Présent. Mi proumeni, INDICATIF. Ti proumenes, Mi proumeneri, Si proumene, Vous proumenerias, Si proumeneroun, Passé indéfini. Présent. je me promène. tu te promènes. il se promène. nous nous promenonsvous vous promenez. ils se promènent. Imparfait. je me promenais. je me promenai. nous nous promenâmes. vous vous promenâtes. ils se promenèrent. Passé indéfini. Mi siou proumena ou prou- je me suis promené ou pro Futur présent. Mi proumenarai, Mi serai proumena ou proume- Ti seras proumena, Mi Présent. proumenariou, Ti proumenaries, Si proumnarian, Vous proumenarias, Si proumenarioun, Passé. CONDITIONNELS. Présent. je me promènerais.neog nous nous promènerions. ལྟ vous vous promeneriez. 67 995) il se promèneraient. 912 910 Passé. Mi seriou proumena ou proume- je me serais promené ou pro Que ti sieches proumena, que je me sois promené ou promenée. que tu te sois promené, qu'il se soit promené. que nous nous soyons promenés. que vous vous soyez promenés. qu'ils se soient promenés. Plus-que-parfait. que je me fusse promené ou promenée. que tu te fusses promené. qu'il se fût promené. que nous n. fussions promenés. Que vous fouguessias proumenas, que vous vous fussiez promenés. Que si fouguessóun proumenas, qu'ils se fussent promenés. Dans les verbes actifs, passifs, neutres et monopersonnels, les verbes provençaux ne prennent point de pronom, et dans les verbes réfléchis ils en prennent un; ce qui rend cette langue presque aussi simple que la langue latine. DES VERBES MONO PERSONNELS. Les VERBES MONOPERSONNELS ne se conjuguent, dans tous leurs temps, qu'à la troisième personne du singulier. Les modes sont les différentes manières d'affirmer ou de signifier dans les verbes. Il y en a cinq : l'indicatif, le conditionnel, l'impératif, le subjonctif et l'infinitif. Quand un verbe, qui doit être au subjonctif, est précédé d'un autre verbe au présent ou au futur, il faut mettre le présent du subjonctif; et quand le premier verbe est à un temps passé ou au conditionnel, il faut mettre le second aux temps passés du subjonctif, c'est-à-dire, à l'imparfait, passé ou plus-queparfait, et jamais au présent. EXEM PLES: Je prétends qu'il finisse. Il aurait voulu que tu écrivisses. D'après cette règle, qui n'est point sans exception, on ne dira pas comme la grande majorité des Provençaux: il fallait que j'allas, il fallait que je reçus, il fallait que je sentis, il fallait que j'écrivis, attendu que la première et la seconde. personne du singulier de l'imparfait du subjonctif se termine toujours en sse que j'allasse, que je reçusse, que tu sentisses que tu écrivisses, &c., et le pluriel: que nous sentissions, que vous écrivissiez, qu'ils reçussent. ? Lorsque les pronoms je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles, ce, on, suivent le verbe, ne manquez pas d'interposer un trait d'union. Le t dans chante-t-il, danse-t-elle, &c., n'est qu'une lettre euphonique. Chante il, danse elle, serait un hiatus tout-à-fait désagréable. Tout impératif qui n'a point de s final, en prend un devant y et en vas-y, donnes-en, &c. Dites pourtant donnez-m'en, et non pas donnez-mois-en. Tous les verbes en endre et en ondre adoptent le d en certains temps, et tous les verbes en oindre le rejettent. Les verbes rompre, mettre et leurs composés, retiennent la consonne qui précède le s final, comme je romps, je corromps, je mets, je remets, &c. Ecrivez aussi je vaincs, je convaincs avec le c. Les verbes, à la première personne du singulier, finissent toujours par un s, excepté lorsque le mot finit par un e muet dans les passés des verbes en er, et dans tous les futurs. Il en est de même de la seconde personne du singulier de l'impératif. ex Les verbes qui suivent les pronoms tu et nous, finissent toujours par un s. Geux qui suivent vous finissent par un z cepté dans les passés défini et antérieur qui prennent un s. Les troisièmes personnes du pluriel finissent toujours par nt ; et dans tous les temps de l'indicatif et du conditionnel, quand la première personne du singulier finit par un s, la troisième personne du singulier finit par un t. Presque tous les verbes qui commencent par les syllabes ac, af, al, an, ap, ar, as, at, doublent leurs consonnes. Il en est |