La peau de chagrinCharpentier, 1839 - 357 pages |
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Page 10
... reprit une rougeur de corail , il affecta l'air d'un Anglais pour qui la vie n'a plus de mystères , et disparut sans mendier une consola- tion par un de ces regards déchirants que les joueurs au désespoir lancent assez souvent sur la ...
... reprit une rougeur de corail , il affecta l'air d'un Anglais pour qui la vie n'a plus de mystères , et disparut sans mendier une consola- tion par un de ces regards déchirants que les joueurs au désespoir lancent assez souvent sur la ...
Page 26
... reprit le jeune homme . Votre maître est - il un prince ? - Mais , je ne sais pas , répondit le garçon . Ils se regardèrent pendant un moment aussi étonnés l'un que l'autre . L'apprenti interpréta le si- lence de l'inconnu comme un ...
... reprit le jeune homme . Votre maître est - il un prince ? - Mais , je ne sais pas , répondit le garçon . Ils se regardèrent pendant un moment aussi étonnés l'un que l'autre . L'apprenti interpréta le si- lence de l'inconnu comme un ...
Page 36
... précédentes , je ne veux mendier ni secours ni con- solations . - Eh ! eh ! Ces deux syllabes que d'abord le vieillard fit entendre pour toute réponse ressemble- rent au cri d'une crécelle . Puis il reprit ainsi 56 LA PEAU DE CHAGRIN .
... précédentes , je ne veux mendier ni secours ni con- solations . - Eh ! eh ! Ces deux syllabes que d'abord le vieillard fit entendre pour toute réponse ressemble- rent au cri d'une crécelle . Puis il reprit ainsi 56 LA PEAU DE CHAGRIN .
Page 37
Honoré de Balzac. rent au cri d'une crécelle . Puis il reprit ainsi : Sans vous forcer à m'implorer , sans vous faire rou- gir , et sans vous donner un centime de France , un parat du Levant , un tarain de Sicile , un heller d'Al ...
Honoré de Balzac. rent au cri d'une crécelle . Puis il reprit ainsi : Sans vous forcer à m'implorer , sans vous faire rou- gir , et sans vous donner un centime de France , un parat du Levant , un tarain de Sicile , un heller d'Al ...
Page 38
... en quelque sorte scienti- fiquement admise . - Puisque vous êtes un orientaliste , reprit le vieillard , peut - être lirez - vous cette sentence , Il apporta la lampe près du talisman que le jeune 58 LA PEAU DE CHAGRIN .
... en quelque sorte scienti- fiquement admise . - Puisque vous êtes un orientaliste , reprit le vieillard , peut - être lirez - vous cette sentence , Il apporta la lampe près du talisman que le jeune 58 LA PEAU DE CHAGRIN .
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 11 - Il existe je ne sais quoi de grand et d'épouvantable dans le suicide. Les chutes d'une multitude de gens sont sans danger, comme celles des enfants qui tombent de trop bas pour se blesser ; mais quand un grand homme se brise, il doit venir de bien haut, s'être élevé jusqu'aux cieux, avoir entrevu quelque paradis inaccessible.
Page 212 - Au lieu de couler longtemps entre deux rives monotones, au fond d'un comptoir ou d'une étude, l'existence bouillonne et fuit comme un torrent. Enfin, la débauche est sans doute au corps ce que sont à l'âme les plaisirs mystiques. L'ivresse vous plonge en des rêves dont les fantasmagories sont aussi curieuses que peuvent l'être celles de l'extase.
Page 121 - Là s'arrête ma belle vie, ce sacrifice de tous les jours, ce travail de ver-à-soie inconnu au monde et dont la seule récompense est peutêtre dans le travail même. Depuis l'âge de raison jusqu'au jour où j'eus terminé ma théorie, j'ai observé, appris, écrit, lu sans relâche , et ma vie fut comme un long pensum. Amant efféminé de la paresse orientale, amoureux de mes rêves, sensuel, j'ai toujours travaillé, me refusant à goûter les jouissances de la vie parisienne. Gourmand, j'ai...
Page 120 - Toi seul admiras ma Théorie de la volonté, ce long ouvrage pour lequel j'avais appris les langues orientales, l'anatomie, la physiologie, auquel j'avais consacré la plus grande partie de mon temps.
Page 22 - Cet océan de meubles , d'inventions , de modes , d' œuvres , de ruines , lui composait un poëme sans fin. Formes , couleurs , pensées , tout revivait là ; mais rien de complet ne s'offrait à l'âme. Le poète devait achever les croquis du grand peintre qui avait fait cette immense palette où les innombrables accidents de la vie humaine étaient jetés à profusion , avec dédain.
Page 27 - Cuvier n'est-il pas le plus grand poète de notre siècle? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis , a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents...
Page 98 - ... accordé aux passions et qui leur donne le pouvoir d'anéantir l'espace et le temps, j'entendais distinctement les paroles des deux joueurs, je connaissais leurs points, je savais celui des deux qui retournait le roi comme si j'eusse vu les cartes ; enfin à dix pas du jeu , je pâlissais de ses caprices.
Page 90 - La vie simple et mécanique conduit à quelque sagesse insensée en étouffant notre intelligence par le travail; tandis que la vie passée dans le vide des abstractions ou dans les abîmes du monde moral mène à quelque folle sagesse. En un mot, tuer les sentiments pour vivre vieux, ou mourir jeune en acceptant le martyre des passions, voilà notre arrêt.
Page 118 - L'exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la Science nous prodiguent d'ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l'intelligence dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommesnous toujours forcés d'expliquer les mystères de l'esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d'eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait...