La peau de chagrinCharpentier, 1839 - 357 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 53
Page 15
... enfant et au vieux pauvre en quittant le trottoir pour aller vers les maisons , il ne pouvait plus supporter le poignant aspect de la Seine . -Nous prierons Dieu pour la conservation de vos jours , lui dirent les deux mendiants . En ...
... enfant et au vieux pauvre en quittant le trottoir pour aller vers les maisons , il ne pouvait plus supporter le poignant aspect de la Seine . -Nous prierons Dieu pour la conservation de vos jours , lui dirent les deux mendiants . En ...
Page 22
... la vie des nations comme trop accablante pour un seul homme . Là dormait un enfant en cire , sauvé du cabinet de Ruysch , et cette ravissante créature lui rappelait les joies de son jeune âge . Au prestigieux aspect 22 LA PEAU DE CHAGRIN .
... la vie des nations comme trop accablante pour un seul homme . Là dormait un enfant en cire , sauvé du cabinet de Ruysch , et cette ravissante créature lui rappelait les joies de son jeune âge . Au prestigieux aspect 22 LA PEAU DE CHAGRIN .
Page 38
... enfant pressé de connaître les secrets de son jouet nou- veau . que - -Ah ! ah ! s'écria - t - il , voici l'empreinte du sceau les Orientaux nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc , demanda le marchand dont les narines ...
... enfant pressé de connaître les secrets de son jouet nou- veau . que - -Ah ! ah ! s'écria - t - il , voici l'empreinte du sceau les Orientaux nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc , demanda le marchand dont les narines ...
Page 41
... ? Avant d'entrer dans ce cabinet , vous aviez résolu de vous suicider ; mais tout à coup un secret vous occupe et vous distrait de mourir . Enfant ! Chacun de vos jours ne vous offrira - t - il LA PEAU DE CHAGRIN . 41.
... ? Avant d'entrer dans ce cabinet , vous aviez résolu de vous suicider ; mais tout à coup un secret vous occupe et vous distrait de mourir . Enfant ! Chacun de vos jours ne vous offrira - t - il LA PEAU DE CHAGRIN . 41.
Page 54
... enfant , il ne travaillait que par boutade ou par nécessité . -Nous allons faire , suivant l'expression de maître Alcofribas , un fameux tronçon de chiere lie , dit - il à Raphaël en lui montrant les caisses de fleurs qui embaumaient et ...
... enfant , il ne travaillait que par boutade ou par nécessité . -Nous allons faire , suivant l'expression de maître Alcofribas , un fameux tronçon de chiere lie , dit - il à Raphaël en lui montrant les caisses de fleurs qui embaumaient et ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
amant âme amour assez belle Benjamin Laroche blanche bonheur BRILLAT-SAVARIN cachemire canard siffleur cent chambre cher cheveux cœur comtesse coup délicieux devant Dieu dit-elle douce doute Émile enfant êtes femme figure fleurs Fodora Fœdora fortune froid gens geste humaine j'ai j'avais j'étais Japhet jeta jeune fille jeune homme joie jolie Jonathas joueurs jour l'âme l'amour l'inconnu laissant langages humains lord Byron luxe madame main maîtresse ment mille misère monde mort mourir mouvement onagre paroles passer passion Pauline pauvre Peau de chagrin pendant pensée père PÈRE GORIOT peut-être phaël phrase plaisir plaisirs Planchette poésie poëte Porriquet puissance Rastignac regard rente reprit reprit-il resta réveil riant riche rien rire rouge s'écria Raphaël s'écria-t-elle SAINTE-BEUVE sais salon savant science semblait sentiment sera seul silence soir sorte sourire talisman tête trouva Valentin veux vieillard vieux vin de Champagne visage voix voulait XAVIER DE MAISTRE yeux
Fréquemment cités
Page 11 - Il existe je ne sais quoi de grand et d'épouvantable dans le suicide. Les chutes d'une multitude de gens sont sans danger, comme celles des enfants qui tombent de trop bas pour se blesser ; mais quand un grand homme se brise, il doit venir de bien haut, s'être élevé jusqu'aux cieux, avoir entrevu quelque paradis inaccessible.
Page 212 - Au lieu de couler longtemps entre deux rives monotones, au fond d'un comptoir ou d'une étude, l'existence bouillonne et fuit comme un torrent. Enfin, la débauche est sans doute au corps ce que sont à l'âme les plaisirs mystiques. L'ivresse vous plonge en des rêves dont les fantasmagories sont aussi curieuses que peuvent l'être celles de l'extase.
Page 121 - Là s'arrête ma belle vie, ce sacrifice de tous les jours, ce travail de ver-à-soie inconnu au monde et dont la seule récompense est peutêtre dans le travail même. Depuis l'âge de raison jusqu'au jour où j'eus terminé ma théorie, j'ai observé, appris, écrit, lu sans relâche , et ma vie fut comme un long pensum. Amant efféminé de la paresse orientale, amoureux de mes rêves, sensuel, j'ai toujours travaillé, me refusant à goûter les jouissances de la vie parisienne. Gourmand, j'ai...
Page 120 - Toi seul admiras ma Théorie de la volonté, ce long ouvrage pour lequel j'avais appris les langues orientales, l'anatomie, la physiologie, auquel j'avais consacré la plus grande partie de mon temps.
Page 22 - Cet océan de meubles , d'inventions , de modes , d' œuvres , de ruines , lui composait un poëme sans fin. Formes , couleurs , pensées , tout revivait là ; mais rien de complet ne s'offrait à l'âme. Le poète devait achever les croquis du grand peintre qui avait fait cette immense palette où les innombrables accidents de la vie humaine étaient jetés à profusion , avec dédain.
Page 27 - Cuvier n'est-il pas le plus grand poète de notre siècle? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis , a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents...
Page 98 - ... accordé aux passions et qui leur donne le pouvoir d'anéantir l'espace et le temps, j'entendais distinctement les paroles des deux joueurs, je connaissais leurs points, je savais celui des deux qui retournait le roi comme si j'eusse vu les cartes ; enfin à dix pas du jeu , je pâlissais de ses caprices.
Page 90 - La vie simple et mécanique conduit à quelque sagesse insensée en étouffant notre intelligence par le travail; tandis que la vie passée dans le vide des abstractions ou dans les abîmes du monde moral mène à quelque folle sagesse. En un mot, tuer les sentiments pour vivre vieux, ou mourir jeune en acceptant le martyre des passions, voilà notre arrêt.
Page 118 - L'exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la Science nous prodiguent d'ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l'intelligence dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommesnous toujours forcés d'expliquer les mystères de l'esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d'eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait...