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dans la classe du 11° paragraphe du 1" chapitre, à la charge d'en donner une à son adversaire, qui peut la refuser et se servir, en ce cas, des siennes propres.

4° Si les témoins sont d'accord de laisser les combattans se servir d'une paire de pistolets appartenant à l'un d'eux, ou que l'un des combattans soit dans la classe de l'article qui précède, le propriétaire des armes doit toujours en donner le choix à son adversaire.

5° Si la convention en a été faite par les témoins, chacun peut aussi se servir de ses armes; s'il en est autrement, elles doivent être à peu près égales, et, mieux, de la même paire de pistolets.

6o Les témoins doivent charger les armes, les uns devant les autres. Chacun d'eux doit faire voir au témoin adversaire la mesure de sa charge, en introduisant la baguette dans le canon.

7° Les témoins conduisent leurs amis à la place qui leur a été désignée par le sort. Ces places sont à l'extrémité de chaque ligne parallèle en regard l'une de l'autre.

8° Les témoins s'approchent des combattans leur partie adverse, et ces derniers leur montrent qu'aucun corps étranger n'est capable de les garantir de la balle. Leur refus équivaudrait à un refus du duel.

9° Le témoin désigné par le sort s'approche des combattans et leur rappelle les conventions du duel.

10° Les témoins donnent les armes et prennent leur place en se disséminant, c'est-à-dire, deux témoins adversaires derrière l'un des combattans, et les deux autres derrière l'autre : ils se placent inversement et de manière à être à l'abri du feu et à portée d'arrêter, si le cas échoit. Celui désigné par le sort donne le signal par ce mot: Marchez!

11° Les champions marchent non pas l'un sur l'autre, mais chacun dans la direction de la ligne qui lui a été tracée, et à volonté, de sorte que, suivant cette ligne, il se trouve nécessairement rapproché de son adversaire à 15 pas, que celui-ci ait marché ou se soit arrêté.

12° Celui des champions qui veut tirer doit s'ar

rêter, mais peut s'arrêter sans tirer, et marcher après que son adversaire a tiré. Chacun peut tirer à volonté.

13° Si l'un des champions est blessé, il peut tirer sur son adversaire, qui n'est pas tenu d'avancer; mais il n'a, pour cela faire, que deux minutes, à partir du moment où il est tombé.

14° Celui qui a tiré le premier doit attendre le feu de son adversaire dans l'immobilité absolue. Toutefois, ce dernier ne doit pas mettre plus d'une demiminute pour avancer et tirer. S'il en était autrement, les témoins doivent faire mettre arme bas.

15° Si le duel continue, les choses doivent se passer comme il a été dit. Il ne peut continuer s'il y a un blessé, à moins que ses témoins n'y consentent, d'après sa demande.

16° Si l'un des combattans est tué ou blessé, hors des règles de ce duel, les témoins doivent se reporter aux art. 20 et 21 du 4° chapitre.

DU DUEL AU PISTOLET ET AU SIGNAL.

1o Le duel au signal est celui entre tous auquel il faut prendre la plus scrupuleuse attention, car il s'agit de la vie et de l'honneur.

2o Arrivés sur le terrain, les témoins marquent, le plus également possible, les places et les distances, qui doivent être de 35 à 25 pas.

3o Le choix des places se tire au sort.

er

4° Il faut, autant que possible, se servir d'armes inconnues aux deux champions, mais de la même paire de pistolets. L'insulté, s'il est dans la classe du 11° article du 1o chapitre, peut se servir de ses armes, à la charge de donner une d'elles à son adversaire, qui peut la prendre ou la refuser, et se servir, en ce cas, des siennes.

5o Les témoins doivent charger les armes les uns devant les autres, et chacun d'eux doit montrer à sa partie adverse la mesure de sa charge, en introduisant la baguette dans le canon.

6° Après avoir tiré les places au sort, les témoins conduisent leur ami à la place qui lui a été désignée.

7° Le choix des armes, s'il s'agit de la même paire de pistolets, est tiré au sort, à moins que chacun des combattans, par convention réciproque, ne se serve des siennes, du consentement unanime des témoins.

er

8° L'un des témoins de l'insulté, si l'insulté est dans le cas de l'art. 11 du 1° chapitre, est celui qui doit donner le signal; mais il doit le donner dans

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