Théatre de Voltaire, Volume 3

Couverture
Furne, Jouvet, 1877 - 692 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 14 - L'onde s'élève dans les airs; Et la règle, qui semble austère , N'est qu'un art plus certain de plaire , Inséparable des beaux vers.
Page 450 - N'affectez point ici des soins si généreux, Et cessez d'insulter à mon fils malheureux. Si vous osez marcher sur les traces d'Alcide, Rendez donc l'héritage au fils d'un Héraclide. Ce dieu, dont vous seriez l'injuste successeur, Vengeur de tant d'états, n'en fut point ravisseur. Imitez sa justice ainsi que sa vaillance ; Défendez votre roi ; secourez l'innocence : Découvrez, rendez-moi ce fils que j'ai perdu, Et méritez sa mère à force de vertu ; Dans nos murs relevés rappelez votre maître...
Page 166 - En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 392 - Le glaive et l'Alcoran, dans mes sanglantes mains, Imposeraient silence au reste des humains; Ma voix ferait sur eux les effets du tonnerre, Et je verrais leurs fronts attachés à la terre : Mais je te parle en homme, et sans rien déguiser; Je me sens assez grand pour ne pas t'abuser...
Page 382 - Que l'insecte insensible enseveli sous l'herbe, Et l'aigle impérieux qui plane au haut du ciel, Rentrent dans le néant aux yeux de l'Éternel? Les mortels sont égaux ; ce n'est point la naissance , C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Page 371 - Votre Sainteté voudra bien pardonner la liberté que prend un des plus humbles, mais l'un des plus grands admirateurs de la vertu, de consacrer au chef de la véritable religion un écrit contre le fondateur d'une religion fausse et barbare. A qui pourrais-je plus convenablement adresser la satire de la cruauté et des erreurs d'un faux prophète, qu'au vicaire et à l'imitateur d'un Dieu de paix et de vérité ? Que Votre Sainteté daigne permettre que je mette à ses pieds et le livre et l'auteur.
Page 393 - Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte , il faut de nouveaux fers ; II faut un nouveau Dieu pour l'aveugle univers.
Page 456 - J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes. Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes ; . Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis , présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, Au-dessus de moi-même élevât mon courage. Deux inconnus armés m'ont abordé soudain, L'un dans la fleur des ans , l'autre vers son déclin. Quel est donc, m'ont-ils dit, le dessein qui te guide? Et quels vœux formes-tu pour la race d'Alcide ? L'un...
Page 296 - Rome demande un maître ; Un jour à tes dépens tu l'apprendras peut-être. Tu vois nos citoyens plus puissants que des rois : Nos mœurs changent, Brutus; il faut changer nos lois. La liberté n'est plus que le droit de se nuire : Rome, qui détruit tout, semble enfin se détruire.
Page 272 - Et que la liberté que je viens d'opprimer, Plus forte encor que moi, me condamne à l'aimer. Te dirai-je encor plus ? Si Brut-us me doit l'être, S'il est fils de César, il doit haïr un maître. J'ai pensé comme lui dès mes plus jeunes ans ; J'ai détesté Sylla, j'ai haï les tyrans.

Informations bibliographiques