TABLE des Logarithmes des nombres naturels jufqu'à 500. 451 2.6541765 452 2.6551384 453 2.6560932 454 2.6570558 455 2.6580114 456 257 258 N.' LOGARITH. N. LOGARITH. 351 2.5453071 401 2.6031444 259 260 261 265 266 267 268 2.4281348 259 272 2.4345689 322 273 2.4361626 323 274 2.4377506 324 275 2.4393327 325 404 2.6063814 405 2.6074550 356 2.5514500 406 2.6085260 357 2.5526682 407 2.6095944 303 2.4885507 358 2.5538830 408 2.6106602 2.4132998 309 2.4899585 359 2.5550944 409 2.6117233 2.4149733 310 2.4913617 360 2.5563025 410 2.6127839 2.4166405 311 2.4927604 361 2.5575072 411 2.6138418 461 262 2.4183013 312 2.4941546 362 2.5587086 412 2.6148972 263 2.4199557 313 2.4955443 363 2.5599066 413 2.6159500 264 2.4216039 314 2.4969296 364 2.5611014 414 2.6170003 2.4232459 315 2.4983105 365 2.5622929 415 2.6180481 2.4248816 316 2.4996871 366 2.5634811 416 2.6190933 2.4255113 317 2.5010593 367 2.5646661 417 2.6201360 467 2.6693169 318 2.5024271 368 2.5658478 418 2.6211763 458 2.6702458 2.4297523 319 2.5037907 369 2.5670264 419 2.6222140 2.6711728 270 2.4313638 320 2.5051500 370 2.5682017 420 2.6232493 2.6720979 271 2.4329693 321 371 2.5693739 421 2.6242821 372 2.5705429 422 2.6253124 373 2.5717088 374 2.5728716 375 2.5740313 2.5132176 376 2.5751378 426 2.6294096 2.5145477 377 2.5763413 427 2.6304279 2.5158738 373 2.5774918 279 2.4456042 379 2.5786392 280 2.4471580 330| 2.5185139 380 2.5797836 2.4487063 331 2.5198280 381 2.5809250 232 2.4502491 332 2.5211381 382 2.5820634 283 2.4517864 333 2.5224442 383 2.5831988 234 2.4533183 334 2.5237465 384 2.5843312 285 2.4543449 335 2.5250448 385 2.5854607 236 2.4563660 336 2.5263393 386 2.5865873 287 2.4578819 337 2.5276299 387 2.5877110 2.4593925 338 2.5289167 388 2.5888317 488 2.6884198 289 2.4508978 339 2.5301997 389 2.5899496 489 2.6893089 290 2.4623980 340 2.5314789 390 2.5910646 490 2.6901961 2.4633930 341 2.5327544 391 2.5921768 2.6444336 491 2.6910815 2.4653828 342 2.5340261 392 2.5932861 442 2.6454223 492 2.6919651 293 2.4668676 343 2.5352941 393 2.5943925 443 2.6464237 493 2.6928469 394 2.5954962 444 2.6473830 494 2.6937259 395 2.5965971 445 2.5483600 495 2.6946052 LIVRE SECOND, Dans lequel on donne une idée générale du Pilotage, en traitant de la figure & de la grandeur de la Terre, de la conftrution & de l'ufage de la Bouffole, des Cartes Marines, &c. I. N Ous nous propofons de donner dans ce second Livre une idée générale du Pilotage, & nous infifterons principalement pour cela fur la conftruction des Cartes Marines ou Hydrographiques; & fur tout ce qui a rapport à leur ufage. L'art de naviguer ne confifte prefque en rien autre chofe de la part du Pilote. On eft obligé en Mer, d'observer les Aftres; on fuppute, on fait différentes opérations; mais prefque toutes fe réduisent à déterminer le point où l'on eft, & à le marquer fur la Carte qu'il faut confulter prefque fans ceffe. Les Plans que nous avons montré à lever dans le Livre précédent, ne repréfentent qu'un Port, ou un très-petit efpace de mer ou de terrein; au lieu que les Cartes, proprement dites, ont plus d'étenelles représentent une partie confidérable de Côte & de Mers. Un avantage qui les diftingue encore beaucoup plus, c'eft qu'elles affignent à chaque lieu fa place, nonfeulement par rapport à la furface entiére de la Terre, mais auffi par rapport au Ciel; ce qui nous donne la facilité de diriger notre navigation par l'observation des Aftres. due, CHAPIRE PREMIER. Des principaux points de la Terre, de fa figure & de fa grandeur. 2. PLUS I. LUSIEURS Obfervations très-faciles à faire nous apprennent que la Terre avec la maffe des eaux qui l'environnent, forment un globe ou un corps parfaitement rond. Lorfque nous fommes fur le bord de la Mer en quelque pays que ce foit, notre vûe eft toujours bornée par un cercle qui paroît faire la féparation de la Mer & du Ciel, & que nous nommons Horijon. Il eft vrai que fi la Terre étoit plate, notre vûe feroit également terminée par un cercle dont nous occuperions le centre: mais la grandeur de ce cercle dépendroit alors de la bonté de nos yeux; fi notre vûe étoit plus longue, elle le porteroit plus loin au lieu que le cercle que nous voyons autour de nous, ne dépend que de la rondeur de la Terre : lorf qu'un Vaiffeau vient de la Mer ou du Large, nous ne découvrons d'abord que le haut de fes mâts, & nous nous fervirions inutilement des meilleures lunettes pour découvrir le corps même du Navire. Il n'y a pour nous qu'un moyen de le voir, c'eft de monter fur une haute tour ou fur quelque endroit très-élevé. Nous pouvons enfuite découvrir tout le Vaiffeau; parce qu'il ceffe d'être caché par l'élévation que forme entre lui & nous la rondeur de la Mer. : 3. Ce que nous venons de dire de l'étendue de l'Horifon ou de ce cercle qui borne notre vûe, & qui paroît séparer la partie du Ciel que nous voyons, de celle que nous ne voyons pas, a lieu dans toutes les régions. Ainfi la Terre eft ronde dans toutes fes parties; & ce qui le con Firme bien fenfiblement, c'eft ce que nous obfervons dans les Eclipfes de Lune. Nous voyons pendant ces Phénomènes, comme nous le dirons plus particuliérement dans la fuite, l'ombre de la Terre tomber fur la Lune; & cette ombre nous paroît exactement ronde, malgré les différentes pofitions du Soleil, par rapport à nous, & les différens endroits de la Terre où nous pouvons nous trouver. Or il n'y a qu'un globe ou un corps rond dans tous les sens, dont l'ombre puiffe être ronde où exactement circulaire malgré fes différentes fituations par rapport au corps lumineux. Les montagnes qu'on voit en différens pays ne forment pas d'exception contre l'exacte rondeur de la Terre ; car quelque groffes qu'elles foient, leur maffe n'eft prefque rien, lorfqu'on la compare à celle du globe entier. Ce font comme quelques grains de fable qu'on mettroit à quelque diftance les uns des autres fur une groffe boule de 9 ou 10 pieds de diamétre. 4. La figure ronde de la Terre eft produite par l'effort à peu près égal que font toutes fes parties par leur pefanteur pour s'approcher du point le plus bas qui eft le centre. Cette tendance de toutes fes parties vers le bas, a du rapport à l'union dont font capables les parties d'une goutte d'eau, ou de vif-argent, qui, en s'approchant les unes des autres, forment un tout qui eft rond. Chaque partie de liqueur, en faifant effort pour s'approcher de toutes celles qui lui font voifines, pèfent, pour ainfi dire, vers le centre de la goutte ; & elles fe contre-balancent réciproquement. La même chofe arrive aux eaux de l'Océan, & elles fe trouvent fenfiblement de niveau avec les Terres ou les Continens qui les environnent. Nous pouvons faire le tour de notre Globe, comme l'ont déja fait plufieurs Voyageurs; parce que notre pefanteur qui eft toujours agiffante, nous attache à la Terre, & nous preffe continuellement contre fa furface, à peu près de la même maniére que des morceaux de fer s'attachent à un aiman. Nous nommons Antipodes, les Peuples qui font éloignés de nous de 180 |