Œuvres complettes de M. Helvétius, Volume 51781 |
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... cour , c'eft - à - dire , de la fource des graces , des honneurs & des richeffes ( qui fans contredit font des biens réels ) , il y a cent à parier contre un que mon fils ne verra dans inoi qu'un radoteur ab- furde , qu'un fanatique ...
... cour , c'eft - à - dire , de la fource des graces , des honneurs & des richeffes ( qui fans contredit font des biens réels ) , il y a cent à parier contre un que mon fils ne verra dans inoi qu'un radoteur ab- furde , qu'un fanatique ...
Page 38
... effrayante ; » Mon fils , fois bas , rampant , » fans vertus , fans vices , fans talents , fans carac- tere . Sois ce que la cour veut que tu fois ; & cha- que inftant de la vie fouviens - toi que tu 38 DE L'HO M M E.
... effrayante ; » Mon fils , fois bas , rampant , » fans vertus , fans vices , fans talents , fans carac- tere . Sois ce que la cour veut que tu fois ; & cha- que inftant de la vie fouviens - toi que tu 38 DE L'HO M M E.
Page 66
... cour , prépare le dîner du mari , des enfants & des domeftiques . Les conjoints occupés du même objet , c'eft à dire , de l'a- mélioration de leurs terres , se voyent peu , sont à l'abrî de l'ennui , par conféquent du dégoût . Qu'on ne ...
... cour , prépare le dîner du mari , des enfants & des domeftiques . Les conjoints occupés du même objet , c'eft à dire , de l'a- mélioration de leurs terres , se voyent peu , sont à l'abrî de l'ennui , par conféquent du dégoût . Qu'on ne ...
Page 80
... cour Elle n'écarte point & les jeux & l'amour . Mortel , je viens , dit - elle , appaifer tes alarmes ; De tes humides yeux je viens fécher les larmes T'apprendre qu'au hafard tu diriges tes pas , Et cherches le Bonheur où le Bonheur n ...
... cour Elle n'écarte point & les jeux & l'amour . Mortel , je viens , dit - elle , appaifer tes alarmes ; De tes humides yeux je viens fécher les larmes T'apprendre qu'au hafard tu diriges tes pas , Et cherches le Bonheur où le Bonheur n ...
Page 86
... cour , dédaigneux à la ville , Perfide à fes amis , à l'état inutile , Et fier du joug des Rois , qu'il porte avec orgueil , Attend , à leur lever , fon bonheur d'un coup - d'œil . Que le bonheur fouvent eft loin du rang fuprême ! Vois ...
... cour , dédaigneux à la ville , Perfide à fes amis , à l'état inutile , Et fier du joug des Rois , qu'il porte avec orgueil , Attend , à leur lever , fon bonheur d'un coup - d'œil . Que le bonheur fouvent eft loin du rang fuprême ! Vois ...
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Oeuvres complettes de M. Helvetius: De l'homme et Le bonheur, t. 3 Helvétius Affichage du livre entier - 1778 |
Expressions et termes fréquents
affez affujetti affurer ainfi Apollon arts auffi avoit befoin Bonheur c'eft C'eſt caufe Châtelet chofes cieux Cirey citoyens cœur conféquence confervation connoiffances defirs Dieu Dieux doit éclairés effentielles efprit eft-il Elidor embraffe eſt étoit fagacité fage fainte fans ceffe fans doute fauffes favez fcience felon fenfations fenfible fens fentiment feroit feul fiecle fociété foient foit font fous fouvent fouverains fuis fujets gens gouvernement Helvétius hommes idées inftruits j'ai Journaliſte jufqu'à jufte juftice l'ame l'amour l'Auteur de l'Esprit l'éducation l'efprit l'Eſprit l'homme l'ufage l'univers laiffe législation LETTRE livre de l'Esprit loi naturelle loix lorfque lumiere Madame du Châtelet maniere Monfieur morale mortels n'eft n'eſt nation néceffaire obfcur obferver objets paffé paffions paroît penfer perfécution peuples philofophes phyfique plaifir plaifirs pofitives préfent prefque premiere principe puiffance puiffe raifon reffort refpect refte religion Sageffe ſcience ſes ſon talents tion toyens vérité vertu vertueux vois
Fréquemment cités
Page 154 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 189 - Je vous avouerai enfin qu'après avoir erré bien long-temps dans ce labyrinthe, après avoir cassé mille fois mon fil , j'en suis revenu à dire que le bien de la société exige que l'homme se croie libre. Nous nous conduisons tous suivant ce principe, et il me paraît un peu étrange d'admettre dans la pratique ce que nous rejetterions dans la spéculation.
Page 155 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans...
Page 157 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. 'Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 226 - Pensez-y bien', livres qui faisaient autrefois tant de conversions, de petits livres philosophiques qu'on a soin de répandre partout adroitement. Ces petits livres se succèdent rapidement les uns aux autres.
Page 216 - J'ai fait les rétractations qu'on a voulues; mais cela n'a point paré l'orage, qui gronde maintenant plus fort que jamais. Je suis dénoncé à la Sorbonne; peut-être le . serai-je à l'assemblée du clergé. Je ne sais pas trop si ma personne est en sûreté, et si je ne serai pas obligé de quitter la France.
Page 340 - Tous ces éléments n'ont rien qui fasse la mémoire, l'intelligence, la réflexion; rien qui puisse rappeler le passé, prévoir l'avenir, embrasser le présent. Jamais on ne trouvera d'où l'homme reçoit ces divines qualités , à moins que de remonter à un Dieu.
Page 160 - L'équitable postérité T'applaudira d'avoir quitté Le palais de Plutus pour le temple des sages ; Et s'éclairant dans tes ouvrages , Les marquera du sceau de l'immortalité. Faible soulagement de ma douleur profonde ! Ta gloire durera tant que vivra le monde. Que fait la gloire à ceux que la tombe a reçus? Que t'importent ces pleurs dont le torrent m'inonde ? O douleur impuissante ! ô regrets superflus ! Je vis, hélas!
Page 343 - Dieu dans ce monde; mais ils attendent tous un avenir; mais le sentiment de l'immortalité de l'âme n'a pu s'effacer de leur cœur; mais ils se figurent tous une région que nos âmes habiteront après notre mort, et en oubliant Dieu ils n'ont pu ne pas se sentir euxmêmes. Or, d'où vient que des hommes si...
Page 216 - Vous ne doutez pas que je ne vous eusse adressé un exemplaire de mon ouvrage le jour même qu'il a paru , si j'avais su où vous prendre ; mais les uns vous disaient à Manheim, les autres à Berne, et je vous attendais aux Délices pour vous envoyer ce maudit livre qui excite contre moi la plus violente persécution.