Coup d'oeil sur les progrés de la langue française en Champagne: depuis les temps les plus reculés jusqu'a mos joursH. Laurent, 1863 - 295 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Coup d'oeil sur les progrés de la langue française en Champagne: depuis les ... Etienne Georges Affichage du livre entier - 1863 |
Coup d'oeil Sur les Progrés de la Langue Française en Champagne: Depuis les ... Étienne Georges Aucun aperçu disponible - 2020 |
Expressions et termes fréquents
amour aultres avoit ballade belle Bérulle bourgeois ceste Champagne Champenois chante Charles charme chascun chevalier chose chrétienne ciel cœur Coquillard croisade cuer dame Dieu Diex douleur écrivains escus esprit esté estoient estoit estre Eustache Eustache Deschamps faict fist foiz FRONTIN gens gent Geoffroi de Villehardouin Gerson gloire gracieux grant guerre Guillaume Coquillard Guillaume de Machaut HILAIRE hommes idiôme Jamyn Jean Jean Passerat Joinville jour Juvenal l'Eglise l'esprit l'idiôme l'ost Lafontaine langage langue française Larivey latin littéraire littérature Louis Louis XIII main ment mesme mœurs monde moult moyen-âge mult naïve national Nicolas Caussin noble œuvres parler Passerat passion pensée père peuple Pierre de Bérulle Pierre de Larivey Pierre Pithou piquante poésie poète poétique prince prologue Provins Reims rien rois roman saint satirique scène seigneur seignor sénéchal sentiments seulement SÉVERIN siècle sire sire de Joinville style terre Thibaut tion trouve trouvères veoir verve Villehardouin
Fréquemment cités
Page 278 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Page 286 - Il avait de l'esprit, de l'insinuation, de l'enjouement, des manières; mais le vilain cœur paraissait toujours au travers, et au point que ces qualités eurent, dans l'adversité, tout l'air du ridicule, et ne perdirent pas, dans la plus grande prospérité, celui de fourberie.
Page 280 - Ce Dieu , maître absolu de la terre et des cieux , N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Eternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois , Et du haut de son trône interroge les rois '. Des plus fermes états la chute épouvantable , Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 274 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 273 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais...
Page 91 - Il me demanda se je lavoie les piez aux povres le jour du grant jeudi: BSire, dis-je, en maleur28)( les piez de ces vilains ne laverai-je jà. " — BVraieraent, fist- il, ce fu mal dit; car vous ne devez mie avoir en desdaing ce que Dieu fist pour nostre enseignement. Si vous pri-je pour l'amour de Dieu, premier, et pour l'amour de moy, que vous les acoustumez à laver.
Page 223 - On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des Roys pour les porter ; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau verd : il faut que la nature le produise, par espace de temps, du suc et de la moelle de la terre, qui entretient le tige en sa seve et vigueur.
Page 215 - ... je les pends par les aisselles ; je leur chauffe les pieds d'une pelle rouge ; je les mets aux fers , et aux ceps ; je les enferme en un four, en un coffre percé plein d'eau ; je les pends en chapon...
Page 218 - ... sénateurs, qu'on chasse et bannisse tes bons citoyens et conseillers ; qu'on pende, qu'on massacre tes principaux magistrats : tu le vois, et tu l'endures : tu ne l'endures pas seulement, mais tu l'approuves et le loues, et n'oserois et ne sçaurois faire autrement.
Page 271 - Craignez, Romains, craignez que le Ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains par un juste retour...