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republic of bees, God has not had in view11 to teach kings to govern with gentleness, and subjects to obey with love?

Mode et temps du verbe après si (if, whether). 405. Nous avons vu (224.) qu'après la conjonction si (if) conditionnelle, le présent et le futur conditionnels sont remplacés par l'imparfait. On observera pourtant qu'on emploie le futur et le conditionnel après si (whether) particule dubitative:

ceed in that affair.

Je doute si vous viendrez à I doubt whether you will sucbout de cette affaire, Je voudrais bien savoir si vous seriez venu après avoir reçu sa lettre,

I should like to know whether you would have come after having received his letter.

406. On peut se servir de si au premier et au second membre d'une période :

Si vous gagnez votre procès, et si vous allez dans votre

pays......

407. Au second membre d'une période on se sert de que, avec le verbe suivant au subjonctif, au lieu de si, si l'on veut marquer une liaison de conséquence entre ces deux propositions :

Si vous gagnez votre procès, et que vous vous trouviez dans une position plus avantageuse......

Mode indicatif et mode subjonctif (237 à 240.).

408. Nous avons vu (page 185) que le sens affirmatif ou dubitatif que veut exprimer celui qui parle, doit seul déterminer l'emploi de l'indicatif ou du subjonctif. En voici d'autres exemples:

Indicatif, ou affirmatif.

Je ferai mon devoir de ma-
nière qu'on n'aura rien à
me reprocher (424.).
Montrez-moi la faute que j'ai
faite.
Pensez-vous que sa protection
m'est nécessaire? (Moi, je
le pense.)

Subjonctif.

Je ferai mon devoir de ma

nière qu'on n'ait rien à me reprocher. Montrez-moi une faute que j'aie faite. Pensez-vous que sa protection me soit nécessaire ?

Indicatif, ou affirmatif.

Je cherche quelqu'un qui me rendra service.

J'aspire à une place qui est
agréable.

Préférez ces livres où le style
est sublime et pur.
Montrez-moi le chemin qui
conduit à Paris.

Subjonctif.

Je cherche quelqu'un qui me rende service.

J'aspire à une place qui soit agréable.

Préférez des livres où le style soit sublime et pur. Montrez-moi un chemin qui conduise à Paris.

En rappelant aux élèves les remarques et les citations des pages 184, 185, et 186, nous ajouterons la définition que Boniface a faite du subjonctif, ainsi que quelques règles de la plus haute importance:

409. Le subjonctif est un mode de doute, qui, dans les propositions complétives, sert à l'expression de ce qui est vague, incertain; et comme le doute, l'indécision, la supposition, la négation, la volonté, la nécessité, le désir et la crainte ne portent que sur des choses non positives, après les verbes ou les expressions qui réveillent ces idées, on emploie généralement ce mode.

410. Quelques verbes cependant sont suivis de l'indicatif, sans exprimer une affirmation positive; ce sont: croire, penser, concevoir, oublier, s'imaginer, s'attendre, se douter, espérer, présumer, soupçonner, à moins qu'ils ne soient employés interrogativement ou négativement, ou que la proposition où ils se trouvent ne renferme une expression qui appelle le subjonctif.

411. Règle.-On emploie le subjonctif après les verbes qui marquent le doute, l'incertitude, le souhait, le désir, la crainte, la volonté, le commandement, la nécessité, l'utilité, la permission, le consentement, après les verbes impersonnels, enfin dit Lemare, "après certains verbes ou certaines locutions qui expriment le plaisir, la douleur, l'improbation, l'assentiment, la surprise, sentiments qui paraissent rattachés à une volonté tacite, cause première de l'emploi du subjonctif; tandis que le plaisir, la douleur, la surprise, etc. n'en sont que les causes secondaires ou accessoires :

وو

Je me réjouis qu'il vienne; je suis fâché, je vois avec peine

qu'il s'en aille; je me plains qu'il sorte souvent; je consens qu'il vienne; je suis étonné qu'il ne revienne pas, etc.

On trouve cependant quelquefois l'indicatif après quelques-uns de ces verbes, parce que la proposition complétive désigne quelque chose qui existe réellement, et qui occasionne le sentiment dont le premier verbe exprime l'idée; c'est alors la cause accessoire qui domine (435.). Voyez les règles sur la Concordance des temps du Subjonctif, citées ci-après (414.).

CONCORDANCE DES TEMPS ET DES MODES DES VERBES.

C'est le temps du verbe principal qui prescrit au second verbe le temps qu'il doit prendre; et la correspondance dans les verbes ne peut avoir lieu que dans la phrase composée où plusieurs verbes dépendent les uns des autres. Les principaux rapports des temps de l'indicatif et du conditionnel sont enseignés par l'usage. En voici le tableau :

Je lis

Je lirai

Je lus

J'ai lu

412. Concordance des temps de l'indicatif et du conditionnel.
quand vous lisez.

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quand vous écriviez. Je lisais quand vous écrivîtes. quand vous avez écrit.

quand vous entriez.

quand vous entrâtes.
quand vous êtes entré.

quand vous fûtes entré.

que vous n'étiez pas encore entré. Quand j'eus lu

Après que j'eus lu on commença.
Dès que j'eus lu

quand vous seriez rentré.

si vous avez fini votre ouvrage. Je lirais si vous le vouliez.
quand vous voudrez.

quand vous l'aurez dit.

si vous aviez fini.

J'aurais lu pendant que vous auriez écrit.
{pendant que vous.

413. Concordance des verbes liés par la conjonction QUE.
fque vous êtes parti ce matin.

On m'assure

que vous étiez parti hier avant moi.
que vous partiriez aujourd'hui, si, etc.
que vous seriez parti hier, si, etc.
que vous fussiez parti plus tôt, si, etc.
que vous partez aujourd'hui pour Paris.
que vous partirez demain.

que vous serez parti, si, etc.
que vous partiez hier, si, etc.

que vous partîtes hier.

:

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Il faut bien se garder de croire que l'on doive toujours et dans tous les cas suivre les formes de concordance établies dans ce dernier tableau: qu'on sente bien ce qu'on veut exprimer, si c'est un présent, un passé ou un futur, simples ou modifiés par les idées accessoires de simultanéité, d'antériorité, de postériorité ou de condition, et l'on trouvera sans peine la forme verbale destinée à peindre chacune de ces idées.

Voici les meilleures règles qui aient été établies à ce sujet. Elles sont prises de la grammaire selon l'Académie par Bonneau et Lucan, revue par M. Michaud, membre de l'Académie française.

"Rappelons-nous d'abord," disent ces habiles grammairiens, "que le présent et l'imparfait du subjonctif marquent l'un et l'autre un temps présent ou un temps à venir, que le passé et le plus-que-parfait marquent l'un et l'autre un temps écoulé.

Mais quoique le présent et l'imparfait du subjonctif expriment un temps présent ou un temps à venir, on ne peut indifféremment employer l'un de ces temps pour l'autre; il existe à ce sujet les cinq règles suivantes :

415. Avant de les poser, disons toutefois qu'il est indispensable, pour en faire l'application, de remarquer, 1o à quel temps est le premier verbe, sous la dépendance duquel se trouve toujours celui qu'on se propose de mettre au subjonctif; 2o de s'assurer si celui-ci exprime une action présente, ou une action à venir, ou une action passée. En effet, après le présent de l'indicatif et le futur, le second verbe s'emploie tantôt au présent, tantôt à l'imparfait, tantôt au passé, tantôt au plus-que-parfait du subjonctif, selon le temps exprimé par ce second verbe.

416. 1re RÈGLE. Quand le premier verbe est au présent de l'indicatif ou au futur, il faut mettre le second au présent du subjonctif, si toutefois ce second verbe marque un temps présent ou un temps à venir.

Je doute qu'il soit en France.

Je ne croirai pas qu'il vienne ce soir.

417. 2e RÈGLE. Quand le premier verbe est au présent de l'indicatif ou au futur, il faut mettre le second à l'imparfait du subjonctif dans deux cas. Dans le premier cas, il faut ces deux circonstances réunies: 1o que le second verbe marque un temps présent ou un temps à venir; 2o qu'il y ait dans la phrase une expression conditionnelle, suivie d'un imparfait ou d'un plus-que-parfait.

Je doute qu'il restát à Paris, si des affaires ne l'y retenaient. Je ne croirai pas que vous fussiez dans cet état, si vous aviez suivi les conseils de votre docteur.

Dans le second cas, c.-à-d. après le présent de l'indicatif ou le futur, on met le second à l'imparfait du subjonctif, quand ce second verbe, quoique indiquant un temps passé, présente l'action dans le moment même où elle avait lieu.

Je ne crois pas qu'alors il eût raison sur ce point.

Je n'assurerai pas que ce prince vécût à l'époque que vous

citez.

418. 3o RÈGLE. Quand le premier verbe est au présent de l'indicatif ou au futur, il faut mettre le second au passé du subjonctif, lorsque ce second verbe marque un temps passé absolu, c.-à-d. sans aucune autre circonstance de temps, sans aucune condition.

Je doute qu'ils aient réussi.

Je ne présume pas qu'ils l'aient trouvé.
Croyez-vous qu'ils aient reçu ma lettre ?

419. 4o RÈGLE. Quand le premier verbe est au présent de l'indicatif ou au futur, le second ne se met au plus-que-parfait que lorsque 1o ce second verbe marque un temps passé, 2o et qu'il y a dans la phrase une expression conditionnelle.

Je ne pense point qu'ils eussent obtenu cette faveur si vous ne les eussiez protégés.

Je doute que vous eussiez gagné votre procès, si votre avocat n'avait pas fait valoir ce moyen.

Remarque. Il est bon de dire que si n'est pas l'unique expression conditionnelle; cette expression est quelquefois rendue par la préposition sans, suivie d'un nom ou d'un pronom, comme sans vous, sans lui, sans cela, sans votre protection, etc.

Je ne crois pas qu'ils eussent réussi sans vous. Ces mots sans vous sont une expression conditionnelle qui équivaut ici à si vous ne les eussiez protégés.

Mais ces mots sans vous, sans eux, sans cela, etc., étant appelés à exprimer tour à tour des temps présents, ou des temps à venir, ou des temps

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