Traite de versification françaiseAlphonse Lemerre, 1884 - 186 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 17
Page 12
... voilà ce qui est certain . Ce n'est point , comme les ragoûts et autres raffinements culinaires , chose particulière à tel degré de civilisation . Tout comme les Grecs des temps homériques et ceux du siècle de Périclès , les Grecs ...
... voilà ce qui est certain . Ce n'est point , comme les ragoûts et autres raffinements culinaires , chose particulière à tel degré de civilisation . Tout comme les Grecs des temps homériques et ceux du siècle de Périclès , les Grecs ...
Page 16
... est ce qu'il y a d'intime dans tout . >> ( V. HUGO . ) Voilà tous les caractères , tous les dons de la poésie , sa vraie définition ; car la définir au sens exact du mot est chose impossible . L'étymolo- gie nous 16 TRAITÉ.
... est ce qu'il y a d'intime dans tout . >> ( V. HUGO . ) Voilà tous les caractères , tous les dons de la poésie , sa vraie définition ; car la définir au sens exact du mot est chose impossible . L'étymolo- gie nous 16 TRAITÉ.
Page 17
... voilà l'oeuvre du poète qui devine , lui , plutôt qu'il n'apprend les règles de son art , la versification . Mais nous , pour comprendre , pour saisir toute la perfection de cet art , nous , les profanes , nous devons disséquer , ana ...
... voilà l'oeuvre du poète qui devine , lui , plutôt qu'il n'apprend les règles de son art , la versification . Mais nous , pour comprendre , pour saisir toute la perfection de cet art , nous , les profanes , nous devons disséquer , ana ...
Page 60
... Voilà ce que dit le burgrave , Grave , Au tombeau de saint Godefroi Froid . << Mon page , emplis mon escarcelle , Selle Mon cheval de Calatrava ; " Va ! Piqueur , va convier le comte . Conte Que ma meute aboie en mes cours . " Cours ...
... Voilà ce que dit le burgrave , Grave , Au tombeau de saint Godefroi Froid . << Mon page , emplis mon escarcelle , Selle Mon cheval de Calatrava ; " Va ! Piqueur , va convier le comte . Conte Que ma meute aboie en mes cours . " Cours ...
Page 63
... voilà une licence poétique ! J'ai dit qu'il n'en faut jamais , et voilà que mon maître s'en est permis une . - Eh bien ! il a eu tort ! >> - <<< Il fallait Versailles . Rien d'implacable , ajoute le disciple qui est un des poètes les ...
... voilà une licence poétique ! J'ai dit qu'il n'en faut jamais , et voilà que mon maître s'en est permis une . - Eh bien ! il a eu tort ! >> - <<< Il fallait Versailles . Rien d'implacable , ajoute le disciple qui est un des poètes les ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
250 HISTOIRE alexandrins âme André Chénier assonance ballade Banville beau Boileau bon vieulx césure Chanson Chanson des Gueux chant Chénier CHEVRIER ciel cieux Clément Marot cœur Colin Muset consonne d'appui COPPÉE couleurs cousinette Dieu diphtongues dissyllabe doux éditeur Églogues enfant enjambement ESSARTS excepté fable fleurs flots flour Fontaine front GAUTIER genre Gramont HUGO Iambes j'ai J'aime jamais monosyllabes jour L'abbé Maury l'âme l'amour l'ode l'ombre l'oreille LEMERRE littérature MAROT monosyllabe mort mots muet MUSSET nuit Odes Odes et Ballades parfums passer pensée plaine Pléiade pleurs Poèmes poésie française Poésies complètes Poésies nouvelles poètes poétique premier tercet qu'un quatrain rêve Rhin allemand rien rime fémin rime féminine rime masc rime masculine rondeau Ronsard rythme satire sens seul Sextine soleil sombre sonnet strophe syllabes tercet terminer Théodore de Banville tonique traité de poésie triolet vent versification vieux fusil voilà vois voix Voltaire voyelle XVIIIe siècle yeux
Fréquemment cités
Page 174 - L'œil haut, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus, et sitôt que tu vis son allure, Ses reins si souples et dispos, Centaure impétueux, tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos.
Page 73 - Pourquoi donc, ô Maître suprême, As-tu créé le mal si grand, Que la raison, la vertu même, S'épouvantent en le voyant...
Page 180 - Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche; passant dune naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque...
Page 150 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement, Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 113 - Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau.
Page 176 - Ah ! lâches que nous sommes, Tous, oui, tous. Adieu, terre, adieu. Vienne, vienne la mort ! Que la mort me délivre ! Ainsi donc, mon cœur abattu Cède au poids de ses maux ? Non, non...
Page 152 - Douce langue du cœur, la seule où la pensée, Cette vierge craintive et d'une ombre offensée, Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux...
Page 152 - Et son ombre sera légère A la terre où je dormirai. Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ; Elle penchait la tête, et sur son clavecin Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main. Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux, Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux. Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Page 20 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers , qui , sans tes accents Frémissants , Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du haut-bois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète ; Rime , tranchant aviron...
Page 161 - Il a donc pensé que si l'on plaçait le mouvement de l'ode dans les idées plutôt que dans les mots...