Scènes de la vie de bohêmeMichel Lévy Frères, 1852 - 417 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
15 avril acheter ajouta Rodolphe ajouta-t-il allait aller allons amant amis amour arriva avaient avez Barbemuche Benoît Blancheron Bohême bohèmes c'était café Carolus chambre chanter chapeau charmante cher chose cœur cousine Angèle demain demanda Marcel devant Dieu dîner disait dit-il Dolorès dolphe donner Est-ce êtes faisait femme fit Colline fit Marcel fit Rodolphe Francine François Ier garçon Gustave Colline habit heures j'ai Jacques jeune homme jeunesse jolie jours Juliette l'amour l'argent l'artiste laisser logement longtemps m'en madame mademoiselle Mimi mademoiselle Musette main maîtresse matin Médicis mer Rouge messieurs meubles minutes Momus monsieur murmura n'avait nankin nuit Parbleu passé pauvre peintre pendant Phémie philosophe piano pipe poche poëte portier propriétaire Qu'est-ce quitter regard rentra répondit Marcel répondit Rodolphe reprit Rodolphe reste robe Roméo et Juliette s'écria s'était Schaunard sera seul Sidonie soir souper trictrac trouver vais venait veux violettes blanches voilà voulait yeux
Fréquemment cités
Page 413 - Hier, en voyant une hirondelle Qui nous ramenait le printemps, Je me suis rappelé la belle Qui m'aima, quand elle eut le temps, Et pendant toute la journée, Pensif, je suis resté devant Le vieil almanach de l'année Où nous nous sommes aimés tant.
Page ix - Adieu, trop inféconde terre, Fléaux humains, soleil glacé! Comme un fantôme solitaire, Inaperçu j'aurai passé. Adieu, les palmes immortelles, Vrai songe d'une âme de feu ! L'air manquait : j'ai fermé mes ailes. Adieu!
Page vi - La Bohème, c'est le stage de la vie artistique ; c'est la préface de l'Académie, de l'Hôtel-Dieu ou de la Morgue.» Nous ajouterons que la Bohème n'existe et n'est possible qu'à Paris.
Page 414 - ... fête Au seul espoir de ton retour. Viens, tu reconnaîtras, ma chère, Tous ceux qu'en deuil mit ton départ, Le petit lit, — et le grand verre Où tu buvais souvent ma part. Tu remettras la robe blanche Dont tu te parais autrefois, Et comme autrefois le dimanche, Nous irons courir dans les bois. Assis le soir sous la tonnelle, Nous boirons encor ce vin clair Où ta chanson mouillait son aile Avant de s'envoler dans l'air.
Page 352 - Si vous croyez que je vais dire Qui j'ose aimer, Je ne saurais, pour un empire, Vous la nommer. Nous allons chanter à la ronde, Si vous voulez, Que je l'adore et qu'elle est blonde Comme les blés. Je fais ce que sa fantaisie Veut m'ordonner, Et je puis, s'il lui faut ma vie, La lui donner. Du mal qu'une amour ignorée Nous fait souffrir, J'en porte l'âme déchirée Jusqu'à mourir. Mais j'aime trop pour que je die Qui j'ose aimer, Et je veux mourir pour ma mie Sans la nommer.
Page 414 - Musette qui s'est souvenue, Le carnaval étant fini, Un beau matin est revenue, Oiseau volage, à l'ancien nid ; Mais en embrassant l'infidèle, Mon cœur n'a plus senti d'émoi. Et Musette, qui n'est plus elle, Disait que je n'étais plus moi. Adieu, va-t'en, chère adorée, Bien morte avec l'amour dernier, Notre jeunesse est enterrée Au fond du vieux calendrier. Ce n'est plus qu'en fouillant la cendre Des beaux jours qu'il a contenus, Qu'un souvenir pourra nous rendre La clef des paradis perdus.