Pégu. Comment les successions y sont réglées, 51. n. Un roi de ce pays pensa étouffer de rire en apprenant qu'il n'y avait point de roi à Venise, 253. Les points principaux de la religion de ses habitans sont la pratique des principales vertús morales, et la tolérance de toutes les autres religions, 382. Peine de mort. Dans quel cas est juste, 160. Peine du talion. Dérive d'une loi antérieure aux lois positives, 2. Peines. Doivent être plus ou moins sévères, suivant la nature des gouvernemens, 69. Augmentent ou diminuent dans un état à mesure qu'on s'approche ou qu'on s'éloigne de la liberté, ibid. Tout ce que la loi appelle peine dans un état modéré en est une exemple singulier, 64. Comment on doit ménager l'empire qu'elles ont sur les esprits, 71. Quand elles sont outrées, elles corrompent le despotisme même, 72 et suiv. Le sénat de Rome préférait celles qui sont modérées : exemple, 74. Les empereurs romains en proportionnèrent la rigueur au rang des coupables, 76. Doivent être dans une juste proportion avec les crimes: la liberté dépend de cette proportion, ibid. et suiv., 158 et suiv. C'est un grand mal en France qu'elles ne soient pas proportionnées aux crimes, 77. Pourquoi celles que les empereurs romains avaient prononcées contre l'adultère ne furent pas suivies, go et suiv. Doivent être tirées de la nature de chaque crime, 158 et suiv. Quelles doivent être celles des sacrileges, ibid. des crimes qui sont contre les mœurs ou contre la pureté, 159. des crimes contre la police, ibid. des crimes qui troublent la tranquillité des citoyens sans en attaquer la sûreté, ibid. et suiv. des crimes qui attaquent la sûreté publique, ibid. Quel doit être leur objet, 167. On ne doit pas en faire subir qui violent la pudeur, ibid. On en doit faire usage pour arrêter les crimes, et non pour faire changer les manières d'une nation, 259. Imposées par les lois romaines contre les célibataires, 367. Une religion qui n'en annoncerait point pour l'autre vie n'attacherait pas beaucoup, 394. Celles des lois barbares étaient toutes pécuniaires; ce qui rendait la partie publique inutile, 480 et suiv. Pourquoi il y en avait tant de pécuniaires chez les Germains, qui étaient si pauvres, 532. Peines fiscales. Pourquoi plus grandes en Europe qu'en Asie, 183. Peines pécuniaires. Sont préférables aux autres, 78. On peut les aggraver par l'infamie, ibid. Pélerinage de la Mecque. Gengiskan le trouvait absurde: pourquoi, 395. PENN. Comparé à Lycurgue, 30. Pénestes. Peuple vaincu par les Thessaliens. Etaient condamnés à exercer l'agriculture, regardée comme une profession servile, 32. Pénitence. Règles puisées dans le bon sens, que l'on doit suivre quand on impose des pénitences aux autres ou à soi-même, 384. Pensées. Ne doivent point être punies, 165. PEONIUS. La perfidie qu'il fit à son père prouve que les offices des comtes étaient annuels, et qu'il les rendaient perpétuels à force d'argent, 550. PEPIN. Fit rédiger les lois des Frisons, 436. Constitution de ce prince qui ordonne de suivre la coutume partout où il n'y a pas de loi; mais de ne pas préférer la coutume à la loi, 447. Explication de cette constitution, 448. De son temps, les coutumes avaient moins de force que les lois on préférait cependant les coutumes; enfin elles prirent entièrement le dessus, ibid. Comment sa maison devint puissante: attachement singulier de la nation pour elle, 559. Se rendit maître de la monarchie en protégeant le clergé 563. Précautions qu'il prit pour faire rentrer les ecclésiastiques dans leurs biens, 566. Fait oindre et bénir ses deux fils en même temps que lui: fait obliger les seigneurs à n'élire jamais personne d'une autre race. Čes faits, avec plusieurs autres qui suivent, prouvent que pendant la seconde race la couronne était électi ve, 2 572. Partage son_royaume entre ses deux fils: 573. La foi et hommage a-t-elle commencé à s'établir de son temps? 594. Pères. Doivent-ils être punis pour leurs enfans? 79. C'est le comble de la fureur despotique que leur disgrâce entraîne celle de leurs enfans et de leurs femmes élever et de 7. Sont dans l'obligation naturelle nourrir leurs enfans; et c'est pour trouver celui que cette obligation garde que le mariage est établi, 353. Est-il juste que le mariage de leurs re 盛 enfans dépende de leur consentement? 356. Il est contre la nature qu'un père puisse obliger sa fille à répudier son mari, surtout lorsqu'il a consenti au mariage, 407. Dans quels cas sont autorisés par le droit naturel à exiger de leurs enfans qu'ils les nourrissent, 408. Sont-ils obligés, par le droit naturel, de donner à leurs enfans un métier pour gagner leur vie? ibid. La loi naturelle leur ordonne de nourrir leurs enfans, mais non pas de les faire héritiers, 409 et suiv. Pourquoi ne peuvent pas épouser leurs filles, 416. Pouvaient à Rome vendre leurs enfans. De là la faculté sans bornes que les Romains avaient de tester, 427. La force du naturel leur faisait souffrir à Rome d'être confondus dans la sixième classe, pour éluder la loi Voconienne en faveur de leurs enfans, 431. Père de famille. Pourquoi ne pouvait pas permettre à son fils, qui était en sa puissance, de tester, 429. Pères de l'Eglise. Le zèle avec lequel ils ont combattu les lois Juliennes est pieux, mais mal entendu, 366. Périéciens. Peuple vaincu par les Crétois. Etaient condamnés à exercer l'agriculture, regardée comme une profession servile, 32. Perse. Les ordres du roi y sont irrévocables, 23. Comment le prince s'y assure la couronne, 52. Bonne coutume de cet état, qui permet à qui veut de sortir du royaume, 177. Les peuples y sont heureux, parce que les tributs y sont en régie, 378. La polygamie, du temps de Justinien n'y empêchait pas les adultères, 220. Les femmes n'y sont pas même chargées du soin de leurs habillemens, 224. La religion des Guèbres a rendu ce royaume florissant; celle de Mahomet le détruit : pourquoi, 383. C'est le seul pays où la religion des Guèbres peut convenir, 397. Le roi y est chef de la religion: P’AIcoran borne son pouvoir spirituel, 400. Il est aisé, en suivant la méthode de M. l'abbé Dubos, de prouver qu'elle ne fut point conquise par Alexandre, mais qu'il y fut appelé par les peuples, 544. Perses. Leur empire était despotique, et les anciens les prenaient pour une monarchie, 140. Coutume excellente chez eux pour encourager l'agriculture, 196. Comment vinrent à bout de rendre leur pays fertile et agréable, 237. Etendue de leur empire: en surent-ils profiter pour le conmerce? 297. Préjugé singulier les a toujours empechés de faire commerce des Indes, ibid. Porquoi ne profitèrent pas de la conquête de l'Egypte pour leur commerce, 299. Avaient des dognes faux, mais très-utiles, 389. Pourquoi avaient consacré certaines femilles au sacerdoce, 397. Epousaiert leur mère, en conséquence du precepte de Zoroastre, 417. Personnes. Dans quelle proportion doivent être taxées, 180. Peste. L'Egypte en est le siége principal sages précautions prises a Europe pour en empêcher la commenication, 198. Pourquoi les Turcs prennent si peu de précautions contre cette maladie, ibid. Petits-enfans. Succédaient, dans l'ancienne Rome, à l'aïeul paternel, et non à l'aïeul maternel: raison de cette disposition, 427. Peuple. Quand il est souverain, comment peut user de sa souverainete, 7. Ce qu'il doit faire par lui-meme quand il est souverain; ce qu'il doit faire par ses ministres, ibid. Doit, quand il a la souveraineté, nommer ses ininistres et son sénat, ibid. Son discernement dans le choix des généraux et des magistrats, ibid. Quand il est souverain, par qui doit être conduit, 8. Son incapacité dans la conduite de certaines affaires, ibid. De quelle importance il est que, dans les états populaires, la division que l'on en fait par classes soit bien faite, ibid. Ses suffrages doivent être poblics, 10. Son caractère, ibid. Dot faire les lois dans une démocratie, ibid. Quel est son état dans Paristocratie, 11. Il est utile que, dans une aristocratie, il ait quelque influence dans le gouvernement, ibid. Il est difficile que dans une monarchie il soit ce que l'auteur appelk vertueux pourquoi, 21. Comment, dans les états despotiques, il est à l'abri des ravages des ministres, 23 Ce qui fait sa sûreté dans les étab despotiques, ibid. La cruauté és souverain le soulage quelquefois, ibid. Pourquoi on méprise sa franchise dans une monarchie, 25. Tinat long-temps aux bonnes maximes qu'il a une fois embrassées, 34. Pent-il, dans une république, être juge des crimes de lèse-majesté ? 65. Les lois doivent mettre un frein à la cupidité qui le guiderait dans les jugemens des crimes de lèse-majeste, ibid. Cause de sa corruption, 96. Ne doit pas, dans un état libre, avoir la puissance législative : à qui doit la confier, 132. Son attachement pour les bons monarques, 173. Jusqu'à quel point on doit le charger d'impôts, 180 et suiv. Veut qu'on lui fasse illusion dans la levée des impôts: comment on peut conserver cette illusion, 182. Est plus heureux sous un gouvernement barbare que sous un gouvernement corrompu, 187. SON SALUT EST LA PREMIÈRE LOI, 424. Peuple d'Athènes. Comment fut divisé par Solon, 9. Peuple de Rome. Son pouvoir sous les cing premiers rois, 142. Comment il établit sa liberté, 144 et suiv. Sa trop grande puissance était cause de l'énormité de l'usure, 348. Peuple naissant. Il est incommode d'y vivre dans le célibat; il ne l'est point d'y avoir des enfans: c'est le contraire dans un peuple formé, 358. Peuple romain. Comment fut divisé par Servius Tullius, 8. Comment était divisé du temps de la république, et comment s'assemblait, 144. et suiv. Peuples. Ceux qui ne cultivent point les terres sont plutôt gouvernés par le droit des gens que par le droit civil, 239. Leur gouvernement, leurs ibid. Netirent point leurs mœurs, ornemens de l'art, mais de la nature : de là la longue chevelure des rois francs, 248. Leur pauvreté peut dériver de deux causes qui ont différens effets, 276. PHALEAS de Chalcédoine. En voulant établir l'égalité, il la rendit odieuse, 38. PHEDRE. Éloge de la Phèdre de Ra cine: elle exprime les véritables accens de la nature, 408. Phéniciens. Nature et étendue de leur commerce, 292. Réussirent à faire le tour de l'Afrique, 303. Ptolomée regardait ce voyage comme fabuleux, 305. PHILIPPE de Macédoine, blessé au siége d'une ville, 174. Comment profita d'une loi de la Grèce, qui était juste mais imprudente, 282. PHILIPPE III, dit Auguste. Ses Établissemens sont une des sources des coutumes de France, 492. PHILIPPE IV, dit le Bel. Quelle autorité il donna aux lois de Justinien, 488. PHILIPPE VI, dit de Valois. Abolit l'usage d'ajourner les soigneurs sur les appels des sentences de leurs juges, et soumit leurs baillis à cet ajournement, 477. PHILIPPE II, roi d'Espagne. Ses richesses furent cause de sa banqueroute et de sa misère, 321. Absurdité dans laquelle il tomba quand il proscrivit le prince d'Orange, 505. PHILON. Explication d'un passage de cet auteur touchant les mariages des Athéniens et des Lacédémoniens, 37. Philosophes. Où ont-ils appris les lois de la morale? 605 et suiv. Philosophie. Commença à introduire le célibat dans l'Empire: le christianisme acheva de l'y mettre en crédit, 369. PIERRE I. (le czar). Mauvaise loi de ce prince, 175. Lois age de ce prince, 180. S'y prit mal pour changer les moeurs et les manières des Moscovites, 259. Comment a joint le PontEuxin à la mer Caspienne, 291. Piété. Ceux que cette vertu inspirent parlent toujours de la religion, parce qu'ils l'aiment, 393. Pistes. Voyez Edit de Pistes. Places fortes. Sont nécessaires sur les frontières d'une monarchie; pernicieuses dans un état despotique, III. Placites des hommes libres. Ce qu'on appelait ainsi dans les temps reculés de la monarchie, 525. Plaideurs. Comment traités en Turquie, 63. Passions funestes dont ils sont animés, ibid. Plaines. La monarchie s'y établit mieux qu'ailleurs, 234. Plantes. Pourquoi suivent mieux les lois naturelles que les bêtes, 2. PLATON. Ses lois étaient la correction de celles de Lacédémone, 29. Doit servir de modèle à ceux qui voudront faire des institutions nouvelles, 31. Ses lois ne pouvaient subsister que dans un petit état, ibid. Regardait la musique comme une chose essentielle dans un état, 32. Voulait qu'on punît un citoyen qui faisait le commerce, ibid. Voulait qu'on punît de mort ceux qui recevraient des présens pour faire leur devoir, 56. Compare la vénalité des charges à la vénalité de la place de pilote dans un vaisseau, 59. Ses lois ôtaient aux esclaves la défense naturelle; on leur doit même la défense civile, 213. Pourquoi il voulait qu'il y eût moins de lois dans une ville où il n'y a point de commerce maritime que dans une ville où il y en a, 283. Ses préceptes sur la propagation, 362. Regardait avee raison comme également impies ceux qui nient l'existence de Dieu, ceux qui croient qu'il ne se mêle point des choses d'ici-bas, et ceux qui croient qu'on l'apaise par des présens, 399. A fait des lois d'épargne sur les funérailles, ibid. Dit que les Dieux ne peuvent pas avoir les offrandes des impies pour agréables, puisqu'un homme de bien rougirait de recevoir des présens d'un malhonnête homme, ibid. Loi de ce philosophe contraire à la loi naturelle, 407. Dans quel cas il voulait qu'on punît le suicide, 497. Loi vicieuse de ce philosophe, 505. Source du vice de quelques-unes de ses lois, 507. PLAUTIUS. Son crime, qu'il ne faut pas confondre avec celui de Papirius, affermit la liberté de Rome, 172. n. Plébéiens. Pourquoi on eut tant de peine à Rome à les élever aux grandes charges: pourquoi ils ne le furent jamais à Athènes, quoiqu'ils eussent droit d'y prétendre dans l'une et dans l'autre ville, 8. Comment ils devinrent plus puissans que les patriciens, 147. A quoi ils bornèrent leur puissance à Rome, 148 Leur pouvoir et leurs fonctions à Rome sous les rois et pendant la république, 149. Leurs usurpations sur l'autorité du sénat, 151. Voyez Peuple de Rome. Plebiscites. Ce que c'était leur origine, et dans quelles assemblées ils se faisaient, 147. PLUTARQUE. Dit que la loi est la reine de tous les mortels et immortels, 1. Regardait la musique comme une chose essentielle dans un état, 32. Trait horrible qu'il rapporte des Thébains, 33. Le nouvelliste ecclesiastique accuse l'auteur d'avoir cité Plutarque; et il est vrai qu'il a cité Plutarque, 473. : Poëtes. Les décemvirs avaient prononcé à Rome la peine de mort contre eux 75. Caractère de ceux d'Angleterre, 274.. Poids. Est-il nécessaire de les rendre uniformes par tout le royaume, 506. Point-d'honneur. Gouvernait tout au commencement de la troisième race, 458. Son origine, ibid. et suiv. Comment s'en sont formés les différens articles, 459. Poisson. S'il est vrai, comme on le prétend, que ses parties huileuses soient propres à la génération, l'institut de certains ordres monastiques est ridicule, 35g. Police. Ce que les Grecs nommaicat ainsi, 141. Quels sont les crimes contre la police: quelles en sont les peines, 160. Ses règlemens sont d' autre ordre que les autres lois civiles, 425. Dans l'exercice de la police, c'est le magistrat plutôt que la ki qui punit: il n'y faut guère de formalités, point de grandes punitions, point de grands exemples, des règlemens plutôt que des lois : pourquoi, ibid. Politesse. Ce que c'est en elle-même: quelle est la source de celle qui est en usage dans une monarchie, 25. Flatte autant ceux qui sont polis que ceux envers qui ils le sont, ibid. Est essentielle dans une monarchie: d'où elle tire sa source, ibid. et suiv. Est utile en France: quelle y en est la source, 255. Ce que c'est en quoi elle diffère de la civilité, 260 et suiv. Il y en a peu en Angleterre: elle n'est entrée à Rome que quand la liberté en est sortie, 273. C'est celle des mœurs, plus que celle des manières, qui doit nous distinguer des peuples barbares, ib. Naît du pouvoir absolu, ibid. Politique. Emploie, dans les monarchies, le moins de vertu qu'il est possible, 19. Ce que c'est: le caractère des Anglais les empêche d'en avoir, 199. Est autorisée par la religion chrétienne, 377. Politiques. Ceux de l'ancienne Grèce avaient des vues bien plus saines que les modernes sur le principe de la démocratie, 17. Sources des faux raisonnemens qu'ils ont faits sur le droit de la guerre, 115 et suiv. Pologne. Pourquoi l'aristocratie de cet état est la plus imparfaite de toutes, 13. Pourquoi il y a moins de luxe que dans d'autres états, 81. L'insurrection y est bien moins utile qu'elle ne l'était en Crète, 100. Objet principal des lois de cet état, 129. Il lui serait plus avantageux de ne faire aucun commerce que d'en faire un quelconque, 287. Polonais. Pertes qu'ils font sur leur commerce en blé, 280. Poltronnerie. Ce vice, dans un particulier, membre d'une nation guerrière, en suppose d'autres : la preuve par le combat singulier avait donc une raison fondée sur l'expérience, 452 et suiv. Poltrons. Comment étaient punis chez les Germains, 460. POLYBE. Regardait la musique comme nécessaire dans un état, 31. Polygamie. Inconvénient de la poly- 221. Pont-Euxin. Comment Seleucus Ni- Pontife. Il en faut dans une religion POPE. L'auteur n'a pas dit un mot du cap Port de mer. Raison morale et physique Pouvoir. Comment on en peut répri- Pouvoir arbitraire. Maux qu'il fait |