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Distribution de l'Orchestre de l'Opera de Dresde, Dirigé par le s! Hasse.

Fig. 1

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Planche &

Hymne de Jean
st

Telle qu'elle se chantoit anciennement, tirée du Manuscrit de Sens.

Ut queant laxis Re fo na re fibris, Mi-ra gefto

-:rum

Famuli tu-o-run, Solve pollu-tr Labi-i re-a -tum,

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Renvois des Chiffres

1. Clavecin du Maître de Chapelle

2. Clavecin d'accompagnement.

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Generation des Dissonances

5. Premiers Violons

6. Seconds Violons, ayant de dor

tourne vers le Theatre.

7. Haubois, de même

7:

8. Flutes, de même

a. Tailles, de même

b. Bassons.

c. Cors de Chasse

d. Une Tribune de Chaque cête pour les.

Tumballes et Trompettes.

ФФФ

Sancte Jo-an-nes.

Table des sons Harmoniques

Sensibles et appreciables sur le Violoncelle Lunisson

La Corde à vide

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Fig 688 Fig 7

GO

S.

T

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La Sixte mineure La Sixte majeure l'Octave.

Systeme general des Dissonances.

D

O

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paffant de l'une à l'autre. Mais les Guidons font néceffaires dans les Partitions Françoifes, parce que, d'une ligne à l'autre, les accolades, embraffant plus ou moins de Portées, vous laiffent dans une continuelle incertitude de la Portée correfpondante à celle que vous avez quittée.

GYMNOPÉDIE. S. f. Air ou Nome fur lequel danfoient nud les jeunes Lacédémoniennes.

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HARMATIAS. Nom d'un Nome dactylique de la Mufi

que Grecque, inventé par le premier Olympe Phrygien.

HARMONIE. S. f. Le fens que donnoient les Grecs à ce mot dans leur Mufique, eft d'autant moins facile à déterminer, qu'étant originairement un nom propre, il n'a point de racines par lefquelles on puiffe le décompofer pour en tirer l'étymologie. Dans les anciens traités qui nous reftent, l'Harmonie paroît être la Partie qui a pour objet la fucceffion convenable des Sons, en tant qu'ils font aigus ou grave, par oppofition aux deux autres Parties appellées Rythmica & Metrica, qui fe rapportent au Tems & à la Mefure: ce qui laiffe à cette convenance une idée vague & indéterminée qu'on ne peut fixer que par une étude expreffe de toutes les règles de l'Art ; & encore, après cela 'Harmonie fera-t-elle fort difficile à diftinguer de la Melodie, à moins qu'on n'ajoûte à cette dernière les idées de Rhythme & de Mefure, fans lefquels, en effet, nulle Mélodie ne peut avoir un caractère déterminé, au lieu que l'Harmonie a le fien par elle-même, indépendamment de toute autre quantité. (Voyez MELODIE. )

On voit par un paffage de Nicomaque, & par d'autres qu'ils donnoient auffi quelquefois le nom d'Harmonie à la Confonnance de l'Octave, & aux Concerts de voix & d'Inftrumens qui s'exécutoient à l'Octave, & qu'ils appelloient plus communément Antiphonies.

Harmonie, felon les Modernes, eft une fucceffion d'Accords felon les loix de la Modulation. Long-tems cette Har monie n'eut d'autres principes que des règles prefque arbitraires ou fondées uniquement fur l'approbation d'une oreille exercée qui jugeoit de la bonne ou mauvaise fucceffion des Confonnances & dont on mettoit enfuite les décifions en calcul. Mais le P. Merfenne & M. Sauveur ayant trouvé que tout Son, bien que fimple en apparence, étoit toujours accompagné d'autres Sons moins fenfibles qui formoient avec lui l'Accord parfait majeur, M. Rameau eft parti de cette expérience, & en a fait la base de

fon fyftême Harmonique dont il à rempli beaucoup de livres, & qu'enfin M. d'Alembert a pris la peine d'expliquer au Public.

M. Tartini, partant d'une autre expérience plus neuve', plus délicate & non moins certame, eft parvenu à des conclufions affez femblables par un chemin tout oppofé. M. Rameau fait engendrer les Deffus par la Baffe; M. Tartini fait engendrer la Baffe par les Deffus: celui-ci tire P'Harmonie de la Mélodie, & le premier fait tout le contraire. Pour décider de laquelle des deux Ecoles doivent fortir les meilleurs ouvrages, il ne faut que favoir lequel doit être fait pour l'autre, du Chant ou de l'Accompagnement. On trouvera au mot Syftême un court expofé de celui de M. Tartini. Je continue à parler ici dans celui de M. Rameau, que j'ai fuivi dans tout cet ouvrage, comme le feul admis dans le pays où j'écris.

Je dois pourtant déclarer que ce Systême, quelque ingénieux qu'il foit, n'eft rien moins que fondé fur la Nature, comme il le répète fans ceffe; qu'il n'eft établi que far des analogies & des convenances qu'un homme inventif peut renverfer demain par d'autres plus naturelles; qu'enfin, des expériences dont il le déduit, l'une eft reconnue fauffe, & l'autre ne fournit point les conféquences qu'il en tire. En effet, quand cet Auteur, a voulu décorer du titre de Démonftration les raifonnemens far lefquels il établit fa théorie, tout le monde s'eft moqué de lui; l'Académie a hautement défapprouvé cette qualification obreptice, & M. Eftéve, de la Société Royale de Montpellier, lui a fait voir qu'à commencer par cette propofition, que, dans la loi de la Nature, les Octaves des Sons les repréfentent & peuvent le prendre pour eux, il n'y avoit rien du tout qui füt démontré, ni même folidement établi dans fa prétendue Démonftration. Je reviens à fon Systême."

Le principe phyfique de la réfonnance nous offre les Ac cords ifolés & folitaires; il n'en établit pas la fucceffion. Une fucceffion régulière eft pourtant néceffaire. Un Dictionnaire de mots choifis n'eft pas une harangue, ni un recueil de bons Accords une Pièce de Mufique; il faut un fens, il faut de la liaifon dans la Mufique ainsi que dans le langage; il faut que quelque chofe de ce qui précède fe tranfmette à ce qui fuit, pour que le tout faffe un enfemble & puille être appellé véritablement un.

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