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sistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage. Il faut que vous lui répondiez. Il lui faut répondre. Il me faut des moyens. Il se fait tard. Il m'en coûte beaucoup de lui faire des reproches. Il suffit de le faire. Il ne neige pas, mais il fait froid.-Crois-tu qu'il pleuve? Non, il fait trop de vent.Il ne faut pas que vous veniez si tard. Il me vient une idée.

Idiotismes (voyez la page 377).

Il venait d'arriver. Je dois lui parler et il va sortir. Il devrait me répondre. Il a dû sortir.-Aurait-il pu faire autrement? J'en doute.-Ils auraient pu parler plus haut. Ditesmoi de quoi il s'agit.—Il se trouvait alors à Paris. Faites-moi voir ce que vous avez écrit. On dirait que vous êtes malade. J'aime beaucoup la lecture.-Comment cela va-t-il, mon ami? Je me suis fait arracher une dent.-Voulez-vous battre les cartes? Si cela peut vous faire plaisir.-Vous pouvez compter sur lui. Je ne m'y connais pas. J'en conviens. Le bruit court qu il est mort. Je crois que non. Je crains qu'il ne pleuve, car le temps se couvre. Le vaisseau a coulé à fond.— Qu'en dites-vous? Cela va sans dire.-Il paraît qu'elle s'en donne à Paris. Cela s'entend. Faites mes amitiés à vos enfants. C'est un homme comme il faut. Qu'est-ce que cela me fait? Laissez-le. Elle se met à son aise. Il ne peut se passer de vous.

Elle a pensé mourir de chagrin, elle n'en pouvait plus de douleur. Cela se peut. Elle ne sait à qui s'en prendre. Faitesmoi rappeler que je dois lui écrire. Cela revient au même. Remettez-vous. Je ne saurais le faire. Il a servi. Il tarde bien à venir. Il ne tient qu'à moi de le faire, et je saurai bien m'en tirer. Ne trouvez pas mauvais que je vous dise que vous n'en viendrez jamais à bout, car vous n'y entendez rien. Faites comme vous voudrez, mais ne m'en voulez pas. Menez cet enfant à l'école.-Vous amènera-t-il votre cheval? Non, il est parti depuis une heure. Il emmena mon frère dans son carrosse. Remenez cet enfant à sa mère. Portez ces livres dans mon étude. Apportez-moi de l'argent. Emportez ces lettres. Reportez ces papiers dans ma chambre.-Comment se portent monsieur votre père, madame votre mère, et mesdemoiselles vos sœurs? Assez bien, merci.-Eh bien, mon ami! Comment se portent ta femme et tes enfants? Comme cela. Tout doucement.

Avez-vous faim? Non, mais j'ai soif.-Tu as chaud et nous avons froid. Vous avez raison et il a tort. Vous avez huit

ans, mon ami, et vous avez peur de votre ombre! Il fait sombre.-Quel temps fait-il? Il fait beau. Il fait mauvais. -Fait-il chaud? Non, il fait froid.-Il se fait nuit. Faites attention. Il a fait banqueroute. Ce matelot a fait naufrage. Ceci est à vos frais et dépens. Ne désespérez pas, vous ferez des progrès.—Que vous reste-t-il? Trois francs et demi.—Que dira-t-on, si l'on en trouve? On nous grondera.—Il y a beaucoup de monde dans cet hôtel. Bien des gens s'imaginent que ce général est mort. Il est revenu de Paris.-Quand retournerez-vous à Londres? Le mois prochain.-Nous sommes partis de très-grand matin, et cependant nous ne sommes arrivés qu'à midi. Nous mourions de chaud, nous avions une très-grande faim, et une très-grande soif. Cet effet, qui me paraît très-naturel, ne me paraît pas fort nouveau. Les choses vont de mal

en pis. Le remède est pire que le mal. Votre fils a tout dissipé, a tout mangé; et vous voulez lui tout pardonner! Il dit tout, il a tout expliqué.

Je vous prie de faire bien des compliments de ma part à mesdemoiselles vos nièces; elles sont toutes venues ici l'été dernier, et je désire beaucoup qu'elles reviennent l'été prochain. Recevez mes très-humbles remercîments pour la faveur qu'il vous a plu de me faire. Ils le veulent forcer à croire tout ce qu'il leur plaît. Il se plaît à mal faire. Elle se plaît dans ses larmes. -Vous servez-vous du Dictionnaire de l'Académie? Oui, je m'en sers. Ce mot n'est guère usité. Cet habit est tout usé.— Connaissez-vous cette règle? Je la sais.-Je connais monsieur votre oncle. Cela m'est égal. Comment pouvez-vous ajouter foi aux discours de cet homme? il en impose à tous ceux qui l'écoutent, et les trompe effrontément.-Les ennemis s'avancèrent contre cette troupe; mais la fière contenance de nos braves leur imposa: ils se retirèrent sans brûler une amorce. Qu'avez-vous à la main? Rien.-Songez à ce que vous faites. Je ne fais que d'entrer. Il ne fait que rire.-Que faut-il faire ? Son devoir. Que vous faut-il? Il me faut de l'argent.

Avez-vous été chez lui? Oui, j'ai été chez lui deux fois.— Êtes-vous à même de le faire? Non, je ne le suis pas.-Vous avez beau dire et beau faire, je le veux. Faites-le faire sur-lechamp. Est-ce de l'argent comptant? à la bonne heure. Vous parlez à tort et à travers. Vous voulez m'en donner à garder, Je vous parle en ami. C'est à bon marché. Je l'ai échappé belle. Vous vouliez m'en faire accroire. Je n'en puis plus.—En avezvous besoin? Oui, j'en ai besoin.—Il ne tient qu'à vous de sortir. Il fait grand cas de cette nouvelle connaissance.

Jouons aux cartes. Il ne faut pas m'en vouloir. Vous vous connaissez en tableaux. Mettez-vous au dessin.—À qui vous en prenez-vous? À vous, c'est votre gaucherie qui est cause de mon manque de réussite.-Cela va mal. J'en demeure d'accord. Allons, allons, dépêchez-vous! Jouez-vous au billard? Jamais. Il s'avisa de faire une demande singulière. Ne vous avisez pas de le croire. Cette femme a un bon caractère. Son élévation l'a mise en butte aux traits de l'envie. En tout cas, écrivez-lui. Si mes amies viennent, envoyez-moi chercher. Il s'est mis en condition.

Coup de tonnerre; coup de mer; coup de main; coup de fusil; coup de pistolet; coup de canon; coup de feu; coup d'œil; coup de dent; coup d'épée; coup de sabre; coup de bâton; coup de vin; coup de langue, etc.-Encore un coup, vous avez tort. Il a fait son droit à Paris. Quelle inconséquence nous avons commise!-BATTRE le tambour, les cymbales.-DONNER du cor.-JOUER du violon, de l'alto, de la basse, de la flûte, de la clarinette, du flageolet, du hautbois, du basson, et de tous les instruments.-PINCER de la harpe, de la guitare.-SONNER la trompette.-TOUCHER du piano, de l'orgue.

CONVERSATIONS FAMILIÈRES, NOMENCLATURES REMARQUABLES, LETTRES, ETC.

La rencontre.

Bonjour, mon ami. Monsieur, je vous salue.-Comment vous portez-vous? Très-bien, je vous remercie; et vous? Tout doucement, comme à l'ordinaire.--D'où venez-vous donc? Je viens de la bourse.-Et où allez-vous? Je vais à la banque. Je vous rencontre à propos, j'allais chez vous. Pour quelle affaire ?-Je voulais vous demander des nouvelles. Des nouvelles! de qui donc? De votre oncle.—Lequel? vous savez que j'en ai deux.-Celui qui est actuellement à Paris. J'en attends ce soir; faites-moi le plaisir de passer chez moi demain matin, je vous ferai voir ce que j'aurai reçu. -Je vous remercie, je n'y manquerai pas. Sans adieu.

La visite.

Madame, je vous souhaite le bonjour.-Que je suis aise de cette visite! Asseyez-vous, je vous prie. Il y a bien longtemps

que je n'ai eu le plaisir de vous voir; comment vous êtes-vous porté ?-Assez bien; et vous-même ?-A mon ordinaire, passablement.—Je me suis présenté hier pour avoir l'honneur de vous saluer; vous veniez de sortir.-Je regrette beaucoup de ne m'être pas trouvée chez moi. Faites-moi le plaisir de dîner avec nous.-Vous avez bien de la bonté; je ne puis m'arrêter plus longtemps, j'ai promis de me rendre à l'hôtel à cinq heures.-Quoi, vous voulez déjà partir! Restez encore un moment.-C'est à regret que je vous quitte sitôt, je resterai plus longtemps une autre fois.-Quand aurons-nous le plaisir de vous revoir ?-S'il est possible, je reviendrai demain.— Adieu, portez-vous bien. Au plaisir.

L'heure.

Quelle heure est-il? Il est neuf heures ou neuf heures cinq. -Vous vous trompez, mon ami, il est neuf heures et un quart. -C'est vous qui avez tort, voyez la pendule.-Mon frère croit qu'il n'est pas encore neuf heures, qu'il est neuf heures moins un quart.-Écoutez! voilà l'heure qui sonne: un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf. Neuf heures! Partons vite, à l'école !À quelle heure arrivera le maître d'allemand? À onze heures moins dix, et il restera jusqu'à midi et demi. Nous préparerons ensuite nos leçons de français, et nous serons libres à deux heures et demie ou à trois heures au plus tard.

Le premier jour de l'an.

Je te souhaite une bonne et heureuse année, mon cher Jules.-Merci, ma sœur ; je te souhaite aussi tout ce qui peut faire ton bonheur. Oh! que je suis content! je saute de joie. -Mais qu'as-tu donc; quel est ce grand plaisir? As-tu déjà reçu tes étrennes?-Oui, je les ai reçues et je vais te les montrer. Vois, de fort jolies choses: un fusil, un sabre de hussard, une giberne, un casque, des pistolets de bois qui ne sont pas dangereux, des quilles, une ligne, des hameçons et un filet pour la pêche, des maisons à construire, un superbe polichinelle, des images, des figues, des oranges, des fruits confits, une boîte pleine de bonbons délicieux, une douzaine de biscuits à la cuiller, et une corbeille pleine de papillotes.

Le voyage.

Comment vous proposez-vous de voyager? D'abord par mer ou par terre ?-Si je voulais faire ce voyage, il me fau

drait prendre le paquebot à voile ou bien le bateau à vapeur.— Et quels sont les moyens de transport par terre ?-Premièrement, le chemin de fer, ou si vous avez des craintes pour votre respiration, louez une voiture, ou même un fiacre ou un cabriolet, ou, si vous le préférez, prenez une place dans la malleposte ou dans la diligence, et pour éviter des frais vous pourricz envoyer vos effets par le roulage ordinaire, ou si vous ne pouviez attendre si longtemps, envoyez-les par le roulage accéléré. J'avais presque oublié d'ajouter que vous avez encore le choix d'aller à pied ou à cheval.

L'étude du français.

On m'a dit que vous apprenez le français.-Oui, je l'étudie depuis six mois. Avez-vous trouvé cette étude difficile? je sais que vous êtes infatigable, que vous ne vous découragez jamais. Il est vrai, ayant surmonté les principales difficultés, je commence à recueillir le fruit de mes travaux. Je vous prie de croire que cela n'a pas été sans peine; ce chaos de règles, d'exceptions, m'a si souvent embrouillé la cervelle que je me suis vu vingt fois à la veille de renoncer à mes projets. Il y a tant d'idiotismes, tant de tournures bizarres que l'usage seul autorise. Si vous venez chez moi dans la soirée, je vous ferai voir les ouvrages dont je me sers.-Ce soir ?—Oui, ce soir. À propos, quelle différence y a-t-il entre soir et soirée, matin et matinée, jour et journée, après-midi et après-dînée? -Ces mots sont synonymes. Le jour marque une époque, sans égard à la durée; la journée est une durée déterminée et divisible. Il en est de même des mots an et année, matin et matinée, soir et soirée, etc. Remarquez les exemples suivants: Je viendrai un JOUR; la JOURNÉE est longue pour les gens oisifs. Sa terre lui rapporte dix mille francs par AN; cette ÉCLIPSE aura lieu dans le courant de l'ANNÉE.-Je vous remercie de cette explication.

Idiome, Idiotisme.

Il ne faut pas confondre les mots idiome et idiotismes. Une langue considérée relativement aux expressions qui lui sont particulières, prend le nom d'idiome, et ces expressions sont appelées idiotismes.

Les idiotismes de la langue grecque sont des hellénismes.
Les idiotismes de la langue latine sont des latinismes.
Les idiotismes de la langue allemande sont des germanismes.

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