L'obstacle imprévu. Le dissipateur, ou L'honneste friponneB. Gibert, 1754 |
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... guerre déclarée . Mais les premiers a tes d'hoftilité ont été faits fur mon territoire .. Cela n'est pas juste pourtant ; car je n'étois - là que comme auxiliaire .. VALER E. Elle eft vive au moins . PASQUIN . 70 L'OBSTACLE IMPREVỮ ,
... guerre déclarée . Mais les premiers a tes d'hoftilité ont été faits fur mon territoire .. Cela n'est pas juste pourtant ; car je n'étois - là que comme auxiliaire .. VALER E. Elle eft vive au moins . PASQUIN . 70 L'OBSTACLE IMPREVỮ ,
Page 45
... n'est plus tems . ( à Pasquin . ) Con tinue , mon enfant . VALERE . Je me retire donc . LISIMO N. Je vous ordonne de refter . PASQUI N. Savez - vous bien , Monfieur , que fon moindre , déf ut eft celui d'extravaguer . Regardez moi ce ...
... n'est plus tems . ( à Pasquin . ) Con tinue , mon enfant . VALERE . Je me retire donc . LISIMO N. Je vous ordonne de refter . PASQUI N. Savez - vous bien , Monfieur , que fon moindre , déf ut eft celui d'extravaguer . Regardez moi ce ...
Page 48
... n'est que parce qu'il vous imite de trop près . VALERE ferrant la main de Pasquin . ¡ Que ne te dois - je point , mon cher Pasquin . PASQUIN bas . Taifez - vous , étourdi . Que te dit - il ? LISIM ON . PASQUI N. Il me prie de vous faire ...
... n'est que parce qu'il vous imite de trop près . VALERE ferrant la main de Pasquin . ¡ Que ne te dois - je point , mon cher Pasquin . PASQUIN bas . Taifez - vous , étourdi . Que te dit - il ? LISIM ON . PASQUI N. Il me prie de vous faire ...
Page 74
... n'est plus la dupe de ce vieux fou - là , & quant à moi , j'ai rompu avec lui pour jamais . Autrefois à la Comé die , ( car tel que vous me voyez , j'ai fervi long- tems un Comédien , & je fçais toutes les belles Pié- ces par cœur ) j ...
... n'est plus la dupe de ce vieux fou - là , & quant à moi , j'ai rompu avec lui pour jamais . Autrefois à la Comé die , ( car tel que vous me voyez , j'ai fervi long- tems un Comédien , & je fçais toutes les belles Pié- ces par cœur ) j ...
Page 80
... N'est - il pas vrai , Monfieur ? LEANDRE . Oh , je vous en répons . JULIE . Vous vous êtes marié ? LEANDRE . Je Que vouliez - vous que je fiffe ? J'arrive dans une Ville de Province , fous un nom fupofé . m'y trouve fans un fol . Je n ...
... N'est - il pas vrai , Monfieur ? LEANDRE . Oh , je vous en répons . JULIE . Vous vous êtes marié ? LEANDRE . Je Que vouliez - vous que je fiffe ? J'arrive dans une Ville de Province , fous un nom fupofé . m'y trouve fans un fol . Je n ...
Expressions et termes fréquents
affez aime ainfi ANGELIQUE Aparemment ARAMINTE ARSINO ARTENICE auffi avez avoit BARON c'eft C'eſt charmé chofe CIDALIS CIDALISE CLARICE Cléon cœur COMTE Comteffe connoître CRISPIN crois DAMIS difcours dire efprit Eft-ce eft-il époufer eſt êtes étoit fage fans fçais fçavez fçavoir fecond fecret Femme fens fera feroit fervir feul Fille fincére FINET foin foit fommes font fouffrir fouvent fuffit GERONTE grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis j'étois joye jufqu'à jufte JULIE l'amour l'efprit laiffe LEANDRE LICAN DRE LICANDRE Lifette LISET LISIDOR LISIMON long-tems m'en Madame Mademoiſelle Maître Maîtreffe Monfieur Mr JOSSE n'eft n'eſt NERIN Nérine Oncle paffe Parbleu parler paroît PASQUI PASQUIN penfer Pere perfonne Philinte Philofophe plaifir POLEM POLEMON prefent puifque raifon refpect refte révérence rien s'eft s'il vous plaît SCENE PREMIERE SCENE VII tems tendreffe TESS vais VALER VALERE veux voilà vois
Fréquemment cités
Page 63 - L'un veut toujours briller, l'autre brille, en effet, Sans jamais y prétendre, et sans même le croire. L'un est superbe et vain ; l'autre n'a point de gloire ; Le faux aime le bruit; le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter. Je dirai plus. Les gens nés d'un sang...
Page 92 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins? Suivi de ma famille, Dois-je venir ici vous présenter ma fille, Vous priant à genoux de vouloir l'accepter? Si tu te l'es promis, tu n'as qu'à décompter. Ma fille vaut bien peu, si l'on ne la demande. Je te baise les mains, et je me recommande A ta grandeur. Adieu. SCÈNE X. LE COMTE, seul. Que ces gens inconnus Sont fiers! Voilà l'orgueil de tous nos parvenus.
Page 93 - C'est peu qu'à leurs grands biens notre gloire s'immole, II faut, pour les avoir, fléchir devant l'idole. Ah! maudite Fortune, à quoi me réduis-tu? Si tes coups redoublés ne m'ont point abattu, Veux-tu m'humilier par l'appât des richesses, Et n'at-on tes faveurs qu'à force de bassesses ? ACTE V SCÈNE PREMIÈRE.
Page 107 - En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triomphe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous. Nos malheurs sont finis. Le Ciel, enfin pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice.
Page 14 - La déclaration se fait dès le premier abord; si la belle s'en scandalise, ce qui n'arrive guère, on s'en moque, et on n'y revient pas : si elle prend la chose de bonne grâce, on lui fait des protestations; elle y répond , voilà qui est fait : ensuite...
Page 62 - Dites votre amour-propre. Oui , tout me le fait croire. Vous avez moins d'amour que vous n'avez de gloire. LE COMTE. L'un et l'autre m'anime , et la gloire que j'ai Soutient les intérêts de l'amour outragé.
Page 62 - J'en attendais de vous un plus juste retour, Et ma vivacité vous prouve mon amour. ISABELLE. Dites votre amour-propre. Oui , tout me le fait croire. Vous avez moins d'amour que vous n'avez de gloire.
Page 48 - Oh ! bien, tu t'y feras, mon enfant. Sur les tiennes, A mon âge, crois-tu que je forme les miennes?
Page 199 - Pour aller l'enterrer nous songeons à partir, Quand un autre courrier, qui jusqu'au cœur nous frappe Arrive et nous apprend que le traître en réchappe, Malgré deux médecins qui ne le quittent pas ! FINETTE. Deux médecins n'ont pu lui donner le trépas? Il ne mourra jamais.
Page 87 - J'entends. La vanité me déclare à genoux Qu'un père infortuné n'est pas digne de vous. Oui, oui, j'ai tout perdu par l'orgueil de ta mère, Et tu n'as hérité que de son caractère.