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pôt par tête est celui qui lui est le plus naturel, 185. Sa marche est un obstacle à son établissement eu Angleterre, 200. Combien il y en a de sortes, 208. Celle des femmes est conforme au génie du pouvoir despotique, 222. Pourquoi règne en Asie, et la liberté en Europe, a3a et suiv. Est naturelle aux peuples du midi, 289. Voyez Esclavage. Servitude de la glèbe. Ce qui a fait croire que les barbares qui conquirent l'empire romain firent un règlement général qui imposait cette servitude. Ce règlement, qui n'exista jamais, n'en est point l'origine : où il la faut chercher, 514 et suiv. Servitude domestique. Ce que l'auteur entend par ces mots, 116 et suiv. Indépendante de la polygamie, 223. Servitude politique. Dépend de la nature du climat, comme la civile et la domestique, 223.

SERVIUS TULLIUS. Comment divisa le peuple romain: ce qui résulta de cette division, 8 et suiv. Comment monta au trône. Changement qu'il apporta dans le gouvernement de Rome, 142 et suiv. Sage établissement de ce prince pour la levée des impôts à Rome, 155. Rétablit les lois de Romulus et de Numa sur le partage des terres, et en fit de nouvelles, 427. Avait ordonné que quiconque ne serait pas inscrit dans le cens serait esclave. Cette loi fut conservée. Comment se faisait-il donc qu'il y eût des citoyens qui ne fussent pas compris dans le cens? 431. SEVERE, empereur. Ne voulut pas que le crime de lèse-majesté indirect eût lieu sous son règne, 184. Sexes. Le charme que les deux sexes s'inspirent est une des lois de la nature, 4. L'avancement de leur puberté et de leur vieillesse dépend des climats; et cet avancement est une des règles de la polygamie, 217. SEXTILIUS RUFUS. Blame par Ciceron de n'avoir pas rendu une succession dont il était fidei-commissaire, 432.

SEXTUS. Son crime fut-il utile à la li

berté? 172.

SEXTUS PEDUCEUS. S'est rendu fameux pour n'avoir pas abusé d'un fidéi-commis, 432.

Siamois. Font consister le souverain bien dans le repos : raisons physiques de cet opinion. Les législateurs la doivent combattre, en établissant des lois toutes pratiques, 194. Toutes les religions leur sont indifférentes.

On ne dispute jamais chez eux sur

cette matière, 40 5. Sibérie. Les peuples qui l'habitent sont sauvages, et non barbares, 238. Voyez Barbares.

Sicile. Etait pleine de petits peuples, et regorgeait d'habitans avant les Romains, 362.

SIDNEY. Que doivent faire, selon lui, ceux qui représentent le corps d'un peuple, 132.

Siéges. Causes de ces défenses opiniatres et de ces actions dénaturées que l'on voit dans l'histoire de la Grèce, 501.

SIGISMOND. Est un de ceux qui recueillirent les lois des Bourguignons, 436. SIMON, comte DE MONTFORT. Est au

teur des coutumes de ce comté, 492. SIXTE V. Sembla vouloir renouveler l'accusation publique contre l'adultère, 89.

Société. Comment les hommes se sont portés à vivre en société, 4 et suiv. Ne peut subsister sans gouvernement, 5. C'est Punion des hommes,

et

non pas les hommes mêmes : d'où il suit que, quand un conquérant aurait le droit de détruire une société conquise, il n'aurait pas celui de tuer les hommes qui la composent, 115. Il lui faut, même dans les états despotiques, quelque chose de fixe: ce quelque chose est la religion, 406.

Sociétés. Dans quel cas ont droit de faire la guerre, 114.

Soeur. Il y a des pays la polygamie a fait déférer la succession à la couronne aux enfans de la sœur du roi, à l'exclusion de ceux du roi même, 409. Pourquoi il n'est pas permis à une sœur d'épouser son frère, 416. Peuples chez qui ces mariages étaient autorisés: pourquoi, 417. Soldats. Quoique vivant dans le célibat, avaient à Rome les priviléges des gens mariés, 369. SOLON. Comment divisa le peuple d'Athènes, 9. Comment corrigea les défectuosités des suffrages donnés par le sort, ibid. Contradiction qui se trouve dans ses lois, 36. Comment bannit l'oisiveté, 40. Loi admirable par laquelle il prévoit l'abus que le peuple pourrait faire de sa puissance dans le jugement des crimes, 65 et suiv. Corrige à Athènes l'abus de vendre les débiteurs, 172. Ce qu'il pensait de ses lois devrait servir de modèle à tous les législateurs, 264. Abolit la contrainte par corps à Athè nes la trop grande généralité de

cette loi n'était pas bonne, 282. A fait plusieurs lois d'épargne dans la religion, 399. La loi par laquelle il autorisait, dans certains cas, les enfans à refuser la subsistance à leur père indigent, n'était bonne qu'en partie, 408 et suiv. A quels citoyens il accorda le pouvoir de tester; pouvoir qu'aucun n'avait avant lui, 428. Justification d'une de ses lois qui paraît bien extraordinaire, 494. Cas que les prêtres égyptiens faisaient de sa science, 522.

Somptuaires. Voyez Lois somptuaires. Sophi de Perse. Détrôné de nos jours pour n'avoir pas assez versé de sang, 22 et suiv.

Sort. Le suffrage par sort est de la na-
ture de la démocratie est défec-
tueux comment Solon l'avait rec-
tifié à Athènes, 9. Ne doit point
avoir lieu dans une aristocratie, 11.
Sortie du royaume. Devrait être per-
mise à tous les sujets d'un prince des-
potique, 77.

Soudans. Leur commerce, leurs ri-
chesses et leur force, après la chute
des Romains en Orient, 316.
Soufflet. Pourquoi est encore regardé
comme un outrage qui ne peut se la-
ver que dans le sang, 459.
Sourd. Pourquoi ne pouvait pas tester,
429.

Souverains. Moyen fort simple dont
usent quelques-uns pour prouver qu'il
est bien aisé de gouverner, 15. Dans
quel gouvernement le souverain peut
être juge, 65 et suiv.

Sparte. Peine fort singulière en usage
dans cette république, 70. Voyez
Lacédémone.

Spartiates. N'offraient aux dieux que
des choses communes, afin de les
honorer tous les jours, 399. Voyez
Lacédémone.
Spectacles. Révolutions qu'ils causèrent
à Rome par l'impression qu'ils fai-
saient sur le peuple, 146.
Spiritualité. Nous ne sommes guère
portés aux idées spirituelles, et nous
sommes fort attachés aux religions
qui nous font adorer un être spiri-
tuel, 393 et suiv.

SPINOSA. Son système est contradic-
toire avec la religion naturelle, 608.
Spinosisme. Quoiqu'il soit incompa-
tible avec le déisme, le nouvelliste
ecclésiastique les cumule sans cesse
sur la tête de M. de Montesquieu :
preuves qu'il n'est ni spinosiste ni
deiste, 597 et suiv.

Stérilité des terres. Rend les hommes meilleurs, 236.

Stoiciens. Leur morale était, après celle des Chrétiens, la plus propre pour rendre le genre humain heureux : détail abrégé de leurs principales maximes, 382. Niaient l'immortalité de l'âme. De ce faux principe ils tiraient des conséquences admirables pour la société, 39r. L'auteur a loné leur morale; mais il a combattu leur fatalité, 602. Le nouvelliste les prend pour des sectateurs de la religion naturelle, tandis qu'ils étaient athées, 608.

mœurs.

-

Subordination des citoyens auz megistrats. Donne de la force aux lois, des enfans à leur père. Utile aux des jeunes gens cut vieillards. Maintient les mœurs, 41. Subsides. Ne doivent point, dans une aristocratie, mettre de différence dans la condition des citoyens, 43. Substitutions. Pernicieuses dans une aristocratie, 45. Sont utiles dans une monarchie, pourvu qu'elles ne soient permises qu'aux nobles, 46. Gênent le commerce, ibid. Quand on fut obligé de prendre à Rome des précautions pour préserver la vie du pupille des embûches du substitué, 265. Pourquoi étaient permises dans l'ancien droit romain, et non pas les fidéi-commis, 429. Quel était le motif qui les avait introduites à Rome, 497:

Substitutions pupillaires. Ce que c'est, 265.

Substitutions vulgaires. Ce que c'est, ibid. En quel cas avaient lieu, 497. Subtilité. Est un défaut qu'il faut éviter dans la composition des lois, 502. Succession au tróne. Par qui réglée dans les états despotiques, 52 et suiv. Comment régléc en Moscovie, ibid. Quelle est la meilleure facon de la régler, ibid. et suiv. Les lois et les usages des différens pays la règlent différemment; et ces lois et usages, qui paraissent injustes à ceux qui ne jugent que sur les idées de leur pays, sont fondées en raison, 409. Ne doit pas se régler par les lois civiles, 420. Peut être changée, si elle devient destructrice du corps politique pour lequel elle a été établie, 424. Cas où l'état en peut changer l'ordre, ibid.

Successions. Un père peut, dans une
monarchie, donner la plus grande
partie de la sienne à un seul de ses
enfans, 46. Comment sont réglées
en Turquie, 51. à Bantam, ibid.
à Pégu, ibid. Appartiennent au
dernier des måles chez les Tartares,

dans quelques petits districts de l'Angleterre, et dans le duché de Rohan en Bretagne raisons de cette loi, 243. Quand l'usage d'y rappeler la fille et les enfans de la fille s'introduisit parmi les Francs: motifs de ces rappels, 245. Ordre bizarre établi par la loi salique sur l'ordre des successions: raisons et source de cette bizarrerie, ibid. et suiv. Leur ordre dépend des principes du droit politique ou civil, et non pas des principes du droit naturel, 409. Estce avec raison que Justinien regarde comme barbare le droit qu'ont les mâles de succéder au préjudice des filles? ibid. L'ordre en doit être fixé dans une monarchie, 420. Origine et révolutions des lois romaines sur cette matière, 427, 435. On en étendit le droit à Rome en faveur de ceux qui se prétaient aux vues des lois faites pour augmenter la population, 433 et suiv. Quand commencèrent à ne plus être régies par la loi Voconienne, 434. Leur ordre à Rome fut tellement changé sous les empereurs, qu'on ne reconnaît plus l'ancien, ibid. et suiv. Origine de l'usage qui a permis de disposer par contrat de mariage, de celles qui ne sont pas ouvertes, 595. Successions ab intestat. Pourquoi si bornées à Rome, et les successions testamentaires si étendues, 427. Successions testamentaires. Voy. Successions ab intestat.

Suède. Pourquoi on y a fait des lois somptuaires, 84.

Suez. Sommes immenses que le vaisseau royal de Suez porte en Arabie, 313. Suffrages. Ceux d'un peuple souverain sont ses volontés, 7. Combien il est important que la manière de les donner dans une démocratie soit fixée par les lois, ibid. Doivent se donner différemment dans la mocratie et dans l'aristocratic, 9. De combien de manières peuvent être donnés dans une démocratie, ibid. Comment Solon, sans gêner les suffrages par sort, les dirigea sur les seuls personnages dignes des magistratures, 9. Doivent-ils être publics ou secrets, soit dans une aristocratie, soit dans une démocratie ? 10. Ne doivent point être donnés par le sort dans une aristocratie, 11. Suicide. Est contraire à la loi naturelle et à la religion révélée. De celui des Romains de celui des Anglais : peut-il être puni chez ces derniers?

199. Les Grecs et les Romains le punissaient, mais dans des cas différens, 497 et suiv. Il n'y avait point de loi à Rome, du temps de la répu blique, qui punît ce crime; il était même regardé comme une bonne action, ainsi que sous les premiers empereurs les empereurs ne commencèrent à le punir que quand ils furent devenus aussi avares qu'ils avaient été cruels, 498. La loi qui punissait celui qui se tuait par faiblesse, était vicieuse, 505. Est-ce être sectateur de la loi naturelle, que de dire que le suicide est en Angleterre l'effet d'une maladie, 606 et suiv.

Suions, nation germaine. Pourquoi vivaient sous le gouvernement d'un seul, 83.

Sujets. Sont portés, dans la monarchie, à aimer leur prince, 173. Suisse. Quoiqu'on n'y paie point de tributs, un Suisse y paie quatre fois plus à la nation qu'un Turc ne paie au sultan, 184.

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Suisses (ligues). Sont une république fédérative et par-là regardée en Europe comme éternelle, 108. Leur république fédérative est plus parfaite que celle d'Allemagne, ibid. Sultans. Ne sont pas obligés de tenir leur parole quand leur autorité est compromise, 22. Droit qu'ils prennent ordinairement sur la valeur des successions des gens du peuple, 51. Ne savent être justes qu'en outrant la justice, 425.

Superstition. Excès monstrueux où elle peut porter, 159. Sa force et ses effets, 241. Est, chez les peuples barbares, une des sources de l'autorité des prêtres, 252. Son luxe doit être réprimé : il est impie, 399. Supplices. Conduite que les législateurs doivent tenir à cet égard, suivant la nature des gouvernemens, 69. Leur augmentation annonce une révolution prochaine dans l'état, ibid. A quelle occasion celui de la roue a été inventé: n'a pas eu son effet : pourquoi, 71 et suiv. Ne doivent pas être les mêmes pour les voleurs que pour les assassins, 77. Ce que c'est, et à quels crimes doivent être appliqués, 160. Ne rétablissent point les mœurs, n'arrêtent point un mal général, 261.

Sûreté du citoyen. Ce qui l'attaque le plus, 157. Peine que méritent ceux qui la troublent, 159. Suzerain. Voyez Seigneur. SYLLA. Etablit des peines cruelles :

pourquoi, 75. Loin de punir, il récompensa les calomniateurs, 168. Synode. Voyez Troyes.

Syracuse. Cause des révolutions de cette république, 95. Dut sa perte à la défaite des Athéniens, ibid. et suiv. L'ostracisme y fit mille maux, tandis qu'il était une chose admirable à Athènes, 496.

TACITE, empereur. Loi sage de ce prince au sujet du crime de lèsemajesté, 168.

TACITE. Erreur de cet auteur prouvée, 339. Son ouvrage sur les mœurs des Germains est court, parce que, voyant tout, il abrège tout. On y trouve les codes des lois barbares, 508. Appelle comites ce que nous appelons aujourd'hui vassaux, 509, 525.

Talion (la loi du). Est fort en usage dans les états despotiques: comment on en use dans les états modérés, 78. Voyez Peine du talion. Táo. Conséquences affreuses qu'il tire du dogme de l'immortalité de l'âme, 388.

:

TARQUIN. Comment monta sur le trône changement qu'il apporta dans le gouvernement: causes de sa chute, 143. L'esclave qui découvrit la conjuration faite en sa faveur fut dénonciateur seulement, et non témoin, 168.

Tartares. Leur conduite avec les Chinois est un modèle de conduite pour les conquérans d'un grand état, 126. Pourquoi obligés de mettre leur nom sur leurs flèches: cet usage peut avoir des suites funestes, 174. Ne lèvent presque point de taxes sur les marchandises qui passent, 184. Les pays qu'ils ont désolés ne sont pas encore rétablis, 336. Sont barbares, et non sauvages, 338 et suiv. Leur servitude, 242 et suiv. Devraient être libres; sont cependant dans l'esclavage politique: raisons de cette singularité, ibid. Quel est leur droit des gens: pourquoi, ayant des mœurs si douces entre eux, ce droit est si cruel, ibid. La succession appartient chez eux au dernier des mâles: raisons de cette loi, 243. Ravages qu'ils ont faits dans l'Asie, et comment ils y ont détruit le commerce, 291. Les vices de ceux de Gengiskan venaient de ce que leur religion défendait ce qu'elle aurait dû permettre, et de ce que leurs lois civiles

T

Syrie. Commerce de ses rois après Alexandre, 300.

Système de Law. Fit diminuer le prix de l'argent, 329. A pensé ruiner la France, 338 et suiv. Occasionna une loi injuste et funeste, qui avait été sage et juste du temps de César, 496.

permettaient ce que la religion anrait dû défendre, 385 et suiv. Pourquoi n'ont point de temple: pourquoi si tolérans en fait de religion, 395. Pourquoi peuvent épouser leurs filles, et non pas leurs mères, 416. Taxes sur les marchandises. Sont les plus commodes et les moins onereuses, 182. Il est quelquefois dangereux de taxer le prix des marchandises, 250. sur les personnes. Dans quelle proportion doivent être imposées, 181. — sur les terres. Bornes qu'elles doivent avoir, ibid. Témoins. Pourquoi il en faut deux pour faire condamner un accusé 158. Pourquoi le nombre de ceux qui sont requis par les lois romaines pour assister à la confection d'un testament fut fixé à cinq, 428. Dans les lois barbares, autres que la salique, les témoins formaient une preuve négative complète, en jurant que l'accusé n'était pas coupable, 449 et suiv. L'accusé pouvait, avant qu'ils eussent été entendus en justice, leur offrir le combat judiciaire: quand et comment ils pouvaient le refuser, 465. Déposaient en publie: abrogation de cet usage, 479. La peine contre les faux témoins est capitale eu France; elle ne l'est point en Angleterre: motifs de ces deux lois, 499.

Temples. Leurs richesses attachent à la religion, 395. Leur origine, ibid. Les peuples qui n'ont point de maisons ne bâtissent point de temples, ibid. Les peuples qui n'ont point de temples ont peu d'attachement pour leur religion, ibid.

Terrain. Comment sa nature influe sur les lois, 234. Plus il est fertile, plus il est propre à la monarchie, ibid. Terre. C'est par le soin des hommes qu'elle est devenue plus propre à être leur demeure, 236. Ses parties sont plus ou moins peuplées, suivant ses différentes productions, 359 et suiv.

Terre salique. Ce que c'était chez les

Germains, 244. Ce n'était point des fiefs, 147. Terres. Quand peuvent être également partagées entre les citoyens,36. Comment doivent être partagées entre les citoyens d'une démocratie, 39. Peuvent-elles être partagées également dans toutes les démocraties? 40. Est-il à propos, dans une république, d'en faire un nouveau partage, lorsque l'ancien est confondu? 82. Bornes que l'on doit mettre aux taxes sur les terres? 181. Rapport de leur culture avec la liberté, 235. C'est une mauvaise loi que celle qui défend de les vendre, 342. Quelles sont les plus peuplées, 359. Leur partage fut rétabli Rome par Servius Tullius, 427. Comment furent partagées dans les Gaules entre les barbares et les Romains, 511.

Terres censuelles. Ce que c'était autrefois, 523.

Tertullien. Voyez Sénatus - consulte

Tertullien.

Testament. Les anciennes lois romai

nes sur cette matière n'avaient pour objet que de proscrire le célibat, 367 et suiv. On n'en pouvait faire, dans l'ancienne Rome, que dans une assemblée du peuple: pourquoi, 428. Pourquoi les lois romaines accordaient-elles la faculté de se choisir par testament tel héritier que l'on jugeait à propos, malgré toutes les précautions que l'on avait prises pour empêcher les biens d'une famille de passer dans une autre, ibid. La faculté indéfinie de tester fut funeste à Rome, ibid. Pourquoi, quand on cessa de les faire dans les assemblées du peuple, il fallut y appeler cinq témoins, ibid. Toutes les lois romaines sur cette matière dérivent de la vente que le testateur faisait autrefois de sa famille à celui qu'il instituait son héritier, 428 et suiv. Pourquoi la faculté de tester était interdite aux sourds, aux muets et aux prodigues, ibid. Pourquoi le fils de famille n'en pouvait pas faire, même avec l'agrément de son père, en la puissance duquel il était, 429 et suiv. Pourquoi soumis chez les Romains à de plus grandes formalités que chez les autres peuples, ibid. Pourquoi devait être concu en paroles directes et impératives. Cette loi donnait la faculté de substituer, mais ôtait celle de faire des fideicommis, 429. Pourquoi celui du père était nul quand le fils était prétérit; et valable, quoique la fille le

fût, ibid. Les parens du défunt étaient obligés autrefois en France d'en faire un à sa place, quand il n'avait pas testé en faveur de l'Eglise, 488. Ceux des suicides étaient exécutés à Rome, 498.

Testament in procinctu. Ce que c'é

tait il ne faut pas le confondre avec le testament militaire, 428. Testament militaire. Quand, par qui, et pourquoi il fut établi, ibid. Testament per æs et libram. Ce que c'était, ibid.

Thébains. Ressource monstrueuse à laquelle ils eurent recours pour adoucir les moeurs des jeunes gens, 33.

THÉODORE LASCARIS. Injustice commise sous son règne sous prétexte de magie, 161.

THEODORIC, roi d'Austrasie. Fit rédiger les lois des Ripuaires, des Bavarois, des Allemands et des Thuringiens, 435.

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THÉODORIC roi d'Italie. Comment adopte le roi des Hérules 251. Abolit le combat judiciaire chez les Ostrogoths, 456.

THEODOSE, empereur. Ce qu'il pensait des paroles criminelles, 166. Appela les petits-enfans à la succession de leur aïeul maternel, 435. Théologie. Est-ce cette science ou la jurisprudence qu'il faut traiter dans un livre de jurisprudence? 618. Théologiens, Maux qu'ils ont faits au commerce, 318.

THEOPHILE, empereur. Pourquoi ne voulait pas, et ne devait pas vouloir que sa femme fit le commerce, 284. THEOPHRASTE. Son sentiment sur la musique, 32.

THÉSÉE. Ses belles actions prouvent que la Grèce était encore barbare de son temps, 388. THIBAUT. C'est ce roi qui a accordé les coutumes de Champagne, 492. THOMAS MORE. Petitesse de ses vues en matière de législation, 507. Thuringiens. Simplicité de leurs lois : par qui furent rédigées, 436. Leurs lois criminelles étaient faites sur le même plan que les ripuaires, 449. Leur façon de procéder contre les femmes, 453.

TIBERE. Se donna bien de garde de renouveler les anciennes lois somptuaires de la république, à laquelle il substituait une monarchie, 83. Par le même esprit, il ne voulut pas qu'on défendit aux gouverneurs de mener leurs femmes dans les provinces, 84. Par les vues de la même

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