Oeuvres, Volume 1 |
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Expressions et termes fréquents
accufé affez Arrien Athenes auffi auroit avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe ceffe CHAPITRE chofes Cicéron citoyen civiles conféquent conferver confidérables conftitution confuls corps crime defpotifme démocratie doit doivent efclaves efprit enfans eſt établi états defpotiques étoient étoit fage fans fecond fénat fénateurs fent feroient feroit fervir fervitude feul fociété foient foit font fous fouvent fouverain fuffrages fuivi fujet fûreté galité gens gouvernemens gouvernement defpotique hommes ibid jufte jugemens juger l'efprit l'Esprit des loix l'état Lacédémone laiffe liberté Loix fomptuaires lorfque luxe magiftrats magiftrature maniere miniftres mœurs monarchie monarque Montefquieu n'avoit n'eft n'étoit nation nature néceffaire paffions particulieres patriciens peine penfer Perfe perfonne peuple Platon plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque premiere préteurs prince principe puif puiffance exécutrice puiffance législative puiffe punir raifon reffort refte république république Romaine richeffes rois Romains Rome Servius Tullius Solon tion Tite-Live toyen tyrannie vertu
Fréquemment cités
Page 221 - Dans un état, c'est-à-dire dans une société où il ya des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Page cxx - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 6 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page xcvii - grâce, que je crains qu'on ne m'accorde pas : c'est de ne pas juger, par la lecture d'un moment, d'un travail de vingt années ; d'approuver ou de condamner le livre entier, et non pas quelques phrases.
Page 47 - On peut définir cette vertu l'amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l'intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulières : elles ne sont que cette préférence.
Page 28 - Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d'autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu. Ceux d'aujourd'hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses, et de luxe même.
Page 160 - Le peuple tombe dans ce malheur, lorsque ceux à qui il se confie, voulant cacher leur propre corruption, cherchent à le corrompre. Pour qu'il ne voie pas leur ambition, ils ne lui parlent que de sa grandeur; pour qu'il n'aperçoive pas leur avarice, ils flattent sans cesse la sienne.
Page 275 - Un citoyen mérite la mort, lorsqu'il a violé la sûreté au point qu'il a ôté la vie, ou qu'il a entrepris de l'ôter.
Page 272 - C'est le triomphe de la liberté , lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse; la peine ne descend point du caprice du législateur, mais de la nature de la chose ; et ce n'est point l'homme qui fait violence à l'homme.
Page 50 - ... est glorieux pour elle d'avoir été la première qui ait montré dans ces contrées l'idée de la religion jointe à celle de l'humanité. En réparant les dévastations des Espagnols elle a commencé à guérir une des grandes plaies qu'ait encore reçues le genre humain.