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attire sans nous attacher. La spiri-
tualité ne nous attire guère; mais
nous y sommes attachés. 2o. La spi-
ritualité, jointe aux idées sensibles
dans le culte, attire et attache. De
là les catholiques tiennent plus à
leur religion que les protestans à la
leur. 3°. La spiritualité jointe à une
idée de distinction de la part de la
Divinité. De là tant de bons Musul-
mans. 4°. Beaucoup de pratiques qui
Occupent. De l'attachement des
Mahometans, des Juifs, et l'indif-
férence des Barbares. 5o. La pro-
messe des récompenses et la crainte
des peines. 6o. La pureté de la mo-
rale. 70. La magnificence du culte.
8°. L'établissement des temples,
393 et suiv. Nous aimons, en fait dé
religion, tout ce qui suppose un ef-
fort, 397. Pourquoi a introduit le
célibat de ses ministres, ibid. Bor-
nes que les lois civiles doivent mettre
aux richesses de ses ministres, ibid.
et suiv. Il y faut faire des lois d'é-
pargne, 399. Ne doit pas, sous pré-
texte de dons, exiger ce que les né-
cessités de l'état ont laissé aux peu-
ples, ibid. Ne doit pas encourager
ibid.
les dépenses des funérailles,
Celle qui a beaucoup de ministres
doit avoir un pontife, ibid. Quand
on en tolère plusieurs dans un état,
on doit les obliger de se tolérer en-
tre elles, 400. Celle qui est oppri-
mée devient elle-même tôt ou tard
réprimante, ibid. Il n'y a que celles
qui sont intolérantes qui aient du
zèle pour leur propagation, ibid.
C'est une entreprise fort dangereuse
pour un prince, même despotique,
de vouloir changer celle de son état :
pourquoi, 401. Excès horribles et
inconséquences monstrueuses qu'elle
produit, quand elle dégénère en su-
perstition, 402. Elle court risque
d'être cruellement persécutée et ban-
nie, si elle résiste avec roideur aux
lois civiles qui lui sont opposées,
405. Pour en faire changer, les in-
vitations, telles que sont la faveur,
l'espérance de la fortune, etc. sont
plus fortes que les peines, 401 et
suiv. Sa propagation est difficile, sur-
tout dans les pays éloignés, dont le
climat, les lois, les moeurs et les
manières, sont différens de ceux où
elle est née ; et encore plus dans les
grands empires despotiques, 405.
Les Européens insinuent la leur dans
des
les pays étrangers, par le
moyen
connaissances qu'ils y portent les
disputent s'élèvent entre eux; ceux

qui ont quelque intérêt sont aver tis; on proscrit la religion et ceux qui la prêchent, ibid. C'est la seule chose fixe qu'il y ait dans un état despotique, 406. D'où vient sa principale force, ibid. C'est elle qui, dans certains états, fixe le trône dans certaines familles, 410. On ne doit point décider par ses préceptes, lorsqu'il s'agit de ceux de la loi naturelle, 411. Ne doit pas ôter la defense naturelle par des austérités de pure discipline, ibid. Ses lois ont plus de sublimité, mais moins d'étendue que les lois civiles, 412. Objet de ses lois, ibid. Les principes de ses lois peuvent rarement régler ce qui doit l'etre par les principes du droit civil, ibid. Dans quel cas on ne doit pas suivre sa loi qui défend, mais la loi civile qui permet, 413. Dans quel cas il faut suivre ses lois à l'égard des mariages; et dans quel cas il faut suivre les lois civiles, 414 et suiv. Les idées de religion ont souvent jeté les hommes dans de grands égaremens, 417. Quel est son esprit, ibid. De ce qu'elle a consacré un usage, il ne faut pas conclure que cet usage est naturel, 418. Est-il nécessaire de la rendre uniforme dans toutes les parties de l'état? 506 et suiv. Dans quelles vues l'auteur a parlé de la vraie, et dans quelle vue il a parlé des fausses, 610 et suiv. Religion catholique. Convient mieux à une monarchie que la protestante, 380.

Religion chrétienne. Combien nous a rendus meilleurs, 379. Il est presque impossible qu'elle s'établisse jamais à la Chine, 262. Peut s'allier très-difficilement avec le despotisme, facilement avec la monarchie et le gouvernement républicain, ibid. et 379. Sépare l'Europe du reste de l'univers; s'oppose à la réparation des pertes qu'elle fait du côté de la population, 374. A pour objet le bonheur éternel et temporel des hommes; elle veut donc qu'ils aient les meilleures lois politiques et civiles, 378. Avantages qu'elle a sur toutes les autres religions, même par rapport à cette vie, 379. N'a pas seulement pour objet notre félicité future, mais elle fait notre bonheur dans ce monde: preuves par faits, ibid. et suiv. Pourquoi n'a point de crimes inexpiables beau tableau de cette religion, 384.

L'Esprit des Lois n'étant qu'un ouvrage de pure politique et de pure

jurisprudence, l'auteur n'a pas eu pour objet de faire croire la religion chrétienne, mais il a cherché à la faire aimer, 596. Preuves que Montesquieu la croyait et l'aimait, 599 et suiv. Ne trouve d'obstacle nulle part où Dieu la veut établir, 617. Voyez Christianisme.

Religion de l'ile Formose. La singularité de ses dogmes prouve qu'il est dangereux qu'une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, 385.

Religion des Indes. Prouve qu'une religion qui justifie par une chose d'accident, perd inutilement le plus grand ressort qui soit parmi les hommes, 386.

Religion des Tartares de Gengiskan. Ses dogmes singuliers prouvent qu'il est dangereux qu'une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, 385.

Religion juive. A été autrefois chérie

de Dieu; elle doit donc l'être encore: réfutation de ce raisonnement, qui est la source de l'aveuglement des Juifs, 402.

Religion naturelle. Est-ce en être sectateur de dire que l'homme pouvait à tous les instans oublier son Créateur, et que Dieu l'a rappelé à lui par les lois de la religion? 605,

que le suicide est en Angleterre l'effet d'une maladie? 606 et suiv.

que d'expliquer quelque chose de ses principes 607 et suiv. Loin d'être la même chose que l'athéisme, c'est elle qui fournit les raisonnemens pour le combattre, 608. Religion protestante. Pourquoi est-elle plus répandue dans le Nord? 385. Religion révélée. L'auteur en reconnaît une preuves, 599 et suiv. Remontrances. Ne peuvent avoir lieu dans le despotisme, 23. Leur utilité dans une monarchie, 47. Remontrances aux inquisiteurs d'Espagne et de Portugal, l'injuste cruauté de l'inquisition est démontrée, 402 et suiv.

Renonciation à la couronne. Il est absurde de revenir contre par les restrictions tirées de la loi civile, 420. Celui qui la fait, et ses descendans contre qui elle est faite peuvent d'autant moins se plaindre, que l'état aurait pu faire une loi pour les exclure, 424 et suiv.

Rentes. Pourquoi elles baissèrent après la découverte de l'Amérique, 328 et suiv.

Rentiers. Ceux qui ne vivent que de

rentes sur l'état et sur les partiesliers sont-ils ceux de tous les etoyens qui, comme les moins utiles à l'état, doivent être les moins ménages? 344 et suiv.

Repos. Plus les causes physiques y portent les hommes, plus les causes morales les en doivent éloigner, 195.

Représentans du peuple dans un état libre. Quels ils doivent être, par qui choisis, et pour quel objet, 132 Quelles doivent être leurs fonctions, 133.

Republique. Combien il y en a de sortes, 6. Comment se change en état monarchique, ou même despotique, 11. Nul citoyen n'y doit être revêtu d'un pouvoir exorbitant, ibid. Exception à cette règle, ibid. Quelle y doit être la durée des magistratures, 12. Quel en est le principe, 16. Peinture exacte de son état quand la vertu n'y règne plus, 17. Les crimes privés y sont plus publics que dans une monarchie, 19 et suiv. L'ambition y est pernicieuse, 21. Pourquoi les mœurs y sont plus pures que dans une monarchie, 25. Combien l'éducation y est essentielle, 28. Comment peut être gouvernée sagement et être heurense, 35. Les récompenses n'y doivent consister qu'en honneurs, 57. Y doiton contraindre les citoyens d'accepter les emplois publics? 58. Les emplois civils et militaires doivent y être réunis, ibid. La vénalité des charges y serait pernicieuse, 59. Il y faut des censeurs, ibid et suiv. Les fautes y doivent être punies comme les crimes, ibid. Les formalités de justice y sont nécessaires, 63. Dans les jugemens, on y doit suivre le texte précis de la loi, 64 Comment les jugemens doivent s'y former, ibid. A qui le jugement des crimes de lèse-majesté y doit être confié, et comment on y doit mettre un frein à la cupidité du peuple dans ses jugemens, 65. La clémence y est moins nécessaire que dans la monarchie, 79. Les républiques finissent par le luxe, 84. La continence publique y est nécessaire, 87. Pourquoi les moeurs des femmes y sont austères, ibid. Les dots des femmes y doivent être médiocres, 92. La communauté de biens entre mari et femme n'y est pas si utile que dans une monarchie, ibid. Les gains nuptiaux des femmes y seraient pernicieux, ibid. Une tran

quillité parfaite, une sécurité entière, sont funestes aux états républicains, 97. Propriétés distinctives de ce gouvernement, 103 et suiv. Comment pourvoit à sa sûreté, 108. Il y a dans ce gouvernement un vice intérieur, auquel il n'y a point de remède, et qui le détruit tôt ou tard, ibid. Esprit de ce gouvernement, 110. Quand et comment peut faire des conquêtes, 118. Conduite qu'elle doit tenir avec les peuples conquis, 119. On croit communément que 'est l'état où il y a le plus de liberté, 128. Quel est le chef-d'œuvre de législation dans une petite république, 141. Pourquoi, quand elle conquiert, elle ne peut pas gouverner les provinces conquises autrement que despotiquement, 155. Il est dangereux d'y trop punir le crime de lèse-majesté, 169. Comment on y suspend l'usage de la liberté, 170 et suiv. Lois qui y sont favorables à la liberté des citoyens, 171. Quelles y doivent être les lois contre les débiteurs, ibid. et suiv. Tous les citoyens y doivent-ils avoir la liberté de sortir des terres de la république? 177. Quels tributs elle peut lever sur les peuples qu'elle a rendus esclaves de la glèbe, 179. On y peut augmenter les tributs, 185. Ses revenus sont presque toujours en rẻgie, 189. La profession des traitans n'y doit pas être honorée, ibid. La pudeur des femmes esclaves y doit être à couvert de l'incontinence de leurs maîtres, 209. Le grand nombre d'esclaves y est dangereux, 210. Il est plus dangereux d'y armer les esclaves que dans une monarchie, ibid. Règlemens qu'elle doit faire touchant l'affranchissement des esclaves, 214 et suiv. L'empire sur les femmes n'y pourrait pas être bien exercé, 222. Il s'en trouve plus souvent dans les pays stériles que dans les pays fertiles, 239. Il y a des pays où il serait impossible d'établir ce gouvernement, 253. S'allie trèsfacilement avec la religion chrétienne, 262. Le commerce d'économie y convient mieux que celui du luxe, 276. On y peut établir un port franc, 281. Comment doit acquitter ses dettes, 344. et suiv. Les bâtards doivent être plus odieux que dans les monarchies, 356. Il y en a il est bon de faire dépendre les mariages des magistrats, ibid. On y réprime également le luxe de vanité et celui de superstition, 399.

y

L'inquisition n'y peut former que de malhonnêtes gens, 414. On y doit faire en sorte que les femmes ne puissent s'y prévaloir, pour le luxe, ni de leurs richesses, ni de l'espérance de leurs richesses, 434 et suiv. Il y a certaines républiques où l'on doit punir ceux qui ne prennent aucun parti dans les séditions, 495. République fédérative. Ce que c'est. Cette espèce de corps ne peut être détruit pourquoi, 108. De quoi doit être composée, 109 et suiv. Ne peut que très-difficilement subsister, si elle est composée de républiques et de monarchies: raisons et preuves, ibid. Les états qui la composent ne doivent point conquérir les uns sur les autres, 118. Républiques anciennes. Vice essentiel qui les travaillait, 132 et suiv. Tableau de celles qui existaient dans le monde avant la conquête des Romains. Tous les peuples connus hors la Perse, étaient alors en république, 139.

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Républiques d'Italie. Les peuples y sont moins libres dans nos moque narchies: pourquoi, 130. Touchent presque au despotisme : ce qui les empêche de s'y précipiter, ibid. Républiques grecques. Dans les meilleures, les richesses étaient aussi onéreuses que la pauvreté, 127. Leur esprit était de se contenter de leurs territoires: c'est ce qui les fit subsister si long-temps, 104. Répudiation. La faculté d'en user était accordée, à Athènes, à la femme comme à l'homme, 225. Différence entre le divorce et la répudiation: la faculté de répudier doit être accordée, partout où elle a lieu, aux femmes comme aux hommes: pourquoi, 226. Est-il vrai que, pendant cinq cent vingt ans, personne n'osa à Rome user du droit de répudier accordé par la loi, 227. Les lois sur cette matière changèrent à Rome à mesure que les mœurs y changèrent, 266.

Rescrits. Sont une mauvaise sorte de législation: pourquoi, 506. Restitutions. Il est absurde de vouloir employer contre la renonciation à une couronne celles qui sont tirées de la loi civile, 420. Résurrection des corps. Ce dogme, mal dirigé, peut avoir des conséquences funestes, 598. Retrait lignager. Pernicieux dans une aristocratie, 45. Utile dans une monarchie, s'il n'était accordé qu'aux

nobles, 46. Quand a pu commencer à avoir lieu à l'égard des fiefs, 595. Revenus publics. Usage qu'on en doit faire dans une aristocratie, 43. Leur rapport avec la liberté: en quoi ils consistent: comment on les peut et on les doit fixer, 178. Révolutions. Ne peuvent se faire qu'avec des travaux infinis et de bonnes mœurs, et ne peuvent se soutenir qu'avec de bonnes lois, 40. Difficiles et rares dans les monarchies; faciles et fréquentes dans les états despotiques, 47. Ne sont pas toujours accompagnées de guerre, 48. Remettent quelquefois les lois en vigueur, 144.

RHADAMANTHE. Pourquoi expédiaitil les procès avec célérité, 264. Rhodes. On y avait outré les lois touchant la sûreté du commerce, 283. A été une des villes les plus commercantes de la Grèce, 295 et suiv. RHODES (le marquis de). Ses rêveries

sur les mines des Pyrénées, 308. Rhodiens. Quel était l'objet de leurs lois, 283. Leurs lois donnaient le navire et sa charge à ceux qui restaient dedans pendant la tempête, et ceux qui l'avaient quitté n'avaient rien, 426.

RICHELIEU (le cardinal de ). Pourquoi exclut les gens de bas lieu de l'administration des affaires dans une monarchie, 20. Preuve de son amour pour le despotisme, 47. Suppose, dans le prince et dans ses ministres, une vertu impossible, 48. Donne dans son Testament un conseil impraticable, 502 et suiv.

Richesses. Combien, quand elles sont excessives, rendent injustes ceux qui les possèdent, 39. Comment peuvent demeurer également partagées dans un état, 8o. Etaient aussi onéreuses dans les bonnes républiques grecques que la pauvreté, 83. Effets bienfaisans de celles d'un pays, 179. En quoi les richesses consistent, 286. Leurs causes et leurs effets, 290. Dieu veut que nous les méprisions ne lui faisons donc pas voir, en lui offrant nos trésors, que nous les estimons, 399. Ripuaires. La majorité était fixée par leur loi, 249. Réunis avec les Saliens

sous Clovis, conservèrent leurs usages, 435. Quand et par qui leurs usages furent mis par écrit, ibid. Simplicité de leurs lois causes de cette simplicité, ibid. et suiv. Comment leurs fois cessèrent d'être en

usage chez les Français, 445 et suiv. Leurs lois se contentaient de la preuve négative, 449; - et toutes les lois barbares, hors la loi salique, admettaient la preuve par le combat singulier, 450. Cas où ils admettaient la preuve par le fer, 453. Voyez Francs ripuaires.

Rites. Ce que c'est à la Chine, 251. Riz. Les pays qui en produisent sont beaucoup plus peuples que d'autres, 295.

Robe (gens de ). Quel rang tiennent en France leur état, leurs fonctions leur noblesse comparée avec celle d'épée, 285.

:

:

Rohan (duché de ). La succession des rotures y appartient au dernier des mâles raisons de cette loi, 243. Rois. Ne doivent rien ordonner à leurs sujets qui soit contraire à l'honneur, 27. Leur personne doit être sacrée, même dans les états les plus libres, 135. Il vaut mieux qu'un roi soit pauvre et son état riche, que de voir l'état pauvre et le roi riche, 324. Leurs droits à la conronne ne doivent se régler par la loi civile d'aucun peuple, mais par la loi politique seulement, 420 et suiv. Rois d'Angleterre. Sont presque toujours respectés au dehors et inquiétés au dedans, 271. Pourquoi, ayant une autorité si bornée, ont tout l'appareil et l'extérieur d'une puissance si absolue, ibid.

Rois de France. Sont la source de toute justice dans leur royaume, 470. On ne pouvait fausser les jugemens rendus dans leur cour, ou rendus dans celle des seigneurs par des hommes de la cour royale, ibid. Ne pouvaient, dans le siècle de saint Louis, faire des ordonnances generales pour tout le royaume sans le concert des barons, 474. Germe de l'histoire de ceux de la première race, 510. L'usage où ils étaient autrefois de partager leur royaume entre leurs enfans est une des sources de la servitude de la glèbe et des fiefs, 505. Leurs revenus étaient bornés autrefois à leur domaine, qu'ils faisaient valoir par leurs esclaves, et au produit de quelques péages preuves, 521. Dans les commencemens de la monarchie, ils levaient des tributs sur les serfs de leurs domaines seulement; et ces tributs se nommaient census ou cell, 522 et suiv. Voyez Ecclésiastiques, Seigneurs. Bravoure de ceux qui regnèrent dans le commencement de

:

La monarchie, 527. En quoi consistaient leurs droits sur les hommes libres dans les commencemens de la monarchie, ibid. et suiv. Ne pouvaient rien lever sur les terres des Francs c'est pourquoi la justice ne pouvait pas leur appartenir dans les fiefs, mais aux seigneurs seulement, 535. Leurs juges ne pouvaient autrefois entrer dans aucun fief pour y faire aucunes fonctions, ibid. Férocité de ceux de la première race: ils ne faisaient pas les lois, mais suspendaient l'usage de celles qui étaient faites, 553. En quelle qualité ils présidaient, dans les commencemens de la monarchie, aux tribunaux et aux assemblées où se faisaient les lois; et en quelle qualité ils commandaient leurs armées, 557. Epoque de l'abaissement de ceux de la première race, 559. Quand et pourquoi les maires les tinrent enfermés dans leurs palais, ibid. Ceux de la seconde race furent électifs et héréditaires en même temps, 571. Leur puissance directe sur les fiefs. Comment et quand ils l'ont perdue, 584.

Rois de Rome. Etaient électifs confir

matifs, 142. Quel était le pouvoir des cinq premiers, ibid. et suiv. Quelle était leur compétence dans les jugemens, 150.

Rois des Francs. Pourquoi portaient une longue chevelure, 248. Pourquoi avaient plusieurs femmes et leurs sujets n'en avaient qu'une, ibid. Leur majorité, 249 et suiv. Raisons de leur esprit sanguinaire, 251.

Rois des Germains. On ne pouvait l'être avant la majorité. Inconvéniens qui firent changer cet usage, 250. Etaient différens des chefs; et c'est dans cette différence que l'on trouve celle qui était entre le roi et le maire du palais, 557. Romains. Pourquoi introduisirent les actions dans leurs jugemens, 64 et suiv. Ont été long-temps réglés dans leur mœurs, sobres et pauvres, 101. Avec quelle religion ils étaient liés par la foi du serment: exemples singuliers, 102. Pourquoi plus faciles à vaincre chez eux qu'ailleurs, 113. Leur injuste barbarie dans les conquêtes, 115. Leurs usages ne permettaient pas de faire mourir une fille qui n'était pas nubile : comment Tibère concilia cet usage avec sa cruauté, 167. Leur sage modération dans la punition des conspirations,

170. Époque de la dépravation de leurs âmes, ibid. Avec quelles précautions ils privaient un citoyen de sa liberté, 171. Pourquoi pouvaient s'affranchir de tout impôt, 184. Raisons physiques de la sagesse avec laquelle les peuples du Nord se maintinrent contre leur puissance, 193 et suiv. La lèpre était inconnue aux premiers Romains, 197. Ne se tuaient point sans sujet : différence, à cet égard, entre eux et les Anglais, 199. Leur police touchant les esclaves n'était pas bonne, 210. Leurs esclaves sont devenus redoutables à mesure que les mœurs se sont corrompues, et qu'ils ont fait contre eux des lois plus dures. Détail de ces lois, 212. Mithridate profitait de la disposition des esprits pour leur reprocher les formalités de leur justice, 253. Les premiers ne voulaient point de roi, parce qu'ils en craignaient la puissance du temps des empereurs, ils ne voulaient point de roi, parce qu'ils n'en pouvaient pas souffrir les manières, 254. Trouvaient, du temps des empereurs, qu'il y avait plus de tyrannie à les priver d'un baladin qu'à leur imposer des lois trop dures, ibid. Idée bizarre qu'ils avaient de la tyrannie sous les empereurs, ibid. Etaient gouvernés par les maximes du gouvernement et les mœurs anciennes, ibid. Leur orgueil leur fut utile, parce qu'il était Joint à d'autres qualités morales, 257. Motifs de leurs lois au sujet des donations à cause de noces, 266. Pourquoi leurs navires étaient plus vites que ceux des Indes, 293. Plan de leur navigation : leur commerce aux Indes n'était pas si étendu, mais était plus facile que le nôtre, 303. Ce qu'ils connaissaient de l'Afrique, 304 et suiv. Où étaient les mines d'où ils tiraient l'or et l'argent, 308. Leur traité avec les Carthaginois touchant le commerce maritime, ibid. Belle description du danger auquel Mithridate les exposa, 30g et suiv. Pour ne pas paraître conquérans, ils étaient destructeurs: conséquence de ce système, 310. Leur génie pour la marine, ibid. La constitution politique de leur gouvernement, leur droit des gens et leur droit civil étaient opposés au commerce, 311. Comment réussirent à faire un corps d'empire de toutes les nations conquises, 312. Ne voulaient point de commerce avec les barbares, ibid. N'avaient pas l'es

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