Réponses aux questions de philosophie contenues dans le programme adopté pour l'examen du baccalauréat ès-lettresL. Hachette, 1835 - 203 pages |
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Expressions et termes fréquents
Anaxarque Aristote Athènes avant J.-C Bacon caractère Carnéade cause chose circonstances Condillac connaissance conscience conséquent corps COUSIN croyance d'Aristote Descartes développemens développement devoirs de l'homme Dieu différens dire disciples distincts divers divine Division doctrine donne école élémens enfin faculté de connaître force forme général genre Grèce hommes idées individuelle intel intellectuelle interne jugemens Kant l'agent l'ame l'an l'école l'erreur l'esprit humain l'existence l'homme envers l'idée l'intelligence l'univers langage leçons Leibnitz liberté livre Locke logique lois matériel Mégare ment méthode modification monade monde morale mort mourut nature nécessaire nomme noologiques notion objet Organum Parménide pensée perception phénomènes physique PIERRE D'AILLY plaisir Platon premier principe propre psychologie Pythagore qu'un quæ question quod raison rapport réalité saint saint Anselme scepticisme scholastique science sens sensation sensible sentimens sentiment serait seulement Sextus Empiricus Socrate sophisme sorte stoïcisme substance suppose suprême syllogisme tantôt terme théologie tion traité vérité vertu volition volonté Xénophane Zénon
Fréquemment cités
Page 162 - ... imitant en ceci les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, ni encore moins s'arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu'ils peuvent...
Page 163 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 184 - Celui-là est bon qui fait du bien aux autres ; s'il souffre pour le bien qu'il fait, il est très bon ; s'il souffre de ceux à qui il a fait ce bien, il a une si grande bonté qu'elle ne peut être augmentée que dans le cas où ses souffrances viendraient à croître ; et, s'il en meurt, sa vertu ne saurait aller plus loin : elle est héroïque, elle est parfaite.
Page 159 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre...
Page 124 - L'être en soi a autant d'acceptions qu'il y a de catégories, c'est-à-dire qu'on ne peut rien affirmer de lui qui ne soit une de ces dix choses : l'essence, la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la situation , la possession, l'action, la passion...
Page 47 - A d'illustres parents s'il doit son origine, La splendeur de son sort doit hâter sa ruine; Dans le vulgaire obscur si le sort l'a placé, Qu'importe qu'au hasard un sang vil soit versé?
Page 189 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être : Modus quo corporibus adh&ret spiritus comprehendi ab hominibus non potest; et hoc tamen homo est1.
Page 180 - ... admettre. Car tous les possibles prétendant à l'existence dans l'entendement de Dieu, à proportion de leurs perfections, le résultat de toutes ces prétentions doit être le monde actuel le plus parfait qui soit possible.
Page 169 - ... peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense' ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation , si Dieu n'a point donné à quelque amas de matière, disposée comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 159 - Mais en les examinant, je pris garde que, pour la logique, ses syllogismes et la plupart de ses autres instructions servent plutôt à expliquer à autrui les choses qu'on sait, ou même, comme l'art de Lulle, à parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les apprendre...