Lycée, Ou Cours de Littérature Ancienne Et Moderne, Volume 8

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Chez Depelafol, 1825

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Fréquemment cités

Page 373 - Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques , Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Page 145 - Une force inconnue a suspendu leur rage. ,,Compagnons," leur dit-il, ,,achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien: Coligny vous pardonne; Ma- vie est peu de chose et je vous l'abandonne; J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous!
Page 56 - II la brise, et la mort en sort avec furie. Avec plus d'art encore, et plus de barbarie, Dans des antres profonds on a su renfermer Des foudres souterrains tout prêts à s'allumer. Sous un...
Page 219 - C'est que , depuis l'oblique entrée , Dans cette cage resserrée On peut former jusqu'à six pas; Une lucarne mal vitrée, Près d'une gouttière livrée A d'interminables sabbats, Où l'université des chats , A minuit , en robe fourrée , Vient tenir ses bruyants états...
Page 192 - Ceux qui , de nos hivers redoutant le courroux , Vont se réfugier dans des climats plus doux, Ne laisseront jamais la saison rigoureuse Surprendre parmi nous leur troupe paresseuse. Dans un sage conseil par les chefs assemblé, Du départ général le grand jour est réglé ; II arrive : tout part; le plus jeune peut-être Demande, en regardant les lieux qui l'ont vu naître, Quand viendra ce printemps par qui tant d'exilés Dans les champs paternels se verront rappelés.
Page 168 - , entre mille roseaux, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux. Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 164 - Il l'aimait, non en roi, non en maître sévère, Qui souffre qu'on aspire à l'honneur de lui plaire, Et de qui le cœur dur et l'inflexible orgueil Croit le sang d'un sujet trop payé d'un coup d'œil.
Page 96 - PAULINE. Au nom de cet amour, ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE. Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas. PAULINE. C'est peu de me quitter, tu veux donc me séduire ? POLYEUCTE. C'est peu d'aller au ciel, je vous y veux conduire.
Page 322 - Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes? Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l'oreille également heureux; Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure, Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure : Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur; Que le bien et le mal y...
Page 171 - Nul de nous n'a vécu sans connaître les larmes. De la société les secourables charmes Consolent nos douleurs , au moins quelques instans , Remede encor trop faible à des maux si conscans.

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