages généraux, 484. De quel esprit doivent être animes, 494. Leurs lois se sentent toujours de leurs passions et de leurs préjugés, 507. Où ontil appris ce qu'il faut prescrire pour gouverner les sociétés avec équité? 605.

Législateurs romains. Sur quelles maximes ils réglèrent l'usure après la destruction de la république, 350.

Législatif (corps). Doit-il être longtemps sans être assemblé ? 134. Doit-il être toujours assemble? ibid. et suiv. Doit-il avoir la faculté de s'assembler lui-même ? ibid. et suiv, Quel doit être son pouvoir vis-à-vis de la puissance exécutrice, 135. Législative (puissance). Voyez Puissance législative.

Legs. Pourquoi la loi Voconienne y

mit des bornes, 430 et suiv. LÉPIDUS. L'injustice de ce triumvit est une grande preuve de l'injustice des Romains de son temps, 170. Lèpre. Dans quel pays elle s'est etendue, 197

Lépreux. Étaient morts civilement par la loi des Lombards, ibid. Lese-majesté (Crime de ). Précaution

que l'on doit apporter dans la punition de ce crime, 162 et suiv. Lorsqu'il est vague, le gouvernement dégénère en despotisme, 163. C'est un abus atroce de qualifier ainsi les actions qui ne le sont pas. Tyrannie monstrueuse exercée par les empereurs romains sous prétexte de ce crime, ibid. et suiv. N'avait point lien sous les bons empereurs, quand il n'était pas direct, 164. Ce que c'est proprement, suivant Ulpien, ibid. Les pensées ne doivent point être regardées comme faisant partie de ce crime, 165. Ni les paroles indiscrètes, ibid. et suiv. Quand et dans quels gouvernemens les écrits doivent être regardés comme crime de lèse-majesté, 166 et suiv. Calomnie dans ce crime, 168. Il est dangereux de le trop punir dans une république, 169. Lettres anonymes. Sont odieuses, et ne méritent attention que quand il s'agit du salut du prince, 174. Lettres de change. Epoque et auteurs

de leur établissement, 317 et suiv. C'est à elles que nous sommes redevables de la modération des gouvernemens d'aujourd'hui, et de l'anéantissement du machiavélisme," ibid. Ont arraché le commerce des bras de la mauvaise foi pour le faire rentrer dans le sein de la probité, ibid.

Lettres de grace. Leur utilité dans

une monarchie, 77.

Leudes. Nos premiers historiens nom

ment ainsi ce que nous appelons vassaux leur origine, 525. Il paraît, par tout ce qu'en dit l'auteur, que ce mot était proprement dit des vassaux du roi, ibid. et suiv. Par qui étaient menés à la guerre, et qui ils y menaient, 526. Pourquoi leurs arrière-vassaux n'étaient pas menés à la guerre par les comtes, 528. Etaient des comtes dans leurs seigneuries, 529. Voyez Vassaux. Lévitique. Nous avons conservé ses dispositions sur les biens du clergé, excepté celles qui mettent des bornes à ces biens, 397. LEUVIGILDE. Corrigea les lois des Wisigoths, 436. n. Libelles. Voyez Ecrits.

Liberté. Chacun a attaché à ce mot l'idée qu'il a tirée du gouvernement dans lequel il vit, 127 et suiv. On a vu quelquefois confondre la liberté du peuple avec sa puissance, 128. Juste idée que l'on doit se faire de la liberté, ibid. et 422. On ne

:

doit pas la confondre avec l'indépendance, 128. Elle ne réside pas plus essentiellement dans les républiques qu'ailleurs, ibid. Constitution du gouvernement unique qui peut l'établir et la maintenir, ibid. et suiv. Elle est plus ou moins étendue suivant l'objet particulier que chaque état se propose, ibid. Existe principalement en Angleterre, 129. Il n'y en a point dans les états où la puissance législative et la puissance exécutrice sont dans la même main, 130 et suiv. Il n'y en a point où la puissance de juger est réunie à la législative et à l'exécutrice, ibid. Ce qui la forme dans son rapport avec la constitution de l'état, 156. Considérée dans le rapport qu'elle a avec le citoyen en quoi elle consiste, ibid. Sur quoi est principalement fondée, 157. Un homme qui, dans un pays où l'on suit les meilleures lois criminelles possibles, est condamné à être pendu, et doit l'être le lendemain, est plus libre qu'un pacha ne l'est en Turquie, 158. Est favorisée par la nature des peines et leur proportion, ibid. et suiv. Comment on en suspend l'usage dans une république, 170 et suiv. On doit quelquefois, même dans les états les plus libres, jeter un voile dessus, 171. choses qui l'attaquent dans la monarchie, 173. Ses rapports avec la levée des tributs et la grandeur des revenus publics, 178, 184. Est mortellement attaquée en France par la façon dont on y lève les impôts sur les boissons, 181. L'impôt qui lui est le plus naturel, est celui sur les marchandises, 185. Quand on en abuse pour rendre les tributs excessifs, elle dégénère en servitude, et l'on est obligé de diminuer les tributs, 186. Causes physiques qui font qu'il y en a plus en Europe que dans toutes les autres parties du monde, 228. Se conserve mieux dans les montagnes qu'ailleurs, 235. Les terres sont cultivées en raison de la liberté, et non de leur fertilité, ibid. Se maintient mieux dans les îles que dans le continent, 236. Convient dans les pays formés par l'industrie des hommes, ibid. et suiv. Celle dont jouissent les peuples qui ne cultivent point les terres est très-grande, 240, 251. Les Tartares sont une exception à la règle précédente: pourquoi, 242. Est très-grande chez les peuples qui n'ont pas l'usage de la monnaie,

Des

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