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l'usage d'assembler leurs pairs pour
juger, 489. Les ouvrages de ceux
qui vivaient du temps de saint
Louis sont une des sources de nos
coutumes de France, 492.
Pratiques religieuses. Plus une reli-
gion en est chargée, plus elle attache
ses sectateurs, 394.
Pratiques superstitieuses. Une religion
qui fait consister dans leur obser-
vance le principal mérite de ses sec-
tateurs, autorise par-là les désordres,
la debauche et les haines, 385, 390.
Préceptes. La religion en doit moins
donner que de conseils, 381.
Préceptions. Ce que c'était sous la pre-
mière race de nos rois par qui et
quand l'usage en fut aboli, 553.
Abus qu'on en fit, 579.
Prédestination. Le dogme de Maho-
met sur cet objet est pernicieux à
à la société, 383. Une religion qui
admet ce dogme a besoin d'etre sou-
tenue par des lois civiles sévères,
et sévèrement exécutées. Source et
effets de la prédestination mahomé-
tane, 385. Ce dogme donne beaucoup
d'attachement pour la religion qui
l'enseigne, 393.

Prérogatives. Celles des nobles ne doi-

vent pas passer au peuple, 46.
Présens. On est obligé, dans les états
despotiques, d'en faire à ceux à qui
on demande des grâces, 56. Sont
odieux dans une république et dans
une monarchie, ibid. Les magistrats
n'en doivent recevoir aucun, ibid.
C'est une grande impiété de croire
qu'ils apaisent aisément la Divinité,
399.

Présomption. Celle de la loi vaut mieux
que celle de l'homme, 505.
Pret. Du prêt par contrat, 346.
Prêt à intérêt. C'est dans l'Evangile,
et non dans les rêveries des scolas-
tiques, qu'il en faut chercher la
source, 316.

Préteurs. Qualités qu'ils doivent avoir,
8. Pourquoi introduisirent à Rome les
actions de bonne foi, 65. Leurs
principales fonctions à Rome, 149.
Temps de leur création : leurs fonc-
tions: durée de leur pouvoir à Rome,
152. Suivaient la lettre plutôt que
l'esprit des lois, 431. Quand com -
mencèrent à être plus touchés des rai-
sons d'équité que de l'esprit de la
Joi, 434.

Prêtres. Sources de l'autorité qu'ils ont
ordinairement chez les peuples bar-
bates, 252. Les peuples qui n'en ont
point sont ordinairement barbares,
396. Leur origine: pourquoi on s'est

accoutumé à les honorer, ibid. et
suiv. Pourquoi sont devenus
corps séparé, ibid. Dans quel cas
il serait dangereux qu'il y en est
trop, ibid. Pourquoi il y a des re-
ligions qui leur ont ôté non-seule-
ment l'embarras des affaires, mais
même celui d'une famille, ibid.
Preuves. L'équité naturelle demande
que leur évidence soit proportionnet
à la gravité de l'accusation, 592,
602. Celles que nos pères tiraient de
l'eau bouillante, du fer chaud et du
combat singulier, n'étaient pas si
imparfaites qu'on le pense, 452.
Preuves négatives. N'étaient point ad-
mises par la loi salique: elles l'étaient
par les autres lois barbares, 449 et
suiv. En quoi consistaient, ibid. Les
inconvéniens de la loi qui les ad-
mettait étaient réparés par celle qui
admettait le combat singulier, 450.
Exception de la loi salique à cet
égard, 449. Autre exception, 451.
Inconvénient de celles qui étaient
en usage chez nos pères, 453 et suiv.
Comment entrainaient la jurispru
dence du combat judiciaire, 455.
Ne furent jamais admises dans les
tribunaux ecclésiastiques, 457.
Preuves par l'eau bouillante. Admises
par la loi salique. Tempérament
qu'elle prenait pour en adoucir la
rigueur, 451. Comment se faisaient,
452. Dans quel cas on y avait recours,
ibid.

Preuves par l'eau froide. Abolies par
Lothaire, 457.

Preuves par le combat. Par quelles lois
admises, 450, 452. Leur origine,
450. Lois particulières à ce sujet,
ibid. Etaient en usage chez les
Francs preuves, 453. Comment s'e-
tendirent, ibid. et suiv. Voyez
Combat judiciaire.

Preuves par le feu. Comment se fai-
saient. Ceux qui y succombajent
étaient des éffemines qui, dans une
nation guerrière, méritaient d'èuc
punis, 452.

Preuves par témoins. Révolutions qu'a

Prière. Quand elle est reitérée un cer-
essuyées cette espèce de preuves, 491.
tain nombre de fois par jour, elle
Prince. Comment doit gouverner une
porte trop à la contemplation, 383.
monarchie. Quelle doit être la règle
de ses volontés, 13. Est la source de
tout pouvoir dans une monarchie,
ibid. Il y en a de vertueux, 20. Sa
sûreté, dans les mouvemens de la
monarchie, dépend de l'attachement
des corps intermédiaires pou les

:

lois, 47 et suiv. En quoi consiste sa
vraie puissance, 112. Quelle répu-
tation lui est la plus utile, 115. Sou-
vent ne sont tyrans que parce qu'ils
sont faibles, 163. Ne doit point em-
pêcher qu'on lui parle des sujets dis-
graciés, 177. La plupart de ceux de
l'Europe emploient, pour se ruiner,
des moyens que le fils de famille le
plus dérangé imaginerait à peine, 187.
Doit toujours avoir une somme de ré-
serve il se ruine, quand il dépense
exactement ses' revenus, 188. Règles
qu'il doit suivre quand il veut faire
de grands changemens dans sa na-
tion, 259. Ne doit point faire le
commerce, 284. Dans quels rapports
peut fixer la valeur de la monnaie,
332. Il est nécessaire qu'il croie,
qu'il aime ou qu'il craigne la religion,
378. N'est pas libre relativement aux
princes des autres états voisins, 422.
Les traités qu'il a été forcé de faire,
sont autant obligatoires que ceux
qu'il a faits de bon gré, ibid. Il est
important qu'il soit né dans le pays
qu'il gouverne, qu'il n'ait point d'é-
tats étrangers, 424.

Princes du sang royal. Usage des
Indiens pour s'assurer que leur roi
est de ce sang, 410.
Principe du gouvernement. Ce que
c'est en quoi diffère du gouverne-
ment, 13. Quel est celui des divers
gouvernemens 16. Sa corruption
entraîne presque toujours celle du
gouvernement, 93 et suiv. Moyens
très-efficaces pour conserver celui de
chacun des trois gouvernemens, 103.
Priviléges. Sont une des sources de la
variété des lois dans une monarchie,
61. Ce que l'on nommait ainsi à
Rome du temps de la république, 171.
Priviléges exclusifs. Doivent rarement
être accordés pour le commerce
280 et suiv., 284.
Prix. Comment celui des choses se
fixe dans la variation des richesses
de signes, 329 et suiv.
Probité. N'est pas nécessaire pour le
maintien d'une monarchie ou d'un
état despotique, 16. Combien avait
de force sur le peuple romain, 70.
Procédés. Faisaient, au commence-
ment de la troisième race, toute la
jurisprudence, 458.

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Procédure. Le combat judiciaire l'a-
vait rendue publique', 478. Com-
ment devint secrète, ibid. Lors-
qu'elle commenca à devenir un art,
les seigneurs perdirent l'usage d'as-
sembler leurs pairs pour juger, 489
et suiv.

Procédure par recors. Ce que c'était,
479.

Procès entre les Portugais et les Es-
pagnols. A quelle occasion: par qui
jugé, 319.

Procès criminels. Se faisaient autrefois
en public pourquoi. Abrogation
de cet usage, 478 et suiv.
PROCOPE. Faute commise par cet usur-
pateur de l'empire, 59.
Proconsuls. Leurs injustices dans les
provinces, 154.

Procureurs du roi. Utilité de ces ma-
gistrats, 69. Etablis à Majorque par
Jacques second, 482.

Procureurs généraux. Il ne faut pas
les confondre avec ce que l'on ap-
pelait autrefois avoués: différence de
leurs fonctions, 481.
Prodigues. Pourquoi ne pouvaient pas
tester, 429.

Professions. Ont toutes leur loi : les
richesses seulement pour les traitans;
la gloire et l'honneur pour la no-
blesse ; le respect et la considération
pour les ministres et pour les magis-
trats, 379. Est-il bon d'obliger les
enfans de n'en point prendre d'autre
que celle de leur père? 285.
Prolétaire. Ce que c'était à Rome,
432.

Propagation. Lois qui y ont rapport,
353. Celle des bêtes est toujours
constante; celle des hommes est
troublée par les passions, par les
fantaisies et par le luxe, ibid. Est
naturellement jointe à la continence
publique, 354. Est très-favorisée
par la loi qui fixe la famille dans
une suite de personnes du même
sexe, ibid. La dureté du gouver-
nement y apporte un grand obstacle,
358. Dépend beaucoup du nombre
relatif des filles et des garçons,
ibid.
et suiv. Raison morale et physique
de celle que l'on remarque dans les
ports de mer, malgré l'absence des
hommes, 359. Est plus ou moins
grande, suivant les différentes
productions de la terre, ibid. Les
vues du législateur doivent, à cet
égard, se conformer au climat,
360 et suiv. Comment était réglée
dans la Grèce, 361 et suiv. Lois ro-
maines sur cette matière, 363 et suiv.
Dépend beaucoup des principes de
la religion, 370 et suiv. Est fort
gênée par le christianisme, ibid. A
besoin d'être favorisée en Europe,
374. N'était pas suffisamment favori-
see par l'édit de Louis XIV en
faveur des mariages, ibid. Moyens
de la rétablir dans un état dépeuplé :

il est difficile d'en trouver, si la dépopulation vient du despotisme ou des priviléges excessifs du clergé, 375. Les Perses avaient, pour la favoriser, des dogmes faux, mais très-utiles, 389. Voyez Population. Propagation de la religion. Est difficile, surtout dans des pays éloignés, dont le climat, les lois, les mœurs et les manières sont différens de ceux où elle est née, et encore plus dans les grands empires despotiques, 405.

Propres ne remontent point. Origine de cette maxime, qui n'eut lieu d'abord que pour les fiefs, 595. Propréteurs. Leurs injustices dans les provinces, 154.

Propriété. Est fondée sur des lois ci

viles conséquences qui en résultent, 419. Le bien public veut que chacun conserve invariablement celle qu'il tient des lois, ibid. La loi civile est son palladium, ibid. Proscription. Absurdité dans la récompense promise à celui qui assassinerait le prince d'Orange, 505. Avec quel art les triumvirs trouvaient des prétextes pour les faire croire utiles au bien public, 170. Prostitution. Les enfans dont le père a trafiqué la pudicité sont-ils obligés, par le droit naturel, de le nourrir quand il est tombé dans l'indigence? 408.

Prostitution publique. Contribue peu à la propagation: pourquoi, 354. PROTAIRE. Favori de Brunehault': fut cause de la perte de cette princesse, en indisposant la noblesse contre elle par l'abus qu'il faisait des fiefs, 551.

Protestans: Sont moins attachés à leur religion que les catholiques : pourquoi, 393 et suiv.

Protestantisms. S'accommode mieux d'une république que d'une monarchie, 380. Les pays où il est établi sont moins susceptibles de fêtes que ceux où règne le catholicisme, 390. Provinces romaines. Comment étaient gouvernées, 154. Etaient désolées par les traitans, 155.

PTOLOMÉE. Ce que ce géographe connaissait de l'Afrique, 304. Regardait le voyage des Phéniciens autour de l'Afrique comme fabuleux joignait l'Asie à l'Afrique par une terre qui n'exista jamais la mer des

Indes, selon lui, n'était qu'un grand lac, 305.

Public ( bien). C'est un paralogisme de dire qu'il doit l'emporter sur k bien particulier, 419.

Publicains. Voyez Impôts, Tribut, Fermes, Fermiers, Traitans. Pudeur. Doit être respectée dans l punition des crimes, 167. Pourqua la nature l'a donnée à un sexe plutôt qu'à un autre, 224.

Puissance. Combien il y en a de sortes dans un état entre quelles mains le bien de l'état demande qu'elles soient déposées, 129 et suiv. Comment, dans un état libre, les trois puissances, celle de juger, l'exécutrice et la législative, doivent se contre-balancer, 136 et suiv.

Puissance de juger. Ne doit jamais, dans un état libre, être réunie avec la puissance législative : exception, 135 et suiv.

Puissance exécutrice. Doit, dans un état vraiment libre, être entre les mains d'un monarque, 133 et suiv. Comment doit être tempérée par la puissance législative, 134 et suiv. Puissance législative. En quelles mains doit être déposée, 132. Comment doit tempérer la puissance exécutrice, 134 et suiv. Ne peut, dans aucun cas, être qu'accusatrice, 136. A qui était confiée à Rome, 148. Puissance militaire. C'était un principe fondamental de la monarchie, qu'elle fût toujours réunie à la juridiction civile: pourquoi, 528. Puissance paternelle. Combien est utile dans une démocratie: pourquoi on l'abolit à Rome, 41 et suiv. Jusqu'où elle doit s'étendre, ibid. Puissance politique. Ce que c'est, 5. Punitions. Avec quelle modération on en doit faire usage dans une répu blique. Cause du danger de leat multiplicité et de leur sévérité, 169 Voyez Peines.

Pupilles. Dans quel cas on pouvait

ordonner le combat judiciaire dans les affaires qui les regardaient, 464. Pureté corporelle. Les peuples qui

s'en sont formé une idée ont respecte les prêtres, 396. Pyrénées. Renferment-elles des mines précieuses? 308. PYTHAGORE. Est-ce dans ses nombres qu'il faut chercher la raison pour l quelle un enfant naît à sept mois.?564

1

Questeur du parricide. Par qui était nommé, et quelles étaient ses fonctions à Rome, 151. Question on torture. L'usage en doit être aboli: exemples qui le prouvent, 77. Peat subsister dans les états despotiques, 78. C'est l'usage de ce supplice qui rend la peine des faux témoins capitale en France; elle ne l'est point en Angleterre, parce qu'on n'y fait point usage de la question, 499

Rachat. Origine de ce droit féodal, 591.

RACHIS. Ajouta de nouvelles lois à celles des Lombards, 436. RACINE. Eloge de la Phèdre de ce poëte, 408.

Raguse. Durée des magistratures de cette république, 12.

Raillerie, Le monarque doit toujours s'en abstenir, 175. Raison. Il y en a une primitive, qui est la source de toutes les lois, 1. Ce que l'auteur pense de la raison portée à l'excès, 138. Ne produit jamais de grands effets sur l'esprit des hommes, 269. La résistance qu'on lui oppose est son triomphe, 484.

Rangs. Ceux qui sont établis parmi nous sont utiles: ceux qui sont établis aux Indes par la religion sont pernicieux, 599. En quoi consistait leur différence chez les anciens Francs, 440 et suiv.

RAOUL, duc de Normandie. A accordé les coutumes de cette province, 492. Rappel. Voyez Successions. Rapport, Les lois sont les rapports qui dérivent de la nature des choses, 1. Celui de Dieu avec l'univers, ibid. De ses lois avec sa sagesse et sa puissance, ibid. Les rapports de l'équité sont antérieurs à la loi primitive qui les établit, 1 et 2. Rapt. De quelle nature est ce crime, 159.

Rareté de l'or et de l'argent. Sous

combiens d'acceptions on peut prendre cette expression: ce que c'est relativement au change: ses effets, 331.

Rathimburges. Étaient la même chose que les juges ou les échevins, 529. Recéleurs. Punis en Grèce, à Rome et

en France, de la même peine que

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le voleur cette loi, qui était juste. en Grèce et à Rome, est injuste en France pourquoi, 500. RECESSUINDE. La loi par laquelle il permettait aux enfans d'une femme adultère d'accuser leur mère était contraire à la nature, 408. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, 436. Proscrivit les lois romaines, 444. Leva la prohibition des mariages entre les Goths et les Romains pourquoi, ibid. Voulut inutilement abolir le combat judiciaire, 456.

:

Recommander. Ce que c'était que se recommander pour un bénéfice, 539. Récompenses. Trop fréquentes, annoncent la décadence d'un état, 57. Le despote n'en peut donner à ses sujets qu'en argent; monarque, en honneurs qui conduisent à la fortune; et la république, en honneurs seulement, ibid. Une religion qui n'en promettrait pas pour l'autre vie n'attacherait pas beaucoup, 394. Réconciliation. La religion en doit fournir un grand nombre de moyens, lorsqu'il y a beaucoup de sujets de haine dans un état, 387. Reconnaissance. Est une vertu prescrite par une loi antérieure aux lois positives, 2.

Régale. Ce droit s'étend-il sur les églises des pays nouvellement conquis, parce que la couronne du roi est ronde? 504.

Régie des revenus de l'état. Ce que c'est ses avantages sur les fermes : exemples tirés des grands états, 377

et suiv.

Registres Olim. Ce que c'est, 486. Registres publics. A quoi ont succédé : leur utilité, 491 et suiv. Reines régnantes et douairières. Il leur était permis, du temps de Gontrand

et de Childebert, d'aliéner pour toujours, même par testament, les choses qu'elles tenaient du fisc, 560. Religion. L'anteur en parle, non comme theologien, mais comme politique il ne vent qu'unir les intérêts de la vraie religion avec la politique: c'est être fort injuste que de lui prêter d'autres vues, 377. C'est par ses lois que Dieu rappelle sans cesse l'homme à lui, 3. Pourquoi a tant de force dans les états despotiques, 15. Est, dans les états despotiques, supérieure aux volontés du prince, 23. Ne borne point, dans une monarchie, les volontés du prince, 24. Ses engagemens ne sont point conformes à ceux du monde; et c'est là une des principales sources de l'inconséquence de notre conduite, 28. Quels sont les crimes qui l'intéressent, 159. Peut mettre un peu de liberté dans les états despotiques, 176. Raisons physiques de son immutabilité en Orient, 194. Doit, dans les climats chauds, exciter les hommes à la culture des terres, 195. A-t-on droit, pour travailler à sa propagation, de réduire en esclavage ceux qui ne la professent pas ? C'est cette idée qui encouragea les destructeurs de l'Amérique dans leurs crimes, 205. Gouverne les hommes concurremment avec le climat, les lois, les mours, etc. de là naît l'esprit général d'une nation, 254. Corrompit les moeurs à Corinthe, 295. A établi, dans certains pays, divers ordres de femmes légitimes, 355. C'est par raison de climat qu'elle vent, à Formose, que la prêtresse fasse avorter les femmes qui accoucheraient avant l'âge de trente-cinq ans, 36. Les principes de différentes religions tantôt choquent, tantôt favorisent la propagation, 370 et suiv. Entre les fausses, la moins mauvaise est celle qui contribue le plus au bonheur des hommes dans cette vie, 377. Vaut-il mieux n'en avoir point du tout que d'en avoir une mauvaise? 378. Est-elle un motif réprimant? Les maux qu'elle a faits sont-ils comparables aux biens qu'elle a faits? ibid. et suiv. Doit donner plus de conseils que de lois, 381. Quelle qu'elle soit, elle doit s'accorder avec les lois de la morale, 382. Ne doit pas trop porter à la contemplation, 383. Quelle est celle qui ne doit point avoir de crimes inexpiables, 384. Comment sa force s'applique à celle des lois civiles. Son principal

but doit être de rendre les homme bons citoyens, ibid. et suiv. Celle qui ne promet ni récompense ni peine dans l'autre vie doit être sontenue par des lois sévères et severe ment exécutées, 385. Celle qui admet la fatalité absolue endort la hommes; il faut que les lois civis les excitent, ibid. Quand elle defend ce que les lois civiles doivent parmettre, il est dangereux que, de leur côté, elles ne permettent ce qu'elle doit condamner, ibid. Quand elle fait dépendre la régularité de certaines pratiques indifférentes, elle autorise la debauche, les dérégle mens et les haines, ibid. et 3go. C'est une chose bien funeste, quand elle attache la justification à une chose d'accident, ibid. Celle qui ne promettrait dans l'autre monde que des récompenses et point de puni tions serait funeste, 386. Comment celles qui sont fausses sont quelquefois corrigées par les lois civiles, ibid. Comment ses lois corrigent les inconvéniens de la constitution politique, ibid. et suiv. Comment peut arrêter l'effet des haines particulières, 387. Cominent ses lois ont l'effet des lois civiles, ibid. et suiv. Ce n'est pas la vérité ou la fausseté des dogmes qui les rend utiles ou pernicieuses; c'est l'usage ou l'abus qu'on fait de ces dogmes, 388 et sniv. Ce n'est pas assez qu'elle établisse un dogme, il faut qu'elle le dirige, 389 Il est bon qu'elle nous mène à des idées spirituelles, ibid. Comment peut encourager la propagation, 370. Usages avantageux ou pernicieux qu'elle peut faire de la metempsycose, ibid. Ne doit jamais inspirer d'aversion pour les choses indifferentes, 390. Ne doit inspirer de mépris pour rien que pour les vices, ibid. Doit être fort réservée dans l'établis sement des fêtes qui obligent à la cessation du travail; elle doit même, à cet égard, consulter le climat, ibid. Est susceptible de lois locales relatives à la nature et aux productions du climat, 391. Moyens de la rendre plus générale, 392 et suiv. Il y a de l'inconvénient à transporter une religion d'un pays à un autre, 292. Celle qui est fondée sur le dimat ne peut sortir de son pays, ibil Toute religion doit avoir ses dognes particuliers et un culte général, ibid. Différentes causes de l'attachement plus ou moins fort que l'on peut avoir pour sa religion, 1o. L'idolâtie nous

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