Œuvres complettes de M. Helvétius, Volume 51781 |
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... force à l'acquifition des talents & des vertus defirées en eux . Les fouverains , à cet égard , ne font pas tou- jours les mieux placés . Les grands rois font des phé- nomenes extraordinaires dans la nature . Ces phé- nomenes long ...
... force à l'acquifition des talents & des vertus defirées en eux . Les fouverains , à cet égard , ne font pas tou- jours les mieux placés . Les grands rois font des phé- nomenes extraordinaires dans la nature . Ces phé- nomenes long ...
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... force & de fon âge je leur abandonnerai , à cet égard , le foin de leur mutuelle éducation , & ne les ferai infpecter par le maître que pour modérer la rigueur de leurs corrections . D'après ce plan d'éducation , je fuis fûr fi mon fils ...
... force & de fon âge je leur abandonnerai , à cet égard , le foin de leur mutuelle éducation , & ne les ferai infpecter par le maître que pour modérer la rigueur de leurs corrections . D'après ce plan d'éducation , je fuis fûr fi mon fils ...
Page 15
... force de corps & de tempérament aura été éprouvée . Les peres alors feront intéreffés à former des enfants forts & robuftes . Mais ce n'eft que d'une telle loi qu'on peut attendre quelques heureux changements dans le phy fique de l ...
... force de corps & de tempérament aura été éprouvée . Les peres alors feront intéreffés à former des enfants forts & robuftes . Mais ce n'eft que d'une telle loi qu'on peut attendre quelques heureux changements dans le phy fique de l ...
Page 16
... force & l'adreffe . Ses befoins font fes feuls inftituteurs , ce font les feuls confervateurs de l'efpece , & cette conferva- tion femble être le feul vou de la nature . Lorfque les hommes multipliés font réunis en fo- ciété ; lorfque ...
... force & l'adreffe . Ses befoins font fes feuls inftituteurs , ce font les feuls confervateurs de l'efpece , & cette conferva- tion femble être le feul vou de la nature . Lorfque les hommes multipliés font réunis en fo- ciété ; lorfque ...
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... force de ce defir . Une louange donnée au moment que l'éleve crayonne un trait hardi , fuffit quelquefois pour éveiller en lui l'amour de la gloire , & le douer de cette opiniâtreté d'at tention qui produit les grands talents . Point d ...
... force de ce defir . Une louange donnée au moment que l'éleve crayonne un trait hardi , fuffit quelquefois pour éveiller en lui l'amour de la gloire , & le douer de cette opiniâtreté d'at tention qui produit les grands talents . Point d ...
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Oeuvres complettes de M. Helvetius: De l'homme et Le bonheur, t. 3 Helvétius Affichage du livre entier - 1778 |
Expressions et termes fréquents
affez affujetti affurer ainfi Apollon arts auffi avoit befoin Bonheur c'eft C'eſt caufe Châtelet chofes cieux Cirey citoyens cœur conféquence confervation connoiffances defirs Dieu Dieux doit éclairés effentielles efprit eft-il Elidor embraffe eſt étoit fagacité fage fainte fans ceffe fans doute fauffes favez fcience felon fenfations fenfible fens fentiment feroit feul fiecle fociété foient foit font fous fouvent fouverains fuis fujets gens gouvernement Helvétius hommes idées inftruits j'ai Journaliſte jufqu'à jufte juftice l'ame l'amour l'Auteur de l'Esprit l'éducation l'efprit l'Eſprit l'homme l'ufage l'univers laiffe législation LETTRE livre de l'Esprit loi naturelle loix lorfque lumiere Madame du Châtelet maniere Monfieur morale mortels n'eft n'eſt nation néceffaire obfcur obferver objets paffé paffions paroît penfer perfécution peuples philofophes phyfique plaifir plaifirs pofitives préfent prefque premiere principe puiffance puiffe raifon reffort refpect refte religion Sageffe ſcience ſes ſon talents tion toyens vérité vertu vertueux vois
Fréquemment cités
Page 154 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 189 - Je vous avouerai enfin qu'après avoir erré bien long-temps dans ce labyrinthe, après avoir cassé mille fois mon fil , j'en suis revenu à dire que le bien de la société exige que l'homme se croie libre. Nous nous conduisons tous suivant ce principe, et il me paraît un peu étrange d'admettre dans la pratique ce que nous rejetterions dans la spéculation.
Page 155 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ? Comment, toujours filtré dans...
Page 157 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. 'Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 226 - Pensez-y bien', livres qui faisaient autrefois tant de conversions, de petits livres philosophiques qu'on a soin de répandre partout adroitement. Ces petits livres se succèdent rapidement les uns aux autres.
Page 216 - J'ai fait les rétractations qu'on a voulues; mais cela n'a point paré l'orage, qui gronde maintenant plus fort que jamais. Je suis dénoncé à la Sorbonne; peut-être le . serai-je à l'assemblée du clergé. Je ne sais pas trop si ma personne est en sûreté, et si je ne serai pas obligé de quitter la France.
Page 340 - Tous ces éléments n'ont rien qui fasse la mémoire, l'intelligence, la réflexion; rien qui puisse rappeler le passé, prévoir l'avenir, embrasser le présent. Jamais on ne trouvera d'où l'homme reçoit ces divines qualités , à moins que de remonter à un Dieu.
Page 160 - L'équitable postérité T'applaudira d'avoir quitté Le palais de Plutus pour le temple des sages ; Et s'éclairant dans tes ouvrages , Les marquera du sceau de l'immortalité. Faible soulagement de ma douleur profonde ! Ta gloire durera tant que vivra le monde. Que fait la gloire à ceux que la tombe a reçus? Que t'importent ces pleurs dont le torrent m'inonde ? O douleur impuissante ! ô regrets superflus ! Je vis, hélas!
Page 343 - Dieu dans ce monde; mais ils attendent tous un avenir; mais le sentiment de l'immortalité de l'âme n'a pu s'effacer de leur cœur; mais ils se figurent tous une région que nos âmes habiteront après notre mort, et en oubliant Dieu ils n'ont pu ne pas se sentir euxmêmes. Or, d'où vient que des hommes si...
Page 216 - Vous ne doutez pas que je ne vous eusse adressé un exemplaire de mon ouvrage le jour même qu'il a paru , si j'avais su où vous prendre ; mais les uns vous disaient à Manheim, les autres à Berne, et je vous attendais aux Délices pour vous envoyer ce maudit livre qui excite contre moi la plus violente persécution.