Pensées de Pascal, Volume 1C. Delegrave, 1897 - 692 pages |
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... croire que cette étude des détails donne à ces Lettres un aspect nouveau et un intérêt imprévu . Ce qui pouvait ne sembler qu'une suite de lieux - communs de dévotion jansé- niste , paraît , ainsi éclairé , le développement d'une espèce ...
... croire que cette étude des détails donne à ces Lettres un aspect nouveau et un intérêt imprévu . Ce qui pouvait ne sembler qu'une suite de lieux - communs de dévotion jansé- niste , paraît , ainsi éclairé , le développement d'une espèce ...
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... et ce livre est un de ces lourds pamphlets tout personnels , où l'auteur est bien plus occupé de dire des injures à son prochain que de Cependant que devons - nous croire ? Charron disait , ÉTUDE SUR LES PENSÉES DE PASCAL XI.
... et ce livre est un de ces lourds pamphlets tout personnels , où l'auteur est bien plus occupé de dire des injures à son prochain que de Cependant que devons - nous croire ? Charron disait , ÉTUDE SUR LES PENSÉES DE PASCAL XI.
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Blaise Pascal, Ernest Havet. Cependant que devons - nous croire ? Charron disait , dans le passage que nous indiquions tout à l'heure : « Iamais academicien ni pyrrho- nien ne sera heretique ; » et voilà que ce sont précisément deux sec ...
Blaise Pascal, Ernest Havet. Cependant que devons - nous croire ? Charron disait , dans le passage que nous indiquions tout à l'heure : « Iamais academicien ni pyrrho- nien ne sera heretique ; » et voilà que ce sont précisément deux sec ...
Page xiv
... croire , etc. » ( xxiv , 18 ; cf. xxv , 50 ) . Ici la pensée de Pascal est claire ; prouver la religion n'est pas , dans son langage , en donner une démonstration véritable ; c'est fournir des raisons à l'appui , c'est mon- trer qu'il ...
... croire , etc. » ( xxiv , 18 ; cf. xxv , 50 ) . Ici la pensée de Pascal est claire ; prouver la religion n'est pas , dans son langage , en donner une démonstration véritable ; c'est fournir des raisons à l'appui , c'est mon- trer qu'il ...
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... croire . Non , c'est pour vous éloigner de croire » ( xx , 18 ) . Et en effet si la religion était suffisamment claire pour la raison , elle soumettrait tous les esprits , et par les esprits les cœurs ; il n'y aurait ni Juifs , ni ...
... croire . Non , c'est pour vous éloigner de croire » ( xx , 18 ) . Et en effet si la religion était suffisamment claire pour la raison , elle soumettrait tous les esprits , et par les esprits les cœurs ; il n'y aurait ni Juifs , ni ...
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Pensées de Pascal: publiées dans leur texte authentique Blaise Pascal Affichage du livre entier - 1891 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 11 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 3 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti.
Page 148 - Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.
Page 42 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 90 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 133 - Toutes nos actions et toutes nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 1 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonna de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page xxxv - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
Page 115 - C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'ya point de part, essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point, quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison. Cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison mais non pas l'incertitude de toutes nos connaissances, comme ils le prétendent.
Page 134 - ... je les considère d'une manière toute différente. Cette négligence en une affaire où il s'agit d'euxmêmes, de leur éternité, de leur tout, m'irrite plus qu'elle ne m'attendrit ; elle m'étonne et m'épouvante : c'est un monstre pour moi.