Histoire du chien

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Au dépot de la librairie, 1846 - 460 pages
 

Table des matières

I
i
II
1
III
11
IV
34
V
67
VI
74
VII
95
VIII
116
XIII
222
XIV
233
XV
250
XVI
263
XVII
281
XVIII
291
XIX
297
XX
313

IX
119
X
165
XI
193
XII
204
XXI
346
XXII
359
XXIII
400
XXIV
421

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Fréquemment cités

Page 300 - Sa fierté, sa beauté, sa jeunesse agréable Le fit chérir de vous, mais il fut redoutable A vos haineux, aux siens, pour sa dextérité. Courtisans, qui jettez vos desdaigneuses veuës Sur ce chien délaissé, mort de faim par les rues.
Page 375 - ... enfin, et ceci est le maximum de variation connu jusqu'à ce jour dans le règne animal , il ya des races de chiens qui ont un doigt de plus au pied de derrière avec les os du tarse correspondants, comme il ya, dans l'espèce humaine, quelques familles sexdigitaires 1.
Page 374 - Transportés par les hommes dans tout l'univers, soumis à toutes les causes capables d'influer sur leur développement, assortis dans leurs unions au gré de leurs maîtres, les chiens varient pour la couleur, pour l'abondance du poil, qu'ils perdent même quelquefois entièrement; pour sa nature; pour la taille qui peut différer comme un à cinq dans les dimensions linéaires, ce qui fait plus du centuple de la masse; pour la forme des oreilles, du nez, de la queue; pour la hauteur relative des...
Page 40 - ... il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment ; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections : nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire ; il est tout zèle, tout ardeur, et tout obéissance.
Page 230 - Moi-même, il m'enferma dans des cavernes som[bres, Lieux profonds, et voisins de l'empire des om[bres, Les Dieux, après six mois, enfin m'ont regardé : J'ai su tromper les yeux de qui j'étais gardé.
Page 331 - Enfin le grand Buffon écrivit son histoire , Homère l'a chanté , rien ne manque à sa gloire : Et lorsqu'à son retour le chien d'Ulysse absent Dans l'excès du plaisir meurt en le caressant , Oubliant Pénélope, Eumée, Ulysse même, Le lecteur voit en lui le héros du poëme.
Page 162 - A leur tête est le chien , aimable autant qu'utile , Superbe et caressant, courageux mais docile. Formé pour le conduire et pour le protéger , Du troupeau qu'il gouverne il est le vrai berger. Le ciel l'a fait pour nous, et dans leur cour rustique II fut des rois pasteurs le premier domestique. Redevenu sauvage il erre dans les bois : Qu'il aperçoive l'homme il rentre sous ses lois . Et par un vieil instinct qui jamais ne s'efface, Semble de ses amis reconnaître la race. Gardant du bienfait...
Page 49 - Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Page 9 - L'on peut dire que le chien est le seul animal dont la fidélité soit à l'épreuve ; le seul qui connaisse toujours son maître et les amis de la maison ; le seul qui , lorsqu'il arrive un inconnu , s'en aperçoive ; le seul qui entende son nom , et qui...
Page 374 - ... la conquête , sur le chien, cette espèce tellement dévouée à la nôtre, que les individus mêmes, semblent nous avoir sacrifié leur moi , leur intérêt , leur sentiment propre. Transportés par les hommes dans tout l'univers, soumis à toutes les causes capables d'influer sur leur développement, assortis dans leurs unions au gré de leurs maîtres , les chiens varient pour la couleur , pour l'abondance du poil, qu'ils perdent même quelquefois entièrement ; pour sa nature , pour la taille...

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