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ECRIVAINS ILLUSTRES.-Madame de Staël.-Lacretelle (Jeune).—
Cuvier. De Jouy.-Chateaubriand. - Michaud.
Cottin.-Sismonde de Sismondi.-Courier.-Ségur.-De la
Mennais.-De Barante.-Charles Nodier.-Guizot.-Scribe.-
Villemain.-Cousin.-Thierry (Augustin).—Paul de Kock.—
Mignet.-Thiers.-Michelet.-De Balzac

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PETIT MUSÉE.

QUATORZIÈME, QUINZIÈME, ET SEIZIÈME SIÈCLES.

ÉCRIVAINS ILLUSTRES.

QUATORZIÈME SIÈCLE.

VERS la FIN de ce siècle, sous le règne de Charles VI., florissait,

FROISSART-NÉ EN 1337.

Si l'on excepte le bon Sire de Joinville, qui, au treizième siècle, écrivit l'histoire de Saint Louis avec toute la simplicité d'une âme candide, Froissart est le premier de nos écrivains qui mérite d'être cité. Aussi naturel, aussi naïf que Joinville, dans sa Chronique, qui embrasse presque tout le quatorzième siècle, il connaît mieux l'art d'attacher le lecteur. Tantôt c'est lui-même qui raconte, tantôt il fait intervenir et parler ceux qui l'ont instruit des faits qu'il rapporte. Son style dans tous ses récits est aussi aisé qu'il est pittoresque. On ne lui doit pas moins d'éloge pour la vérité des portraits qu'il a tracés de la plupart des princes de son temps. Il a laissé aussi quelques pièces de vers, parmi lesquelles on distingue ses Pastourelles.

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QUINZIÈME SIÈCLE. SEIZIÈME SIÈCLE.

QUINZIÈME SIÈCLE.

Vers la FIN de ce siècle, sous les règnes de Louis XI. et de Charles VIII., florissait,

PHILIPPE DE COMMINES-NÉ EN 1445.

Il a écrit l'histoire de Louis XI., dont il avait été le ministre et le favori. On admire sa profondeur en politique, son esprit judicieux et subtil, et tout à la fois son style grave, clair, aisé, où l'on voudrait seulement un peu moins de sécheresse.-Mourut en 1509.

SEIZIÈME SIÈCLE.

Vers le COMMENCEMENT de ce siècle, sous les règnes de Louis XII. et de François I., florissait,

RABELAIS-NÉ EN 1483.

La diversité des traits de son caractère en fait un des plus originaux qui furent jamais. Ses romans allé

goriques de Gargantua et de Pantagruel offrent un mélange inexplicable de bon sens et de folie, de sérieux, de noble enthousiasme et de gaîté bouffonne, de traits d'esprit et d'absurdes trivialités. Toutes les allusions qui s'y trouvent sont évidemment dirigées contre les chefs de la religion et de l'état contemporains de l'auteur, qu'ils laissèrent malgré cela vivre tranquille, apparemment parcequ'il avait su, tout en se moquant d'eux, les faire rire.

Mourut en 1553.

Vers le MILIEU de ce siècle, sous les règnes de François I., Henri II., et François II., florissaient,

AMYOT-NÉ EN 1513.

Le ton naturel et plein de charme qu'il sut prendre dans sa traduction des Vies de Plutarque et dans celle du Daphnis

et Chloé de Longus, lui a acquis une réputation à laquelle ni le temps, ni la connaissance plus approfondie des anciens n'ont encore porté atteinte.-Mourut en 1593.

MONTAIGNE-NÉ EN 1533.

Penseur aussi profond qu'aimable moraliste et brillant écrivain, il nous a laissé dans son livre des Essais un chefd'œuvre, où l'on ne sait ce qu'on doit admirer le plus de sa profonde connaissance du cœur humain, de sa douce philosophie, ou de son heureuse et piquante expression. Mourut en 1592.

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