Journal étrangerChez J. F. Quillau, 1761 |
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Expressions et termes fréquents
affez aîles ainfi Anac Arts auffi auroit avoient avoit ayent beauté Beaux-Arts Braun c'eft c'eſt Caonabbo caufe chofe Colomb compofé confervation confidérable connoiffance Danfe de-là deffein difcours Efpagnols efpece enfuite eſt étoient étoit facrée fage fans doute fe trouve fecond fecours femble femelle fenfations fenfible fens fentiment feroit fervir feul feur fignes arbitraires fignes naturels fimple fœtus foit font fous fouvent froid artificiel fuivant fujet Gazette Haarlem habitans HISTOIRE du Verre Indes inftrumens intéreffantes Irwin Journal des Savans Journal Etranger jufqu'à l'Artifte l'Auteur l'efprit l'expreffion l'Hiftoire l'ufage laiffe Langofte lefquels Lettre liffe lorfque mâle maniere Meffieurs Mémoire ment mouvemens Mufique n'eft n'eſt néceffaire obfervations paffe paffions paroît particulieres penfer perfection perfonnes pierres plaifir plufieurs Poéfie Poëte pofée pourroit préfent preffion prefque premiere production du froid propofe queftion raifon refte repréfenter s'eft tems terre tion ufage vafe vaiffeaux verre دو دو
Fréquemment cités
Page 41 - Texpreffion, en concourant à infpirer au fpeftateur la paflïon que le danfeur veut exciter. Or , comme alors la mufique eft prife pour la caufe de la danfe , & que l'effet eft toujours la fin pour laquelle la caufe eft employée, la mufique, dans ce cas , eft regardée comme un art auxiliaire , qui dans tous les points & à tous égards , doit fe prêter au génie & aux befoins de la danfe. La danfe peut aufii très-bien être liée à la poéfie & à la mufique en même tems.
Page 4 - C'eft alors, & ce n'eft qu'alors , que vous vous verrez en quelque forte fupérieur aux objets des connoiflances humaines ; que vous en pénétrerez le principe s la fin,- les moyens , les différences & les rapports ; que vous occuperez enfin , au milieu des fciences & des arts , la place que l'antiquité donnoit à Apollon au milieu des mufes. Quelle obligation avons-nous au nombre...
Page 8 - Uttres fur les fenfations. tes des traits de la beauté : auffi n'eftil point d'autorité comparable à l'autorité de l'artifte ; il difpofe à fon gré de tous les mouvemens de notre ame, il nous encourage , il nous épouvante, il nous fait efpérer, craindre, ofer , frémir, rire, pleurer. Tous ces différens effets doivent abfolument couler d'une feule & unique fource ; deux différentes fources de mouvement feroient de notre ame une fubftance compofée , & la raifon nous démontre qu'elle eft...
Page 25 - ... concoure à l'effet du fujet principal, & qu'enfin l'inftant foit fi bien choifi, fi bien préfenté , qu'il force le fpeftateur à deviner ceux qui l'ont précédé , & à preffentir ceux qui l'ont fuivi. J'ai affigné , pour limites des...
Page 16 - ... doivent être expofés à fe perdre ni dans le grand ni dans le petit. Dans les objets trop petits , l'efprit eft privé de la variété , & dans les objets trop grands , il l'eft de l'unité de la variété. . Le fujet des Beaux-Arts doit être convenable , nouveau , fertile , extraordinaire , S/c.
Page 130 - ... une habitation à la furface de la terre , pour mettre pendant neuf mois quarante œufs vivifiés , à l'abri des dangers de la charrue , de la herfe , des pluies & de la gelée. Ce dépôt eft bien précieux pour la mere : il y va de la vie de toute fa race ; fa poftérité entiere renfermée dans ces œufs > feroit anéantie par un feul coup de bêche ; ce feroit la fin du monde pour la Langofle.
Page 3 - D'ailleurs c'eft bien moins à l'abondance & à la variété des idées , qu'à leur netteté , à leur ordre & à leur enchaînement, que tient la connoiflance de la verité. Nous avons tous au - dedans de nous ce feu facré , dont la lumiere éclaire toutes les facultés de notre être ; mais il n'appartient qu'à la réflexion de le mettre en mouvement. N'attendez que de l'examen profond que vous ferez fur vous-mêmes , le fil qui vous .guidera...
Page 44 - L'enfemble le plus difficile , & que Î'e regarde comme impoffible , eft ceui qui fe formeroit de la réunion des Arts, qui repréfenteroient des beautés dans une fuite de fignes placés l'un à côté de l'autre , & des Arts qui repréfenteroient des beautés dans une fuite de £gnes pofés l'un fur l'autre.
Page 17 - Les têtes & les contours , tels que' les offre la nature , n'ont ni la grace., ni la nobleffe , ni l'exprefuon que l'on trouve dans les têtes & dans les contours de l'antique.
Page 17 - L'arthle fe propofe de former un fujet tel que Dieu l'eût créé par fa volonté premiere , fi des fins plus importantes ne l'en avoient empêché. Et c'eft-là le plus haut point de la beauté idéale , laquelle ne fe trouve dans la nature que dans fon enfemble , dans fon tout , & qu'on ne parviendra jamais fans doute à laifir entierement. Ainfi il faut que l'artifte s'éleve audeffus de la nature commune ; & comme l'imitation de la beauté eft fon unique but , il faut que , pour nous affefter...