Petits poètes franc̜ais: depuis Malherbe jusqu'à nos jours, Volume 1

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Firmin Didot, 1856
 

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Fréquemment cités

Page 4 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire; Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
Page 4 - Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; Plus on est élevé, plus on court de dangers; Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois, que les toits des bergers.
Page 19 - D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de gagner qui nuit et jour occupe Est un dangereux aiguillon ; Souvent , quoique l'esprit , quoique le cœur soit bon , On commence par être dupe , On finit par être fripon.
Page 346 - Mais des traits enflammés ont sillonné la nue, Et la foudre en grondant roule dans l'étendue : Elle redouble, vole, éclate dans les airs; Leur nuit est plus profonde, et de vastes éclairs En font sortir sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s'élance un vent rapide 1.
Page 205 - Du sein des ombres éternelles S'élevant au trône des dieux , L'envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux. Quel ministre, quel capitaine, Quel monarque vaincra sa haine, Et les injustices du sort? Le temps à peine les consomme, Et jamais le prix du grand homme N'est bien connu qu'après sa mort.
Page 11 - Que votre éclat est peu durable, Charmantes fleurs, honneur de nos jardins ! Souvent un jour commence et finit vos destins, Et le sort le plus favorable Ne vous laisse briller que deux ou trois matins. Ah...
Page 283 - Croire tout découvert est une erreur profonde ; C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde.
Page 28 - J'ai toujours nourries , Je prends à témoin Ces bois , ces prairies , Que, si les faveurs Du dieu des pasteurs Vous gardent d'outrages , Et vous font avoir Du matin au soir De gras pâturages , J'en conserverai, Tant que je vivrai...
Page 38 - Désert , aimable solitude, Séjour du calme et de la paix , Asile où n'entrèrent jamais Le tumulte et l'inquiétude. Quoi ! j'aurai tant de fois chanté Aux tendres accords de ma lyre Tout ce qu'on souffre sous l'empire De l'amour et de la beauté; Et, plein de la...
Page 428 - Au sein de l'infini ton âme s'est lancée ; Tu peuplas ses déserts de ta vaste pensée. La nature avec toi fit sept pas éclatants ; Et, de son règne immense embrassant tout l'espace , Ton immortelle audace A posé sept flambeaux sur la route des temps.

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