L'obstacle imprévu. Le dissipateur, ou L'honneste friponneB. Gibert, 1754 |
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... qu'un foible penchant pour Angéliqu Je crois même qu'avant qu'il foit peu , je ne lai- merai point du tout .. PASQUIN . Quels défauts lui trouvez - vous donc a VALERE . Fremiérement , elle a trop d'efprit . A G PASQUI N. Trop d'efprit ...
... qu'un foible penchant pour Angéliqu Je crois même qu'avant qu'il foit peu , je ne lai- merai point du tout .. PASQUIN . Quels défauts lui trouvez - vous donc a VALERE . Fremiérement , elle a trop d'efprit . A G PASQUI N. Trop d'efprit ...
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... un refte de Province . Le grand monde la corrigera . VALER E. Elle m'aime comme une Héroïne de Roman n , 84 dès qu'elle me voit , c'eft un étalage de beaux fen- timens qui me fatiguent à mourir . PASQUI N. Je le crois bien . Parler ...
... un refte de Province . Le grand monde la corrigera . VALER E. Elle m'aime comme une Héroïne de Roman n , 84 dès qu'elle me voit , c'eft un étalage de beaux fen- timens qui me fatiguent à mourir . PASQUI N. Je le crois bien . Parler ...
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... qu'un défaut i c'est qu'il aime trop . Affurément . VALER E. PASQUI N. C'est ce que je lui reprochois encore tout à l'heure . ANGELIQUE . Je ne m'en aperçois pas ; & quoique vous faf- fiez la fatyre des Amans empreffez , je vous fou ...
... qu'un défaut i c'est qu'il aime trop . Affurément . VALER E. PASQUI N. C'est ce que je lui reprochois encore tout à l'heure . ANGELIQUE . Je ne m'en aperçois pas ; & quoique vous faf- fiez la fatyre des Amans empreffez , je vous fou ...
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... qu'elle n'a plus de Parens ni d'apui qu'un Oncle qui cft aux Indes , & qui m'a prié de la retirer chez moi jufqu'à fon retour . NERIN E. Je fçais tout cela . LISIMON . Mais ce que tu ne fçais pas , c'est que par un Vaiffeau qui arriva ...
... qu'elle n'a plus de Parens ni d'apui qu'un Oncle qui cft aux Indes , & qui m'a prié de la retirer chez moi jufqu'à fon retour . NERIN E. Je fçais tout cela . LISIMON . Mais ce que tu ne fçais pas , c'est que par un Vaiffeau qui arriva ...
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... qu'il a eu l'info- lence de me dire , à moi qui vous parle , que toute la différence qu'il y avoit entre vous deux , c'eft qu'il laifloit bonnement éclater fes folies , & que vous aviez l'art de parer les vôtres d'un dehors trompeur de ...
... qu'il a eu l'info- lence de me dire , à moi qui vous parle , que toute la différence qu'il y avoit entre vous deux , c'eft qu'il laifloit bonnement éclater fes folies , & que vous aviez l'art de parer les vôtres d'un dehors trompeur de ...
Expressions et termes fréquents
affez aime ainfi ANGELIQUE Aparemment ARAMINTE ARSINO ARTENICE auffi avez avoit BARON c'eft C'eſt charmé chofe CIDALIS CIDALISE CLARICE Cléon cœur COMTE Comteffe connoître CRISPIN crois DAMIS difcours dire efprit Eft-ce eft-il époufer eſt êtes étoit fage fans fçais fçavez fçavoir fecond fecret Femme fens fera feroit fervir feul Fille fincére FINET foin foit fommes font fouffrir fouvent fuffit GERONTE grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis j'étois joye jufqu'à jufte JULIE l'amour l'efprit laiffe LEANDRE LICAN DRE LICANDRE Lifette LISET LISIDOR LISIMON long-tems m'en Madame Mademoiſelle Maître Maîtreffe Monfieur Mr JOSSE n'eft n'eſt NERIN Nérine Oncle paffe Parbleu parler paroît PASQUI PASQUIN penfer Pere perfonne Philinte Philofophe plaifir POLEM POLEMON prefent puifque raifon refpect refte révérence rien s'eft s'il vous plaît SCENE PREMIERE SCENE VII tems tendreffe TESS vais VALER VALERE veux voilà vois
Fréquemment cités
Page 63 - L'un veut toujours briller, l'autre brille, en effet, Sans jamais y prétendre, et sans même le croire. L'un est superbe et vain ; l'autre n'a point de gloire ; Le faux aime le bruit; le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter. Je dirai plus. Les gens nés d'un sang...
Page 92 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins? Suivi de ma famille, Dois-je venir ici vous présenter ma fille, Vous priant à genoux de vouloir l'accepter? Si tu te l'es promis, tu n'as qu'à décompter. Ma fille vaut bien peu, si l'on ne la demande. Je te baise les mains, et je me recommande A ta grandeur. Adieu. SCÈNE X. LE COMTE, seul. Que ces gens inconnus Sont fiers! Voilà l'orgueil de tous nos parvenus.
Page 93 - C'est peu qu'à leurs grands biens notre gloire s'immole, II faut, pour les avoir, fléchir devant l'idole. Ah! maudite Fortune, à quoi me réduis-tu? Si tes coups redoublés ne m'ont point abattu, Veux-tu m'humilier par l'appât des richesses, Et n'at-on tes faveurs qu'à force de bassesses ? ACTE V SCÈNE PREMIÈRE.
Page 107 - En sondant votre cœur, j'ai frémi, j'ai tremblé. Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé. Qu'en ce moment pour moi ce triomphe a de charmes ! Je dois donc maintenant terminer vos alarmes, Oublier vos écarts qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous. Nos malheurs sont finis. Le Ciel, enfin pour nous devenu plus propice, A de mes ennemis confondu la malice.
Page 14 - La déclaration se fait dès le premier abord; si la belle s'en scandalise, ce qui n'arrive guère, on s'en moque, et on n'y revient pas : si elle prend la chose de bonne grâce, on lui fait des protestations; elle y répond , voilà qui est fait : ensuite...
Page 62 - Dites votre amour-propre. Oui , tout me le fait croire. Vous avez moins d'amour que vous n'avez de gloire. LE COMTE. L'un et l'autre m'anime , et la gloire que j'ai Soutient les intérêts de l'amour outragé.
Page 62 - J'en attendais de vous un plus juste retour, Et ma vivacité vous prouve mon amour. ISABELLE. Dites votre amour-propre. Oui , tout me le fait croire. Vous avez moins d'amour que vous n'avez de gloire.
Page 48 - Oh ! bien, tu t'y feras, mon enfant. Sur les tiennes, A mon âge, crois-tu que je forme les miennes?
Page 199 - Pour aller l'enterrer nous songeons à partir, Quand un autre courrier, qui jusqu'au cœur nous frappe Arrive et nous apprend que le traître en réchappe, Malgré deux médecins qui ne le quittent pas ! FINETTE. Deux médecins n'ont pu lui donner le trépas? Il ne mourra jamais.
Page 87 - J'entends. La vanité me déclare à genoux Qu'un père infortuné n'est pas digne de vous. Oui, oui, j'ai tout perdu par l'orgueil de ta mère, Et tu n'as hérité que de son caractère.