Archives curieuses de l'histoire de France depuis Louis XI jusqu'à Louis XVIII, ou Collection de pièces rares et intéressantes ... publiées d'après les textes conservés à la Bibliothèque royale, et accompagnées de notices et d'éclaircissemens; ouvrage destiné à Leber

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L. Lafaist, Félix Danjou
Beauvais, 1838

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Fréquemment cités

Page 100 - Si donnons en mandement à nos amez et féaux conseillers les gens tenans nostre cour de Parlement à Paris...
Page 148 - ... être que trop longue d'elle-même; qu'enfin M. Corneille ne demandoit point ce jugement; et que par les Statuts de l'Académie, et par les Lettres de son érection, elle ne pouvoit juger d'un ouvrage que du consentement et à la prière de l'auteur.
Page 179 - Quand un roi fainéant, la vergogne des princes, Laissant à ses flatteurs le soin de ses provinces, Entre les voluptés indignement s'endort, Quoique l'on dissimule, on n'en fait point d'estime ; Et si la vérité se peut dire sans crime, C'est avecque plaisir qu'on survit à sa mort.
Page 98 - ... qui jusqu'à présent n'a que trop ressenti la négligence de ceux qui l'eussent pu rendre la plus parfaite des modernes, est plus capable que jamais de le devenir...
Page 98 - Règlements et des Statuts pour la police qui doit y être gardée, et de gratifier ceux dont elles seront composées de quelques témoignages honorables de notre bienveillance : A CES CAUSES ', ayant égard à l'utilité que nos sujets peuvent recevoir...
Page 286 - Louis , par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, à nos amez et féaux les gens tenans nostre cour des Grands-Jours establis à Poictiers , salut.
Page 106 - Bernay, et ne furent vérifiées qu'un an après ou davantage, le 10 juillet 16373, avec cette clause : « A la charge que ceux de ladite Assemblée et Académie, ne connoîtront que de l'ornement, embellissement et augmentation de la langue françoise, et des livres qui seront par eux faits, et par autres personnes qui le désireront et voudront.
Page 90 - Quant à leurs fonctions, qui étoient la seconde chose dont on avoit promis de traiter : qu'elles seroient de nettoyer la langue des ordures qu'elle avoit contractées , ou dans la bouche du peuple, ou dans la foule du Palais et dans les impuretés de la chicane, ou par les mauvais usages des courtisans ignorants, ou par l'abus de ceux qui la corrompent en l'écrivant, et de ceux qui disent bien dans les chaires ce qu'il faut dire, mais autrement qu'il ne faut...
Page 80 - ... et de ce premier âge de l'Académie, ils en parlent comme d'un âge d'or, durant lequel avec toute l'innocence et toute la liberté des premiers siècles, sans bruit et sans pompe, et sans autres lois que celles de l'amitié, ils goûtaient ensemble tout ce que la société des esprits et la vie raisonnable ont de plus doux et de plus charmant.
Page 98 - C'est pourquoi, lui ayant fait connaître notre intention, il nous a représenté qu'une des plus glorieuses marques de la félicité d'un État était que les sciences et les arts y fleurissent, et que les lettres y fussent en honneur aussi bien que les armes...

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