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COLLECTION

DES MÉMOIRES

RELATIFS

L'HISTOIRE DE FRANCE.

MÉMOIRES DU COMTE DE FORBIN, TOME II.
MÉMOIRES DE DUGUAY-TROUIN.

Complet

DE L'IMPRIMERIE DE DECOURCHANT.

DES MÉMOIRES

RELATIFS

A L'HISTOIRE DE FRANCE,

DEPUIS L'AVÉNEMENT DE HENRI IV JUSQU'A LA PAIX DE PARIS
CONCLUE EN 1763;

AVEC DES NOTICES SUR CHAQUE AUTEUR,

ET DES OBSERVATIONS SUR CHAQUE OUVRAGE,

PAR MESSIEURS

A. PETITOT ET MONMERQUÉ.

TOME LXXV.

PARIS,

FOUCAULT, LIBRAIRE, RUE DE SORBONNE, N° 9.

LIBRARIES

STACKS

AUG 11 1976 DC3 сь

SEX 2
sa

1.75

LES Mémoires de Saint-Simon et de Saint-Philippe, qui avoient été annoncés dans le Prospectus de la seconde série, ne pourront pas faire partie de notre Collection.

Le public a déjà été informé par les journaux que les manuscrits des Mémoires du duc de Saint-Simon, qui étoient conservés au dépôt des affaires étrangères, avoient été donnés à M. le marquis de Saint-Simon, héritier de cette famille. M. de Saint-Simon a bien voulu nous communiquer ces manuscrits; et nous avons acquis la preuve que toutes les éditions qui ont paru jusqu'à ce jour étoient non-seulement incomplètes, mais inexactes. Les éditeurs ne se sont pas bornés à abréger le texte; ils ont souvent dénaturé les faits, substitué leurs opinions à celles de l'auteur, ôté au style le cachet original qui le caractérise, commis des erreurs graves dans les noms propres et dans les dates; enfin les manuscrits et les Mémoires imprimés forment deux ouvrages entièrement différens.

M. le marquis de Saint-Simon ayant confié les manuscrits à de nouveaux éditeurs, sous la condition expresse que le texte en seroit religieusement respecté (1), et l'édition faite d'après ces manuscrits étant sous presse, nous ne pouvions insérer dans notre Collection un ouvrage que nous savions être tronqué, rempli de fautes et d'erreurs, et qui n'auroit pas dispensé messieurs les Souscripteurs de se procurer celui qui est sur le point de paroître.

Le traducteur des Mémoires que le marquis de Saint-Philippe a écrits en espagnol avoit dit, dans sa préface, qu'il s'étoit permis de retrancher quelques détails d'expéditions militaires; et tous les critiques français qui ont parlé de sa traduction l'ont, à ces suppressions près, considérée comme exacte

(1) Moniteur du 28 novembre 1828.

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