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vitales leur font défaut; rares sont les mâles qui échappent à cette loi.

Sans doute, les exemples de longévité abondent chez eux, mais chez les sujets vierges seulement.

De plus, devenus après la fécondation êtres inutiles, la nature s'en débarrasse en les faisant disparaitre?

En outre, les màles de certaines espèces laissent leur pénis dans les organes génitaux des femelles, ce qui est une cause de mortalité pour

eux.

38.

- Micropyle de l'œuf

Le micropyle se trouve au fond de la dépression de l'œuf, au pôle supérieur, et forme un bouton intérieur qui correspond au point de l'œuf où se constitue la tête de l'embryon; la chenille pour sortir saisit ce bouton avec ses mandibules. le brise et agrandit de plus en plus l'ouverture jusqu'à ce qu'une issue suffisante pour le corps entier se soit produite.

C'est par le micropyle que se fait l'éclosion.

39. — Bittacus italicus, Muell.

Nevroptère du groupe des Panorpiens

Au pré de Belage, sous pierres adossées contre la maison forestière, à mi-Canigou, à 1508 mètres d'altitude, un 26 octobre, je vois remuer deux

insectes qui me paraissent étranges par leur forme.

J'observe et j'attends.

Peu après, je remarque bien distinctement la forme de deux insectes qui se livrent devant moi à des attouchements sexuels bizarres.

Mâle et femelle se rapprochent tête contre tête, chacun relève son extrémité abdominale. puis tous deux croisent leurs organes génitaux, les deux corps formant ainsi boucle et la copulation

commence.

Le mâle introduit par poussées successives son pénis dans le vagin qui le sollicite, et, lorsque les organes sont bien en contact, le couple prend position en se fixant contre la paroi inférieure de la pierre.

Quelle est la durée de cet état d'expectation apparente? nous ne saurions le dire, la rigueur de la température ne permettant pas, au moment de l'accouplement de cette espèce, de stationner dans les lieux élevés où nous l'avons trouvée ; nous croyons qu'un jour, puis la nuit suivante sont nécessaires; puis le mâle épuisé se détache de sa compagne pour aller mourir non loin de là, laissant à sa femelle le soin d'assurer la propagation de l'espèce.

Le mode d'accouplement du Bittacus italicus est particulier à quelques espèces d'insectes d'ordres divers, mais ce mode a lieu le plus sou

vent:

par superposition, le mâle sur la femelle:

par superposition, la femelle sur le mâle; par juxtaposition, bout à bout, les deux têtes opposées;

par station latérale, les deux corps dans la même direction.

Dans ces diverses positions et dans le courant de la marche ou du vol, c'est la femelle qui entraîne le mâle.

La plupart des insectes ne peuvent s'accoupler qu'une seule fois, parce que, pour les uns, au moment de la disjonction des deux sexes, le mâle, sort peu enviable, laisse son pénis dans le vagin de la femelle; pour les autres, la réserve séminale s'épuise en un seul rapprochement, le mâle alors, épuisé, meurt.

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En juillet, à Coubezet, le long de la voie ferrée, sur un très grand parcours, nombreux sont les Asilus picipes, Meigen, diptère du groupe des Asilides, prenant leurs ébats; leur vol est court mais rapide; ils s'envolent à l'approche du chasseur, pour aller se reposer non loin de là, puis repartir ensuite.

Que font-ils là? ils surveillent l'éclosion des petits lamellicornes dont ils s'emparent facilement pour les sucer ensuite; c'est dans le courant de la matinée qu'ils sont très actifs; le soir ils se dispersent pour gagner un abri.

vante « Anno Xristi M CC LXXXXI III Kalendas Januarii obiit Berengarius de Palma sacrista Perpiniani qui instituit suum anniversarium ejus anima requiescat in pace» dont les angles sont garnis d'un palmier, armes parlantes de Palma.

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Ce marbre attire en effet l'attention de l'archéologue, et lors du congrès archéologique de France de 1868, un des congressistes, M. de Surigny, dans la séance publique du 25 novembre, donna lecture d'un mémoire sur ce bas-relief funéraire :

« On peut dire de ces petits monuments qu'ils tiennent le milieu entre les dalles tumulaires à fleur de pavé et les tombeaux apparents ou cénotaphes réservés aux grands personnages.

1. Congrès archéologique de France, xxxve session, p. 225 et suivantes.

pas leur abri soyeux; ils s'accouplent et avec la forte chaleur du milieu du jour, les mâles se mettent à l'abri des rayons solaires.

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L'instinct est antérieur aux divers travaux de toute sorte des insectes; il impose la loi sans la subir.

L'instinct est l'incitation inconsciente qui fait partie essentielle des conditions de la vie et se transmet par hérédité.

L'instinct qui dans les conditions normales nous émerveille par son impeccabilité, par son impeccable lucidité, ne nous étonne pas moins par sa stupide ignorance quand surviennent des conditions non habituelles.

Chaque insecte a son métier dans lequel il excelle, sa série d'actes logiquement coordonnés, là il est vraiment maître; sa prescience qui s'ignore, y dépasse notre science qui se connaît; son inspiration inconsciente y domine notre consciente raison, mais écartons-le de sa voie naturelle et du coup l'enténèbrement succède aux splendeurs de l'éclaircie; rien ne rallumera la lueur éteinte, pas même le plus fort stimulant qui soit au monde, le stimulant de la maternité; ainsi l'ateuchus sacer, ce fameux rouleur de pilules tant que l'œuf n'est pas pondu dans sa boule, vingt fois on le déterre, vingt fois la femelle l'enterre à sa profondeur habituelle ; —

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