La vie en action

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Flammarion, 1918 - 328 pages

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Fréquemment cités

Page 18 - Majesté le roi d'Espagne, le président des Etats-Unis d'Amérique, le président de la République française, Sa Majesté la reine du Royaume-Uni de la GrandeBretagne et d'Irlande, impératrice des Indes, Sa Majesté le roi d'Italie, Sa Majesté le roi des...
Page 47 - ... s'il était acquis que dans les animaux et même dans les végétaux, il y eût, je ne dis pas plusieurs espèces, mais une seule qui eût été produite par la dégénération d'une autre espèce; s'il était vrai que l'âne ne fût qu'un cheval dégénéré, il n'y aurait plus de borne à la puissance de la Nature, et l'on n'aurait pas tort de supposer que d'un seul être elle a su tirer avec le temps tous les autres êtres organisés (4) ». Si Buffon recule devant le transformisme, c'est...
Page 19 - Animés du désir d'empêcher le massacre sans contrôle et d'assurer la conservation des diverses espèces animales vivant à l'état sauvage dans leurs possessions africaines qui sont utiles à l'homme ou inoffensives, ont résolu, sur l'invitation à eux adressée par le Gouvernement de Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la GrandeBretagne et d'Irlande, Impératrice des Indes, d'accord avec le Gouvernement de Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse, de réunir à cet effet une Conférence...
Page 49 - ... paraisse, l'esprit a toujours dominé la matière. C'est notre besoin de savoir, de voir de plus haut et plus au loin qui nous a fait atteindre à l'attitude verticale parfaite dont nous sommes fiers, qui nous a incités à user de nos mains libérées pour palper et apprécier ce qu'elles touchaient, ou façonner les corps bruts en instruments appropriés à des destinations nettement conçues ; c'est le même besoin qui a suscité l'évolution de notre cerveau, donné à notre visage son noble...
Page 160 - ... aimerait mieux le sixain tout court. Ou bien on voudrait qu'au moins le dernier vers ne fût que l'écho du sixième, comme dans la Chanson des Pêcheurs de perles : De mon amie, Fleur endormie Au fond du lac silencieux, J'ai vu dans l'onde Claire et profonde Etinceler le front joyeux Et les doux yeux. Ma bien-aimée Est enfermée Dans un palais d'or et d'azur ; Je l'entends rire Et je vois luire Sur le cristal du gouffre obscur Son regard pur. Sur le monde en un mot, ni sur sa flatterie ; Sa...
Page 61 - ... hors du droit commun de l'humanité. Elle a pris au sérieux son principe. Elle répare envers ces malheureux le crime qui les enleva jadis à leurs parents, à leur pays natal, en leur donnant pour patrie la France et pour héritage tous les droits du citoyen français ; et, par là, elle témoigne assez hautement qu'elle n'exclut personne de son immortelle devise : Liberté, égalité, fraternité.
Page 210 - Le Diplodocus marchait sur une terre couverte d'une végétation serrée dans laquelle l'animal avait à se frayer un passage ; la résistance des plantes en refoulant son tronc allongeait son cou, et sa queue, retenue par les branches qui se fermaient derrière lui, était, à son tour, allongée par leur traction
Page 49 - Qu'importe la matière, chair ou poussière, sur laquelle l'intelligence a travaillé, si elle l'a sans cesse ennoblie par sa présence ? Qu'importent les transformations que le corps de l'Homme a pu subir si, dans une course radieuse à travers tout ce qui vit, l'esprit l'a emporté jusque sur les sommets d'où sa raison domine aujourd'hui le monde...
Page 232 - Ce soir un couple heureux, d'une voix solennelle, Parlait tout bas d'amour et de flamme éternelle. J'entendais tout; près d'eux je m'étais arrêté; Ils ont dans un baiser pris le bout de mon aile, Et la nuit est venue avant ma liberté.
Page 239 - ... une de ces haltes, je m'assieds à la queue de ma compagnie, derrière laquelle je marche comme un chien de berger qui fait serrer son troupeau. Adossé contre le talus du remblai, je m'assoupis un instant. Peu après, je suis pris d'une torpeur invincible et je fais de vains efforts pour résister au sommeil qui s'empare de tout mon être. Un bien-être inexprimable a raison de l'ultime révolte de ma volonté. Je sais que c'est la mort qui vient, mais elle m'apparaît si douce que je ne lutte...

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