Essais de theodicée: sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme, et l'origine de mal, Volume 2Chez F. Changuion, 1747 - 411 pages |
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Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et ..., Volume 2 Gottfried Wilhelm Leibniz,Louis de Jaucourt Affichage du livre entier - 1734 |
Essais de Theodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme, & l'origine ... Gottfried Wilhelm Leibniz Affichage du livre entier - 1760 |
Essais de theodicée: sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme, et l ... Gottfried Wilhelm Freiherr von Leibniz,Louis de Jaucourt Affichage du livre entier - 1760 |
Expressions et termes fréquents
abfolument actions affez ainfi auffi auroit avoit Bayle befoin bomme bonté c'eft c'eft-à-dire c'eſt caufe cauſe chofes choifir choſe Chryfippe confequent confiderer connoiffance Créatures decret defordre déja détermination Dieu eft difant dire Divine effe efprit eft impoffible eft vrai Epicure eſt etiam étoit exifte fage fageffe falut fans fe trouve felicité felon femble fens fentiment feqq feroient feroit fervir feulement fimple foit fommes font fouvent fubftance fuffit fuite fuivant fujet funt fuppofe fyftême general grace hæc Hobbes hommes indifference infinie ipfa juftice l'ame l'homme l'Univers laiffe liberté loix maniere matiere mauvaiſe maux meilleur ment metaphyfique Monfieur morale n'eft n'eſt nature neceffaire neceffité objets paffer paffions parcequ'il paroit particulierement peccatum peché penfées perfection perfonne Philofophes phyfique plaifir plufieurs plûtôt poffe poffible pourroit pouvoit principe puiffance puiffe quæ quod raifon réponſe reprefentation rien roit s'il tems tion toûjours verité veut volonté
Fréquemment cités
Page 228 - ... que ce soit la même chose. Cependant il se trouve que les effets des concours des globes dans le bateau , dont le mouvement en chacun à part , joint à celui du bateau , donne l'apparence de ce qui se fait hors du bateau, donnent aussi l'apparence des effets que ces mêmes globes concourants feraient hors du bateau. Ce qui est beau ; mais on ne voit point qu'il soit absolument nécessaire.
Page 102 - C'est cela même qui sert à réfuter ceux qui font du monde un Dieu, ou qui conçoivent Dieu comme l'Ame du monde, le monde ou l'Univers ne pouvant pas être considéré comme un animal, ou comme une substance.
Page 147 - ... des causes finales, sont parallèles entre eux ; que Dieu n'a pas moins la qualité du meilleur monarque, que celle du plus grand architecte ; que la matière est disposée en sorte que les lois du mouvement servent au meilleur gouvernement des esprits ; et qu'il se trouvera par conséquent qu'il a obtenu le plus de bien qu'il est possible, pourvu qu'on compte les biens métaphysiques, physiques et moraux ensemble.
Page 287 - ... des êtres actuels. Le crime de Sextus sert à de grandes choses ; il en naîtra un grand empire qui donnera de grands exemples. Mais cela n'est rien au prix du total de ce monde, dont vous admirerez la beauté , lorsqu'après un heureux passage de cet état mortel à un autre meilleur, les dieux vous auront rendu capable de la connaître.
Page 103 - ... viendrait de la nature de la chose, la ligne serait perpendiculaire, et l'angle serait droit, puisqu'il n'ya que cela qui soit déterminé et qui se distingue. C'est ainsi qu'il faut concevoir la création du meilleur de tous les univers possibles, d'autant plus que Dieu ne décerne pas seulement de créer un univers, mais qu'il décerne encore de créer le meilleur de tous ; car il ne décerne point sans connaître, et il ne fait point de décrets détachés, qui ne seraient que des volontés...
Page 26 - Dieu : de toutes ces inclinations résulte le plus de bien qu'il se peut et il se trouve que, s'il n'y avait que vertu, s'il n'y avait que créatures raisonnables, il y aurait moins de bien. Midas se trouva moins riche quand il n'eut que de l'or. Outre que la sagesse doit varier. Multiplier uniquement la même chose, quelque noble qu'elle puisse être, ce serait une superfluité, ce serait une pauvreté.
Page 211 - Cependant, comme bien souvent il ya plusieurs partis à prendre, on pourrait au lieu de la balance comparer l'âme avec une force qui fait effort en même temps de plusieurs côtés, mais qui n'agit que là où elle trouve le plus de facilité ou le moins de résistance.
Page 332 - L'auteur répond fort bien que l'abondance de la bonté de Dieu en est la cause. Il ya voulu se communiquer aux dépens d'une délicatesse que nous nous imaginons en Dieu, en nous figurant que les imperfections le choquent. Ainsi il a mieux aimé qu'il y eût l'imparfait que le rien.
Page 212 - Bellarmin voulait que les papes eussent droit sur le temporel des rois. A la vérité, les actions externes, qui ne surpassent point nos forces, dépendent absolument de notre volonté ; mais nos volitions ne dépendent de la volonté que par certains détours adroits qui nous donnent moyen de suspendre nos résolutions, ou de les changer. Nous sommes les maîtres chez nous , non pas comme Dieu l'est dans le monde...
Page 349 - Nous demandons qu'on soit vertueux, reconnaissant, juste, non-seulement par intérêt, par espérance ou par crainte ; mais encore par le plaisir qu'on doit trouver dans les bonnes actions ; autrement on n'est pas encore parvenu au degré de la vertu qu'il faut tâcher d'atteindre. C'est ce qu'on signifie quand on dit qu'il faut aimer la justice et la vertu pour elles-mêmes; et c'est encore ce que j'ai expliqué en rendant raison de l'amour désintéressé , un peu avant la naissance de la controverse...